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Roy Ayers

BiographieRoy grandit dans une famille de musiciens, son père est tromboniste et sa mère pianiste.
Il étudie le piano et l'harmonie dans sa famille et au collège.
À cinq ans il se voit offrir une paire de baguettes de vibraphone par Lionel Hampton.
Mais ce n’est qu’à l’âge de 17 ans qu’il se met sérieusement à l’instrument.
Dès 1958, il commence à jouer, avec Phineas Newborn Jr, Curtis Amy, Teddy Edwards, Leroy Vinnegar, Vi Redd.Influencé à ses débuts par Milt Jackson et Cal Tjader, son jeu est caractérisé par une virtuosité et un sens de la mélodie certains et un modernisme tempéré.En 1963, il forme un quartet avec Hampton Hawes, est engagé par Gerald Wilson et Jack Wilson.En 1966, Reggie Workman (le bassiste du quartet de John Coltrane) persuade Roy de se joindre a une jam session avec Herbie Mann au Lighthouse Club de Hermosa Beach, qui déboucha sur une période de quatre années aux côtés du grand flutiste, dont une participation à son chef-d’œuvre Memphis Underground.
Herbie Mann produisit ses trois premiers albums solos sur Atlantic, très jazz, qui lorgnent parfois comme chez Mann du côté du Brésil de Jobim.En 1970, Roy quitte Herbie Mann et s’installe a New-York où il forme son propre groupe, le Roy Ayers Ubiquity, en s’entourant de musiciens de premier plan, tels que Sonny Fortune, Billy Cobham, Harry Whitaker, Omar Hakim et Alphonse Mouzon.
Après quelques tâtonnements du côté du jazz-rock de Herbie Hancock, et du jazz-soul de Herbie Mann, le groupe trouve rapidement sa voie en déclinant un jazz très funky, qui sur l’espace de douze albums, de 1970 à 1977, va marquer définitivement le son d’une période.
Il signe quelques-uns des titres les plus repris de tous les temps comme « Everybody Loves the Sunshine » (1976), ainsi que d'autres projets dont RAMP (initiales de Roy Ayers Music Project).Roy Ayers ne reste pas étranger au mouvement « blaxploitation » (films produits et réalisés entièrement par et pour des Noirs hors des studios hollywoodiens).
Si les bandes originales composées par Isaac Hayes pour Shaft ou par Curtis Mayfield pour Superfly sont plus connues, celle de Roy Ayers pour Coffy (un des films phares de la comédienne Pam Grier) est l'une des meilleures jamais offertes à ce genre.En 1980 il signe un disque avec le légendaire fondateur de l'afrobeat, Fela Kuti, Music of many colors.
La pochette en blanc sur fond noir montre leurs visages dans le dessin des frontières du Nigeria.
Ce sommet d'afrobeat ultra-dansant (bien plus disco que la version de 2000 Blacks enregistrée par Fela seul) est une production extrêmement tardive de soul africaniste, un courant qui connut son heure de gloire chez les musiciens afro-américains entre 1968 et 1975 (cf.
le concert en prélude au combat Ali-Foreman à Kinshasa en 1974).La décennie 1990 lui consacre le statut de légende, et avec l'apparition de l'acid jazz et du hip-hop il devient l'artiste le plus samplé au monde aux côtés de James Brown.Roy Ayers est toujours en activité, son dernier album sorti en 2004 se nomme Mahogany Vibe.
Plusieurs compilations ont été éditées, dont en 2005 Virgin Ubiquity composée exclusivement d'inédits datant de 1976 à 1981.
En 2008, il fait une apparition remarquée dans le jeu GTA IV en tant qu'animateur de la station de radio Fusion FM.Roy s'est produit en concert en France, notamment le 22 juillet 2009 au Cabaret Sauvage, le 6 août 2010 au Glazart à Paris, et à nouveau au Cabaret Sauvage le 8 septembre 2012 dans le cadre du Festival Jazz à la Villette.

cc-by-sa

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