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Spencer Davis Group

C’est en 1963 que le guitariste et harmoniciste gallois Spencer Davis, professeur dans un établissement scolaire de Birmingham (dans l’ouest des Midlands), fonde ce groupe (tout d’abord dénommé le Rhythm And Blues Quartet), plus légendaire par l’un de ses membres, que par sa trajectoire en propre : Peter York tient la batterie, Mervyn Muff Winwood la basse, et le frère cadet de ce dernier s’empare donc de la guitare, des claviers (et plus particulièrement de l’orgue Hammond), et du micro de chanteur.Il voulait être noirSteve Winwood a déjà rodé (au sein de l’orchestre de son saxophoniste de père, puis du Muff Woody Jazz Band dirigé par son frère) une voix extraordinairement proche des soul men noirs américains, en accompagnant, pratiquement en culottes courtes, quelques artistes en tournée.
Le jeune homme est surnommé Little Stevie, en hommage à Stevie Wonder.
Le quatuor, désormais installé à Londres, est, dès ses débuts, pris en charge par le futur patron des disques Island, Chris Blackwell (grand amateur de rocksteady), et par l’emblématique producteur James Jimmy Miller (qui, entre autres chefs d’œuvre, sera plus tard aux manettes du Beggar's Banquet des Rolling Stones).
En concert, les versions des classiques « When a Man Loves A Woman » et « Georgia On My Mind » subjuguent les audiences.
En tournée, le quartet accompagne des figures de légende comme le bluesman Jimmy Whiterspoon.Le temps des hitsLa première trace discographique du groupe, une version du classique « Dimples », troublante de fidélité révérencieuse, est éclipsée par leur troisième single, « Every Little Bit Hurts », puis, dès le 20 janvier 1966, par le premier hit du groupe, « Keep On Running » (nouvelle reprise, cette fois du musicien jamaïcain Wilfred Gerald « Jackie » Edwards).
Le disque détrône le « Day Tripper » des Beatles en tête des charts.
Il est suivi le 14 avril par un autre tube, « Somebody Help Me » (autre emprunt au répertoire d’Edwards).
Dès ses premiers coups d’éclat, et à l’instar de nombre de confrères, le Spencer Davis Group concentre sa production discographique sur les 45 tours, les albums n’étant que des compilations de ces singles, complétées d’une poignée d’inédits.Après un 45 tours dans la langue de Goethe, en souvenir des études suivies par Spencer Davis en Allemagne de l’Ouest, les choses sérieuses reprennent au mois de novembre, grâce à « Gimme Some Lovin’ », énorme succès des deux côtés de l’Atlantique.
La chanson, composée par les deux frères Winwood et Davis, reste un standard absolu de l’époque : de Queen à David Bowie, de The Grateful Dead à Toto, tout le monde, ou presque, l’a chanté.
Au mois de janvier 1967, « I’m a Man », nouvelle composition originale, offre un autre Top Ten hit au groupe.De ses propres ailesC’est simplement quelques mois plus tard que le jeune Stevie, à qui tout son entourage répète à l’envie qu’il constitue la septième merveille du monde, et qui est épuisé par les tournées incessantes, quitte le groupe.
Après son départ, Steve Winwood confortera son statut de figure majeure du rock anglais, en dirigeant Traffic (qui donnera une longue version en public de « Gimme Some Lovin’ »), puis l’un des premiers super-groupes de l’histoire (l’éphémère Blind Faith en 1969), avant de se consacrer à partir de 1975 à une carrière solo.
Muff Winwood devient alors directeur artistique, et produit Dire Straits.Dernière époqueSpencer Davis, abandonné de tous, appelle alors à ses côtés l’organiste Eddie Hardin (qui entame plus tard une carrière en duo avec Peter York), Ray Fenwick, ou Dee Murray (qui jouera de la basse pour Elton John).
Le groupe poursuit par la suite une carrière sépia (on entendra quelque peu « Time Seller » sur les ondes durant l’été 1967).
Les chansons « Mr.
Second Class » (titre en résumé définitif ?) et « After Tea » seront soutenues par la mythique station pirate Radio Caroline.
On a pu relever les traces du Spencer Davis Group jusqu’au début des années 80, grâce à quelques albums jazzy tout à fait confidentiels.Après une carrière avortée de folk singer, Spencer Davis s’est consacré à divers métiers de l’édition musicale.En 1969, les Américains du Chicago Transit Authority reprennent « Im a Man », lui donnant, grâce à un break gorgé de percussions, une coloration très proche du premier album de Santana.
En 1982, ce sont The Blues Brothers qui, pour le compte de leur film éponyme, s’attaquent à « Gimme Some Lovin’ ».Il aura suffi de moins de trois années au Spencer Davis Group pour écrire l’une des pages les plus intuitives et roboratives d’une musique, créée par des musiciens noirs, et interprétée par des gamins aux yeux bleus.
Sa spontanéité et sa sincérité rendent leurs disques toujours aussi plaisants.

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Morceaux populaires

I'm A Man

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Gimme Some Lovin'

16

Gimme Some Lovin'

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