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The Psychedelic Furs

Obsédé par la musique, Richard Butler ne songe qu’à fonder un groupe, demandant à son frère cadet Tim d’apprendre la basse.
En 1977, les deux frères sont rejoints par le guitariste Roger Morris, puis par le saxophoniste Duncan Kilburn, avant d’accueillir le second guitariste John Ashton puis le batteur Vince Ely.
Par provocation envers le punk rock dominant, le groupe choisit un nom désuet et à contre-courant : The Psychedelic Furs.En deux ans, il a le temps de se roder dans les clubs londoniens et d’affirmer son style avec éclat.
Se surnommant « Butler Rep » (un jeu de mots avec Rhett Butler, le héros d’Autant en emporte le vent), le chanteur, sanglé dans un imperméable, caché derrière des lunettes noires, suggère plus qu’il n’exprime tout un monde de visions d’une voix singulière, mi-chantée mi-parlée, sorte de râle maussade et détaché très prenant.
Avec la présence d’un saxo qui évoque Roxy Music et Magazine, The Psychedelic Furs crée un mur de son, sourd et bourdonnant, suscitant une sorte d’hypnose.
La singularité de son style lui vaut d’être recruté par CBS.Ce n'est que trois ans après leurs débuts que The Psychedelic Furs réalisent enfin leur premier album.
The Psychedelic Furs (1980) célèbre en grande pompe l'entrée de ces Londoniens dans le peloton de tête de la vague post-punk glacée qui s'abattait alors principalement sur l'Angleterre.
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Il est précédé d’un premier 45 tours, « Sister Europe », une longue ballade plaintive, entre David Bowie et The Velvet Underground.
Produit par Steve Lillywhite (futur producteur de U2), il mêle des réminiscences de The Beatles période « Tomorrow Never Knows » dans « Flowers », et des premiers albums de Brian Eno (l’intro d’« India »).
Les textes évoquent la période surréaliste de Dylan.L’album suivant, Talk Talk Talk (1981), toujours produit par Steve Lillywhite, met la voix de Butler plus en avant.
Il révèle surtout à quel point il est un parolier exceptionnel.
« Pretty In Pink », sans doute la plus belle chanson qu’il ait jamais composée, met en scène une jeune fille courant, à Londres, de fête en fête.
Ce titre inspirera cinq ans plus tard, en 1986, un film du même nom, à l’occasion duquel le groupe réenregistrera ce morceau avec succès.Conscient d’un changement nécessaire, The Psychedelic Furs enregistre son album suivant avec Todd Rundgren dans son studio de Bearsville, dans la banlieue de New York.
Délesté de Morris et Kilburn, le groupe est réduit à un quatuor.
Forever Now (1982) est un album bien mieux arrangé, avec une palette musicale élargie (xylophone, violoncelle, choeurs, cordes).
« Love My Way », le 45 tours, est un tempo lent, dans la lignée de « Sister Europe », où le bourdonnement de Butler se rapproche de plus en plus du chant.En 1982, lassé par Londres où on le prend de haut, Butler se fixe à New York.
De mieux en mieux accueilli par le public américain, le groupe enregistre Mirror Moves (1984) avec un collaborateur de Giorgio Moroder, le batteur et producteur Keith Forsey.
Le simple « Heaven » est un bon succès là-bas.Face aux pressions nées du succès, Butler se met à boire (beaucoup) et à prendre de la cocaïne.
Alors qu’il se sent vidé, il est contraint d’écrire l’album Midnight To Midnight (1987), qui comprendra « Heartbreak Beat », le seul tube du groupe aux Etats-Unis, et de s’embarquer pour une grosse tournée.Après un album hésitant, Book Of Days (1989), Psychedelic Furs enregistrera le très bon World Outside (1991), coproduit par Stephen Street, où Butler semble à nouveau en phase avec lui-même, comme en témoignent « Sometimes » et « In My Head ».Le groupe, pourtant, tourne la page.
En 1994, Butler et son frère Tim enregistrent un nouvel album, sous l’identité de Love Spit Love, avec Dave Jerden, le producteur de Jane’s Addiction.Sony a publié en 1997 un double CD de compilation de The Psychedelic Furs, Should God Forget : A Retrospective.

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Morceaux populaires

Pretty In Pink

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