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Java

C’est en 1998, à Paris, que Erwan Seguillon, auteur-compositeur-interprète qui a déjà fait partie de groupes de reggae et de rap, rencontre François-Xavier Bossard (alias Fixi), pianiste qui vient d’adopter l’accordéon.
Le duo célèbre l’union improbable de deux types de musiques populaires : le hip-hop et le bal musette.
Java naît d’une envie commune d’offrir une musique divertissante, en s’éloignant des sentiers battus du rap anglo-saxon et de la chanson française.
Hymne à la joieLeurs premières démos intéressent le label Small, filiale de Sony, chez qui Java publie son premier album, Hawaï, en 2000.
Erwan et Fixi recrutent le contrebassiste Jérome Boivin et le batteur Alexis Bossard, mais aussi d’autres percussionnistes comme Tony Allen, Laurent Robin et enfin DJ Shalom, pour les divers effets sonores.
Dès le premier titre de l’album, le groupe décline son identité dans un refrain efficace « Java c'est pas de la menthe à l'eau, Java c'est du rock’n’roll, Java c'est le vrai son parigot, la devise : sex, accordéon et alcool », qui devient un hymne.
Groupe de « Seine »Plus brouilleur de pistes que rockeur, Java s’attèle à la tâche de faire aimer le hip-hop aux amoureux d’accordéon (et vice versa) avec humour, comme le prouvent les titres « Chihuahua » ou « Le Poil ».
Les textes au réalisme doux-amer (« Pépètes », « Le Métro ») ravissent les amoureux de bons mots.
La formule rap-musette fait mouche auprès du public qui découvre sur scène des musiciens hauts en couleurs, à la gouaille et à l’énergie phénoménales, comme en témoigne le live Java sur Seine, sorti en 2001.
L’année suivante, le groupe participe au disque Boby Tutti Frutti (Hommage délicieux à Boby Lapointe) et reprend « Le Saucisson de cheval ».La samba et la javaC’est ensuite de la musique populaire brésilienne que Java s’inspire, puisque c’est à Rio qu’ils enregistrent Safari Croisière, leur second album studio, sorti en 2003.
A l’écoute de « Samba do Jerusalem », chanson sur laquelle des artistes brésiliens locaux convient l’auditeur à une douce samba, on constate que le groupe s’éloigne du hip-hop et expérimente à tout va.
Java adopte un rythme de croisière ? Ce serait sans compter sur les textes d’Erwan (« Muse », « Carte bleue »… ) revigorants comme une fine pluie de jeux de mots en pleine canicule estivale.Java rockin’En 2006, un autre virage s’amorce avec l’ajout du reggae à l’accordéon de Fixi.
Java participe en effet au nouveau projet puis à la tournée du chanteur jamaïcain Winston McAnuff, surnommé Electric Dread, à l’occasion de la sortie de l’album Paris Rockin’.
Sur la chanson homonyme, le Jamaïcain et les Parisiens offrent une déclaration à la ville des lumières, ses clichés et ses parts d’ombres.
La voix de Java est pourtant moins présente que son accordéon sur cette collaboration.
Et pour cause : sous le nom de « R-Wan », ce dernier a entamé une carrière solo.
Il publie Radio Cortex en avril 2006, puis Radio Cortex Vol.2 deux ans plus tard.
Mais la java continue bel et bien, puisque le groupe, après une tournéeaustralienne, revient avec l'album Maudit Français et se produit sur les scènes de Franceà partir duprintemps 2009.

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