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Sviatoslav Richter

L'un des plus grands pianistes du XXème siècle, Sviatoslav Richter, naît le 20 mars 1915 à Jytomyr (Ukraine), faisant alors partie de l'Empire de Russie.
Fils d'un pianiste allemand et d'une noble russe qui fut son élève, l'enfant est élevé durant quelques années par sa tante après la Révolution d'octobre et baigne dans un univers artistique.
De retour chez ses parents à Odessa, c'est en autodidacte qu'il apprend le piano et développe sa passion pour l'opéra et le chant.
D'abord répétiteur à l'opéra de la ville, il part en 1937 pour Moscou où il suit les cours du conservatoire auprès d'Heinrich Neuhaus, qui considère d'emblée sa précocité et l'impose aux auditions malgré le refus de l'élève de se plier aux cours politiques.
Ses débuts sur la scène nationale en 1941 coïncident avec la condamnation à mort de son père, fusillé pour de prétendues activités d'espionnage (il sera réhabilité en 1962).
Sviatoslav Richter est alors remarqué pour l'interprétation du Concerto pour piano n°5 de Serguei Prokofiev, avec lequel il noue une étroite collaboration, et les récitals qu'il donne en Union soviétique, où il choisit de rester.
Sa virtuosité louée par tous ses pairs et son répertoire très large en font rapidement le pianiste russe de référence.
Après d'autres créations de Prokofiev et la rencontre de la soprano Nina Dorliak (qui sera sa compagne jusqu'à la mort), Sviatoslav Richter concentre son intérêt sur des compositeurs fétiches comme Rachmaninov, Liszt, Ravel, Chopin, Schumann, Haydn et Beethoven, et privilégie les récitals de scène aux enregistrements.
Autorisé à se produire à l'étranger à partir de 1960, il effectue des tournées triomphales aux États-Unis, et en Europe, imposant lui-même ses dates et le programme des concerts.
Les critiques ne tarissent pas d'éloges à son sujet et son style, concis et concentré, fait l'unanimité.
Attentif à la vie musicale, le pianiste crée en 1964 un festival devenu un rendez-vous annuel dans la grange de Meslay, aux environs de Tours, et un autre à Moscou, les soirées de décembre du musée Pouchkine.
Malgré l'impression qu'il donne d'être un artiste solitaire, Sviatoslav Richter apprécie de jouer de la musique de chambre avec des solistes de renom comme Mstislav Rostropovich, David Oistrakh, Oleg Kogan, Dietrich Fischer-Dieskau, Youri Bashmet, Zoltan Kocsis, Elisabeth Leonskaia ou le Quatuor Borodine.
En 1970, une manifestation anti-soviétique lors d'un concert au Alice Tully Hall de New York perturbe sa prestation, qui s'avèrera la dernière sur le sol américain.
La même année, il effectue sa première tournée au Japon, où l'attend un public fervent qu'il retrouvera plusieurs fois.
Dans les années 1980, Richter continue de se produire malgré des problèmes de santé, choisissant des salles plus intimes que mondaines, tournant jusqu'en Sibérie en 1986.
Son dernier concert a lieu à Lübeck, en Allemagne, en mars 1995.
Avant sa mort survenue le 1er août 1997 à l'hôpital central de Moscou après un infarctus, le pianiste avait séjourné dans un monastère de soeurs bénédictines situé près d'Aix-en-Provence.
Sa disparition laisse un héritage pianistique colossal, retracé dans le documentaire que lui a consacré Bruno Monsaingeon.

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Beethoven: Cello Sonata #3 In A, Op. 69 - 2. Scherzo: Allegro Molto

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