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Xavier Rudd

Né en 1978 à Torquay dans le comté de Victoria, en Australie, Xavier Rudd est très vite attiré par le rock et le folk, mais surtout, par les sons particuliers de la musique traditionnelle aborigène.
S'exerçant très jeune à la pratique du digeridoo, la légende veut qu'il ait appris à souffler dans cet étrange instrument de bois en s'entraînant d'abord...
avec l'aspirateur familial ! En parallèle à la pratique de cet instrument tribal, Rudd, curieux de tout, s'essaye à la guitare, à l'harmonica, aux percussions (batterie, mais aussi djembé), à la basse, au banjo, et à bien d'autres instruments encore.
Ayant une nette préférence pour les instruments acoustiques (dont il trouve les sonorités plus en accord avec ses convictions écologistes), il développe une esthétique de la vie inspirée en grande partie par le mode de vie Aborigène.
Végétarien de la première heure, Xavier Rudd milite pour la protection de la nature, contre le nucléaire, la pêche intensive à la baleine et adhère même au mouvement des barefooters, dont le credo consiste à débarrasser ses pieds de cet instrument d'aliénation insupportable qu'est la chaussure.Un premier groupe formé avec des amis de lycée, Xavier and the Hum, met en avant les sensibilités musicales et écologistes de Rudd, qui souhaite mettre son message de paix et de respect de la la nature en musique afin de le transmettre au plus grand nombre.
S'il n'est certes pas le premier Australien à demander un peu de répit pour la Terre-Mère (Peter Garrett, le chanteur de Midnight Oil a déjà porté le message écolo sur scène, au point de finir Ministre de l'Ecologie), il n'en apporte pas moins une touche plus « authentique » en utilisant principalement des instruments acoustiques et traditionnels, aboutissant ainsi à une musique très épurée et fluide, là où Midnight Oil n'avait jamais renié les guitares électriques et le bon gros rock.
Le groupe tourne jusqu'en 2001, date à laquelle Xavier Rudd décide d'entamer une carrière solo en sortant un premier disque tiré d'un enregistrement public, Live In Canada.To Let, en 2002, est le premier album réellement personnel que produit Xavier Rudd, produisant un mélange festif de reggae, de rock et de folk auquel il adjoint des sonorités typiquement aborigènes ainsi que plusieurs références à une certaine sous-culture issue du surf et de ses valeurs.
Artiste migrant par définition, Rudd s'envole pour une grande tournée au cours de laquelle il participe à de nombreux festivals, devenant une figure récurrente du mouvement roots.
Evoluant vers un registre reggae-ragga, Rudd rend hommage à Bob Marley avec Solace, en 2004, album construit autour d'une reprise de « No Woman, No Cry », plus mélancolique que l'originale.
Montrant sa maîtrise multi-instrumentale, Rudd déploie toute sa panoplie d'instruments, du digeridoo au djembé en passant par l'harmonica, plusieurs types de guitares et même des cloches harmoniques.
Bien classé en Australie, Solace permet à l'instrumentiste de séduire l'Europe, où il devient une figure montante des grands festivals de musiques ethniques et world.
L'album live Good Spirit, sorti en 2005, démontre la formidable facilité instrumentale de l'artiste et sa capacité à jongler, sur scène entre tous les instruments dont il se sert.Fonceur autant que bosseur, Rudd ne capitalise pas sur les succès successifs de Solace et Good Spirit, repartant en studio aussitôt sa tournée achevée pour les besoins de Food For The Belly, l'un de ses albums aux accents les plus marqués par le blues.
Nominé aux ARIA Music Awards (l 'équivalent australien des Emmy Awards), l'album se fait cependant souffler la première place par Between Last Night And Us, de The Audreys.
Qu'importe, le musicien repart en tournée dès la galette dans les bacs et, désormais, ajoute des titres comme « Pockets of Peace », « Fortune Teller » ou « Connie's Song » à son répertoire lors des festivals dans lesquels il se produit, drainant à chaque fois un public plus nombreux qui, de l'Allemagne à l'Angleterre, en passant par la France ou les Etats-Unis est sensible au message écolo de Xavier Rudd et à son attitude roots.
Les accents bluesy de Food For The Belly lui permettent également de toucher le public américain et devient donc le premier album de l'artiste à être édité en Amérique du Nord par un label local assurant par ailleurs sa promotion.
Invité à de nombreux festivals nord-américains, Rudd participe au mouvement pacifiste et chante, à de nombreuses reprises, contre la guerre en Irak et la politique de l'administration Bush, énervant, au passage, quelques critiques musicaux qui voient en cette espèce de baba-cool aux pieds nus une résurgence du flower power et ne manquent pas d'égratigner dans leurs papiers cet « Aussie Hippie » qui regrette manifestement d'être né quelques décennies trop tard.
En Europe, c'est aux côtés de K-Dub (William Keller, autre folkeux barefooter) qu'il effectue quelques dates avant de revenir sur son sol natal pour les besoins de Live Bonnaroo 2005.Personnage amusant et un peu décalé (il avoue avoir toujours une chaussette de son fils Joaquin dans ses poches lors de ses déplacements à l'étranger), Xavier Rudd entame, en 2007, la tournée consécutive de l'album White Moth en faisant la première partie du Dave Mathews Band pour quelques dates américaines, et joue en compagnie de Jeremy Fischer au Canada, pays dont sa compagne est issue et où il possède par ailleurs une PME comptable (Teamworks), aussi étrange que cela puisse paraître.
Bien qu'incarnant une certaine forme de musique naturaliste, Rudd ne néglige pas pour autant les nouvelles technologies, notamment pour assurer la promotion de ses albums.
Ainsi, c'est par l'intermédiaire du site MySpace qu'il partage le titre « Rock for Darfur » avec son public, annonçant son prochain opus, Dark Shade of Blue (2008), peut-être son album le plus sombre à ce jour, et son plus grand succès.
Triste mélange de blues et de musique roots, l'album se veut le reflet d'une actualité pas franchement folichonne que l'artiste délaye au fur et à mesure de « Secrets », « Guku » ou « This World As We Know Him ».
Ne prêtant pas franchement à la rigolade, Dark Shade of Blue s'éloigne des thèmes habituellement traités par le musicien pour apporter une touche de réalisme contemporain un peu déprimante dans un univers musical à l'habitude coloré et optimiste.
Dans les mois qui suivent, Xavier Rudd repart sur de nouvelles bases en s'adjoignant les services du bassiste Tio Moloantoa et du percussionniste Andile Nqubezelo.
Le trio baptisé Xavier Rudd & Inzintaba enregistre un album rempli d'énergie positive dans le Studio 301 de Byron Bay en Australie.
L'atmosphère détendue et les paysages magnifiques participent à l'accomplissement du solaire Koonyum Sun qui paraît au printemps 2010, délivrant un savant mélange de reggae, funk, blues et folk.
Armé de ses didgeridoos, percussions et autre piano à pouce, Xavier Rudd réapparaît en juin 2012 à travers son septième album Spirit Bird, nouveau message de paix et de sérénité.
Toujours centré sur une musique réellement originale, Xavier Rudd sort Nanna en 2015.

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