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Alliance Ethnik

« Respect », « Simple et funky »… Ces tubes ont aujourd’hui le doux parfum doux souvenir d’un succès aussi fugace que conséquent.
Ce groupe météorique était construit autour du physique avenant de Kamel Houari, alias K-Mel, qu’on étiquettera première star beur au moment de l’explosion médiatique du groupe.
Né en 1972 et habitant à Creil, dans l’Oise, ce rappeur volubile au potentiel scénique évident à réuni autour de lui Gutsy, un programmeur fou de snow-board et vivant la plupart du temps à la montagne, et Médard, un rappeur d’origine congolaise, pour les backs.
Enfin, la clef du groupe repose sur la paire de DJ’s Crazy B et Faster Jay : ils ne sont pas des amateurs ; leur dextérité leur a même valu de figurer régulièrement sur le podium des championnats du monde des DJ’s DMC.Simple et funkyLe spectacle des jongleries aux platines, allié à l’abattage joyeux de son rappeur, vaut à Alliance Ethnik une réputation en acier chromé, qui démarre par une première partie d’IAM très remarquée en 1992.
Ils sont rapidement signés par Delabel, le label majeur du rap français de ces années fastes, mais prennent le temps de peaufiner un premier album qui sort en 1995.
Enregistré en Paris et New York, produit par Bob Power, qui s’est illustré avec A Tribe Called Quest et quelques autres grands noms du rap et de la soul, l’album Simple et Funky, sous sa pochette rouge anonyme, va se révéler l’un des plus gros succès de l’histoire du rap en France.Les radios s’entichent immédiatement du premier single, « Respect » qui outre un message très dans l’air du temps (SOS Racisme est encore en vogue), montre une couleur musicale directement héritée de la Native Tongue Family new-yorkaise (A Tribe Called Quest, De La Soul, Jungle Brothers etc.).
Alliance Ethnik souffre de la traditionnelle dichotomie entre succès populaire et volonté de signer une musique digne.
D’ailleurs, quand certains reprochent au groupe ses tubes et cette attitude positive et fraîche qui serait incompatible avec des chantres des cités, Alliance Ethnik garde néanmoins une bonne image dans le milieu et le soutien indéfectible d’une partie de la presse spécialisée.
En moins d’un an, ils vendent près de 400 000 albums et plus de 700 000 singles (« Honesty & jalousie » a été un troisième hit de rang) et remportent la Victoire de la Musique 1996 de « Groupe de l'année ».Un petit tour et puis s'en vaAprès une tournée à guichets fermés d’une centaine de dates festives, le groupe se met un peu en marge.
K-Mel profite de son aura de star montante pour participer à quelques projets parallèles : il chante la chanson « Louled » qui figure au générique d’un film du comique Smaïn, puis enregistre « Parisien du Nord » avec Cheb Mami qui passe beaucoup en radio.
Crazy B renoue avec les compétitions et décroche un quatrième titre consécutif de vice champion du monde des DJ’s DMC.Après ce hiatus, le groupe file à Toulouse puis New York enregistrer un deuxième album, Fat Come Back, avec des invités de prestige (Gad Elmaleh, un quasi inconnu nommé Jamel Debbouze, Biz Markie, De La Soul, Common, ou encore Youssou N’Dour, qui partage avec eux le même management…).
Malgré une solide production (Prince Charles Alexander, qui aligne sur son CV aussi bien IAM que Notorious BIG) et une maturité certaine, la fièvre qui avait accompagné le premier opus est retombée.Alliance Ethnik se sépare peu après.
K-Mel sort en 2001 un album solo, Réflexions Vol 1.
L’insuccès flagrant empêche la venue d’un volume 2.
Il épouse par la suite la sprinteuse Muriel Hurtis, championne du monde et médaillée olympique.
Faster Jay a monté un label et continue de produire de l’electro et du groove.
Quant à Crazy B, il connaît depuis le milieu des années 2000 un joli succès au sein de son groupe de DJs turntablists, Birdy Nam Nam.

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Morceaux populaires

Respect

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No Limites

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