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dEUS

Anvers, sur la rive droite de l'Escaut, n'est pas simplement la commune la plus peuplée de Belgique.
C'est également une pépinière de groupes de rock, où s'ébrouent, depuis la fin des années 80, dEUS et ses groupes satellites, fondés par d'anciens membres de celui-ci (Kiss My Jazz, Zita Swoon, ou Dead Man Ray).
On relève des preuves de l'existence de dEUS dès 1991, mais ce n'est alors qu'un groupe de reprises.
La première trace discographique de dEUS reste un EP de quatre titres (Zea, 1993) rassemblant l'auteur et compositeur Tom Barman au chant et à la guitare, le deuxième guitariste et chanteur (et peintre) Rudy Trouvé, le bassiste (et dessinateur) Stef Kamil Carlens, le violoniste Klaas Janzoons et le batteur Julles de Borgher.
Le nom du combo est choisi par goût pour une chanson des Sugarcubes (premier groupe de Björk).
Tous les musiciens sont issus de différentes entités et dEUS apparaît alors comme le super groupe de rock indépendant de la scène anversoise.
Déterminé à mener carrière, il se produit lors de concerts londoniens, ce qui attire immanquablement l'attention d'un label, Island Records en l'occurrence.
Art rock Le premier album du groupe (Worst Case Scenario, 1994), produit par le guitariste d'avant garde Pierre Vervloesem et le clarinettiste Peter Wermeersch et enregistré à Bruxelles, démontre le penchant des musiciens pour les oeuvres complètes de Frank Zappa et de Captain Beefheart, ainsi que pour le surréalisme, mais également la pop ou le jazz, ce qui rend, face à une synthèse protéiforme, délicate la tâche d'étiquetage des critiques.
Malgré le qualificatif d'« art rock », réfuté par le groupe, l'album se vend sur le marché européen à plus de cent cinquante mille exemplaires.
Tom Barman, en leader avisé d'à peine vingt-deux ans, dirige un ensemble survolté où se croisent guitares saturées, riffs saisissants et violon acéré.
En 1995, est proposé une nouvelle édition de ce premier disque, portant le même titre, mais riche d'une seule plage, suite de chansons qui n'appartiennent pas à la première version.
De plus, et la même année, dEUS enregistre un disque de collage (My Sister = My Clock), qui précède de peu le départ de Rudy Trouvé (qui fonde Kiss My Jazz, puis Dead Man Ray).
Il est remplacé par le guitariste écossais Craig Ward.
Et le disque reste comme un objet sonique non identifié.
Au mois de septembre 1996 est édité le deuxième album des Belges (In a Bar, Under the Sea), produit par Eric Drew Feldman (ancien bassiste et claviériste de Captain Beefheart) et enregistré à Bruxelles.
Une nouvelle fois, le disque est synonyme de départ, celui de Stef Kamil Carlens (qui ressuscite pour l'occasion Zita Swoon, puis le projet parallèle Moondog Jr.), remplacé par Danny « Cool Rocket » Mommens.
Moins enclin aux distorsions, l'album laisse entrapercevoir, sinon un apaisement, du moins un goût plus assumé pour une délicatesse pop, un penchant assumé pour le jazz et quelques instants de sérénité.
Idéal The Ideal Crash Au mois de mars 1999 sort The Ideal Crash (enregistré à Bruxelles et mixé à Londres), qui ouvre à la reconnaissance européenne, et dont l'édition est suivie de concerts en France, aux Pays-Bas ou encore au Portugal.
Le disque célèbre un équilibre enfin atteint entre la déraison des guitares et la rigueur des compositions, la pureté de certaines harmonies et le caractère grinçant d'autres climats, ainsi que la mise en veilleuse des tentations pour les jams expérimentales.
En 2002, le label propose un best-of de dEUS (No More Loud Music).
Le public averti considère alors que le groupe est mort et enterré.
Sieste En 2003, Tom Barman réalise son premier long-métrage, Any Way the Wind Blows, mosaïque de rencontres impressionnistes à travers le pays et couronné en Belgique de plusieurs prix, dont l'Award Joseph Plateau du cinéma belge de la meilleure actrice à Natali Broods, et celui de la musique à Barman.
Le groupe est alors annoncé par son leader comme en sommeil.
En 2004, Tom Barman enregistre par la suite en compagnie du pianiste Guy Van Nueten (qui a collaboré avec The Stands, protégés de Noel Gallagher d'Oasis) un album en public (Live, capté à Porto, Amsterdam, Londres, Dublin, Rotterdam et...
Anvers), où il interprète des chansons de son groupe, mais également des compositions de Serge Gainsbourg (« Le Poinçonneur des Lilas »), Joni Mitchell ou David Bowie.
Mais les disquaires ont surtout des nouvelles de dEUS, avec un nouveau single (« If You Don't Get What You Want ») et l'annonce de l'intégration d'un nouveau batteur (Stefan Misseghers, ancien du groupe electro-rock Soulwax).
Eveil En 2006, un nouvel album (Pocket Revolution), produit par le groupe et enregistré en Belgique, trahit un sempiternel et profond remodelage du groupe : Craig Ward (pour raisons de santé) et Danny Mommens (qui crée le groupe Vive la Fête) sont partis, remplacés par le bassiste Alan Gevaert et le guitariste Mauro Pawlowski (ancien des frénétiques Evil Superstars et aussi à l'aise avec de nombreux groupes comme The Love Substitutes que dans une carrière solo).
Le disque, trajectoire triomphale en Belgique, honnête succès en Europe et confidentialité récurrente aux États-Unis, où le groupe se produit devant de maigres assistances, bénéficie quelques mois plus tard d'une édition agrémentée de remixes (Pocket Revolution Burnt, assuré par le producteur britannique Jagz Kooner, qui a oeuvreé aux côtés de Massive Attack).
Il délivre surtout des climats crépusculaires, voire intimistes, tout à fait inédits.
Stabilité En 2007, Tom Barman, très concerné par la lutte contre l'extrême-droite, organise avec le chanteur Arno le festival musical 0110 (et des concerts simultanés à Charleroi, Bruxelles, Anvers et Gand) contre le racisme et pour la tolérance.
L'initiative mobilise une centaine d'artistes, rassemblent soixante-dix mille spectateurs et provoque, si l'on en croit les organisateurs, la défaite du parti d'extrême-droite Vlaams Belang, aux élections municipales d'Anvers.
C'est au mois d'avril 2008 (et, cette fois, sans changement de musiciens) qu'est proposé Vantage Point, enregistré dans les conditions du live dans leur bonne ville d'Anvers, produit par Dave McKracken (Depeche Mode) et marqué par l'influence de Radiohead ou, dans certains climats rampants, des ambiances chères au Pink Floyd.
Le cinquième album de dEUS est certifié Disque de platine en Belgique (50 000 exemplaires) et la tournée qui suit mène le groupe jusqu'à Moscou et s'achève en apothéose par une prestation au Forest National, plus grande salle de concert de Bruxelles, d'une capacité de huit mille places.
C'est dans la même formation que se présente le sixième album de la troupe de Tom Barman, Keep You Close, en septembre 2011.
Le groupe belge qui a pour l'occasion fait appel aux producteurs Dave Bottrill et Adam Noble accorde une place prépondérante à de subtils arrangements orchestraux.
A la grande surprise de ses fans, dEUS est de retour seulement quelques mois après pour Following Sea en juin 2012.
Autre surprise avec la présence d'un titre en français intitulé« Quatre mains » et à la diction très gainsbourienne.

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Morceaux populaires

Quatre Mains

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