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Trust

C’est en pleine punk attitude qu’en 1977 Bernard « Bernie » Bonvoisin (né le 9 juillet 1956 à Nanterre) – alors batteur d’occasion – rencontre le guitariste Norbert « Nono » Krief (né le 17 juillet 1956, et de retour d’un séjour de deux étés, comme musicien d’ambiance dans une base du club Méditerranée au Maroc).Premiers babilsAprès l’adjonction du bassiste Raymond Manna et du batteur Jean-Emile « Jeannot » Hanela (premier d’une série de frappeurs), ils fondent Trust.
Le groupe assure quelques premières parties (dont Bijou, à l’Olympia de Paris), s’appuyant sur un répertoire de reprises (AC/DC, Sex Pistols).Le premier 45-tours du groupe (« Prends pas ton flingue »/« Paris By Night », adaptation d’une chanson d’AC/DC), enregistré dans le même studio où les Rolling stones préparent leur album Some Girls, sort au mois de janvier 1978.
Les Français font à cette occasion la connaissance du chanteur d’AC/DC Bon Scott et du guitariste des Rolling Stones Keith Richards.Ne souhaitant pas se tirer une balle dans le pied (EMI a également sous contrat Téléphone), le label n’assure aucune promotion pour le disque, qui est un échec.
Mais l’amitié d’AC/DC permet à Trust de jouer en première partie des Australiens, devant des audiences importantes et de signer un nouveau contrat, avec CBS cette fois.Premier albumC’est en 1979 que le premier album du groupe (Trust) est enregistré, à l’occasion de séances londoniennes d’une quinzaine de jours.
La tournée en appui fonctionne sur le principe de la boule de neige et après des débuts timorés (une poignée de spectateurs à Roubaix) s’achève en apothéose à Pantin.
Le public est progressivement séduit par des textes revendicatifs, franchement libertaires et fustigeant l’extrême-droite, les travers du monde politique et les perversions du capitalisme.Bernie Bonvoisin, issu d’une famille ouvrière, n’a jamais fait mystère de ses convictions politiques de gauche.
Musicalement, Trust a souvent été qualifié de groupe hard rock doté d’un chanteur punk et on peut relever à maintes reprises des racines blues qui les rapprochent d’AC/DC.
Devant le succès naissant, Manna, accédant alors à la fonction de manager, est remplacé par Yves « Vivi » Brusco.Le 24 janvier 1980, ils offrent un concert aux détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Au mois de février, alors que Trust se trouve de nouveau à Londres pour travailler sur un deuxième album, Bon Scott à ses côtés, œuvrant quant à lui sur l’adaptation en anglais des chansons du groupe, ce dernier décède à l’issue d’une nuit d’ivresse.Premier hymneC’est au mois de mai 1980 qu’est édité l’album Répression : le single « Antisocial » allume le dernier étage de la fusée Trust en route pour la gloire et le groupe se produit triomphalement au festival de Reading, tout en rendant plusieurs municipalités françaises craintives, par rapport à d’éventuels débordements de leur public.Au mois d’octobre 1981 est proposé le troisième disque du groupe (Marche ou Crève), qui permet de faire la connaissance d’un nouveau guitariste (Moho) et d’un nouveau batteur (Michael Henry « Nicko » McBrain).
Ce dernier, né le 5 juin 1952, rallie ensuite Iron Maiden.
Trust connaît alors une tournée allemande couronnée de succès, mais décide malencontreusement de se cantonner à l’Hexagone (alors que les Etats-Unis lui tendent les bras… mais ils refusent d’accompagner Judas Priest en tournée…).
Un décorum grandiose (un bulldozer campe sur scène) grève le budget des différents concerts.Premières dissensionsAu mois de septembre 1983, les finances du groupe sont au plus mal, après l’enregistrement (qui aura nécessité six mois de studio), d’un nouvel album homonyme du groupe (également étiqueté Idéal ou Trust IV), produit par Andy Johns (qui a travaillé sur l’Exile on Main Street des Rolling Stones) et qui intègre le batteur Clive Burr, transfuge d’Iron Maiden.
Les deux groupes se sont ainsi échangé leur batteur en l’espace de quelques mois.Au mois d’août 1984, le cinquième album, intitulé rock’n’roll, accueille un nouveau batteur, Farid Medjane.
La tournée qui suit est celle des dissensions, pour des musiciens qui ne se croisent plus que sur scène.
Le 31 juillet 1985, Trust annonce la fin de l’aventure…Premières retrouvaillesEn 1986 sort le premier album solo de Bernie Bonvoisin, Couleur Passion… mais Trust retrouve force et vigueur au mois de septembre 1988 en première partie d’Iron Maiden et dans le cadre du festival Monsters of Rock, qui se déroule à Bercy.
Suivent un album commémoratif des retrouvailles, en public (Paris By Night), ainsi qu’un mini-album (En Attendant).
Ce disque, sorti sans le consentement du guitariste, provoque une deuxième séparation.
La même année, Anthrax rend hommage au groupe en enregistrant sa version– anglophone – d’« Antisocial », alors que Bernie Bonvoisin édite sa deuxième production en solo, En Avoir ou Pas.
En 1989, ce dernier incarne Castaing dans Hiver 54, l’Abbé Pierre, film de Denis Amar.Au mois d’octobre 1992, la tournée Répression dans l’Hexagone (1980) alimente un nouvel album, Live, qui devient Disque d’or.En 1993, un nouveau mini-album a les honneurs des presses : il s’agit de The Backsides, regroupant inédits, remixes, et faces B.
Edité à la même époque, Sors Pas Ton Flingue regroupe, quant à lui, les cinq premières chansons du groupe.
Quant à Bernie Bonvoisin, il propose son troisième album en nom propre, Etreinte Dangereuse, qui est affligé d’un échec retentissant.En 1994, Nono commercialise une méthode d’apprentissage de la guitare.
En 1995, on peut voir Bernie Bonvoisin dans La Haine, long métrage de Mathieu Kassovitz.
Le groupe, reformé (et incluant le bassiste David Jacob) enregistre l’album Europe et Haines (Disque d’or en octobre 1996) et offre un concert triomphal devant quarante mille personnes au Bol D’Or, compétition motocycliste, se déroulant sur le circuit de Nevers Magny-Cours.
La tournée qui suit voit le remplacement du batteur Nirox John par Hervé Koster.Premier filmLa tournée Insurrection dans l’Hexagone 1997 donne lieu à l’édition d’un album – audio et vidéo – intitulé A Live.
La même année, Bernie Bonvoisin met en scène une banlieue parisienne des années soixante-dix dans son premier long métrage, Les Démons de Jésus (avec Thierry Frémont, nominé aux Césars).Par la suite, Nono et David Jacob participent à l’album de Fred Bondin J’voudrais Voir les Îles, composent la musique du film de Martin Lamotte Ça reste entre nous (avec Catherine Frot, 1998), alors que Hervé Koster rejoint Yannick Noah et que Bernie Bonvoisin tourne un deuxième long métrage (Les grandes bouches, avec Gérard Darmont et sur les pas du dialoguiste Michel Audiard, 1999).Le nouvel album de Trust (Ni Dieu Ni Maître, avril 2000) est source de nouveaux conflits entre Nono et Bonvoisin, ce dernier obtenant le retrait de la vente du disque.
En 2002, le nouveau film de Bernie Bonvoisin, Blanche, qui se déroule au XVIIème siècle, ne recueille pas le succès escompté.
En 2003, celui-ci édite un premier texte bref, Vous êtes faite de peines étranges.Mouvement éternelGrâce à l’action bienfaisante de quelques messieurs bons offices, les deux leaders de Trust, augmentés du bassiste Vivi, du batteur Farid Medjane et d’Izo Diop à la deuxième guitare, se produisent de nouveau sur scène en 2006, en vue de la préparation d’un nouvel album live (auquel s’ajoute un DVD, Campagne 2006 : Soulagez-Vous dans les Urnes !).
Désormais, Trust se produit en compagnie d’un DJ, qui agrémente de scratches nouvelles compositions et anciens morceaux et intègre le bassiste Izo (transfuge des Rita Mitsouko), Vivi retrouvant encore une fois la guitare.La même année est publié un nouveau roman de Bernie Bonvoisin, Chaque homme a la capacité d’être un bourreau… ou au moins son complice.
En 2007, un nouveau roman intitulé Sirop d’la Rue, paraît, nimbé du parfum de la banlieue rouge.
Puis l’Olympia (en trentième anniversaire des débuts), puis projet de tournée, puis séances d’enregistrement d’un nouvel album (13 à Table), puis…

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Morceaux populaires

Antisocial

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