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Nickelback

Constitué au milieu des années 1990, Nickelback voit le jour dans l'état de l'Alberta, au Canada, à quelques miles de Calgary.
Formé des deux frères Kroeger (Chad, chanteur et guitariste; Mike, bassiste) , Ryan Vikedal (batteur) et du guitariste Ryan Peake, le groupe s'inspire tout d'abord des grands groupes de métal du moment (Metallica...), mais aussi de la scène alternative d'Amérique du Nord (Nirvana, Soundgarden) pour donner corps à ses premières compositions.
Si les débuts sont difficiles, obligeant les membres du quatuor à multiplier les petits boulots, le groupe réussit, avec l'aide du label Roadrunner (une filiale d'EMI Music) à auto-financer en 1996 un premier album, Curb.
Un opus entièrement dédié à l'un des meilleurs amis de Chad, décédé dans un accident de voiture après avoir mené une vie plus que dissolue.
Ainsi, les titres «Pusher», «Fly» ou «Falls Back On» sont directement inspirés des expériences malheureuses de ce dernier avec la drogue.
Petit succès pour l'album, qui permet à Nickelback d'émerger sur une scène métal canadienne pourtant bien encombrée.
En 1998, EMI renouvelle sa confiance au groupe pour la sortie de The State, leur deuxième album, qui se retrouve deux ans plus tard dans les bacs américains; la maison de disque, après quelques tournées locales jugées satisfaisantes, estime que Nickelback dispose du potentiel suffisant pour tenter une sortie aux Etats-Unis.
Le pari est réussi et bientôt, les teens américains se mettent eux aussi à pogoter furieusement au son de «Old Enough» ou «Leader Men».
Un son rageur et énervé qui séduit l'année suivant le public européen, particulièrement le monde anglo-saxon et scandinave, toujours davantage amateurs de métal que leurs homologues latins et slaves.
Si Nickelback reste encore connoté «underground», son troisième album,Silver Side Up et particulièrement le simple « How You Remind Me» cassent la baraque et se retrouvent en tête des charts nord-américains.
Si le succès commercial est au rendez-vous, l'album est en revanche très mal jugé par la communauté des fans de métal qui n'apprécient pas le recentrage grand public de Nickelback.
Un festival de hard rock au Portugal voit d'ailleurs le groupe interrompre sa prestation scénique à cause des jets d'ustensiles divers et variés venant du public.
Si la pureté n'est plus au rendez-vous, Nickelback s'avère, en revanche, de plus en plus rentable, et séduit même Hollywood.
Ainsi, Sam Raimi contacte Chad Kroeger en 2001 pour la composition du titre «Hero», présent sur la bande originale du film Spiderman.
The Long Road, en 2003, voit Nickelback revenir vers un style pur dur que celui de Silver Side Up: le un groupe n'a - légitimement - plus envie de se faire accueillir par des jets de canettes sur scène.
Mais le changement le plus radical est l'éviction du batteur Ryan Vikedal et son remplacement par Daniel Adair.
Plus hard-rock que jamais, l'album permet à Nickelback de retrouver la ferveur et le respect des fans, tout en se vendant plus que bien.
Les fans de la première heure sont revenus et ceux qui avaient adhéré au style de Nickelback par le biais de «How You Remind Me» ne sont pas choqués par la transition musicale.
Le retour en grâce des Canadiens se fait donc sans douleur et sous les meilleurs auspices.
Le groupe, qui possède son propre studio d'enregistrement, procède à la composition d'un nouvel album après une tournée qui a presque duré deux ans.
All the Right Reasons est un succès immédiat dès sa sortie en 2005 et plusieurs morceaux, «Far Away», «Photograph», ou «Rockstar» se classent aux sommets des hit-parades.
Faisant de Nickelback l'un des groupes les plus éminents de la galaxie hard-rock et post-grunge, All the Right Reasons est l'une des meilleures ventes d'album de l'année 2005 et rafle plusieurs Awards décernés par la profession et les maisons de disques.
Une longue et fastidieuse tournée s'ensuit encore et ce n'est qu'à la fin de 2007 que le quatuor canadien s'attelle à un nouveau projet musical, avec l'aide du producteur Robert John «Mutt» Lange qui a officié dans le passé au service de groupes tels qu'AC/DC ou Def Leppard.
Doté d'une stratégie marketing poussée à son paroxysme (association avec le géant de la grande distribution Wal-Mart et le site musical iTunes), l'album Dark Horse est lancé par les titres «Gotta Be Somebody» et «Something In Your Mouth», massivement diffusés à la radio, sur les ondes et bien évidemment sur internet.
Conçu pour cartonner, Dark Horse intronise également le batteur Daniel Adair comme membre à plein temps de Nickelback.
Coachée d'une main de fer par Chad Kroeger, véritable chef d'entreprise aux méthodes musclées (il gère les contrats de Nickelback), la petite PME de l'Alberta est devenue une multinationale qui gagne.
En 2011, Here and Now ne remet en cause une formule bien rodée.
Malgré des critiques de plus en plus audibles sur le manque de renouvellement musical de la part de Nickelback, Here and Now réussit l'habituelle moisson de disques de platine.
Trois ans plus tard, No Fixed Adress ne semble pas vouloir remettre en cause l'ordre établi.

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Morceaux populaires

Far Away

2

Never Gonna Be Alone

2

Someday

1

If Everyone Cared

1

Rock Star

1

I'd Come For You

1

Trying Not To Love You

1