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Ray Barretto

Ray Barretto est né le 29 avril 1929 à Brooklyn (New York).
Descendant d'une famille porto-ricaine émigrée aux États-Unis, sa passion pour les percussions lui vient des batteurs de jazz (Chano Pozo, Max Roach, Art Blakey...) et des orchestres de Duke Ellington et de Count Basie qu'il écoute frénétiquement.
Après des années de jeunesse passées à Harlem et dans le Bronx, le jeune musicien effectue son service à Munich où il continue de jouer dans les clubs.
À son retour à New York en 1949, il remplace Mongo Santamaria dans l'orchestre de Tito Puente pendant quatre ans et fait connaissance avec le gratin de la scène jazz qui l'invite à jammer sur scène ou jouer en studio.
Après quelques séances, Ray Barretto fait ses débuts en leader et enregistre pour Riverside.
Ses premiers albums tels Barretto Para Bailar (1961) ou Charanga Moderna (1962) mettent à l'honneur les percussions cubaines qui épicent le jazz de nouveaux rythmes.
En 1963, son morceau « El Watusi » pour le label Tico embrase les pistes du monde entier et lance les danses watusi et boogaloo : ce hit latin jazz est le premier à se classer au Billboard.
Alors que les rythmes latino secouent le jazz, Ray Barretto multiplie les séances pour de grands noms comme Gene Ammons, Julian « Cannonball » Adderley, Dizzy Gillespie, Kenny Burrell, Lou Donaldson, Red Garland, Cal Tjader, Freddie Hubbard ou Wes Montgomery et signe avec United Artists (Senor 007) puis Fania (Latino Con Soul).
Après la sortie de l'album de fusion salsa, soul et funk Acid en 1968, Barretto participe à la formation du Fania All-Stars avec Johnny Pacheco, Willie Colon, Hector Lavoe, Tito Puente et Eddie Palmieri.
Cette association perdure jusqu'en 1994 au gré des sorties du collectif dirigé par Pacheco et son associé Jerry Masucci.
Devenu une éminence de la salsa et du latin jazz, le roi des congas tourne autour du monde et enregistre pour son compte ou des vedettes de la chanson et du rock, de Bette Midler, The Bee Gees et Average White Band aux Rolling Stones.
Ses albums Barretto Power, The Message (1972) et Indestructible (1973) connaissent un succès allant bien au-delà des amateurs du genre.
En grand meneur d'orchestre, il engage nombre de musiciens ou chanteurs comme Roberto Rodriguez (trompette), Adalberto Santiago, Tito Allen, Willie Colon et Hector Lavoe puis Ruben Blades (chant), Eddie Martinez, Luis Cruz (piano et arrangements), Oscar Hernandez (piano), Andy Gonzalez (basse), Johnny Rodriguez et Tony Fuentes (bongos).
Musicien ouvert et éclectique, Barretto nourrit ses albums de funk, de rock et parfois de synthétiseurs disco (Can You Feel It?, 1978) sans trop s'éloigner de la salsa dont il reste le maître.
Après un détour par Atlantic, le percussionniste incontournable signe l'album La Cuna (1979) pour CTI, avec Tito Puente, Joe Farrell et Charlie Palmieri.
En 1985, il participe à l'album anti-apartheid Sun City auprès des stars du rock.
Aux années quatre-vingt marquées par des albums faciles, des tournées et des masterclasses succèdent les honneurs : l'album Ritmo En El Corazon enregistré en 1990 avec Celia Cruz lui vaut un Grammy Award.
En 1992, Ray Barretto retourne à la salsa et au jazz latin avec le septette New World Spirit, une formation à géométrie variable comptant dans ses rangs Ray Vega, Adam Kolker, Jay Rodriguez, Alfredo Gonzales, Michael Philip Mossman, John Bailey John di Martino ou Joe Lovano.
l'accompagne sur les albums Ancestral Messages (1992), Taboo (1993), Contact ! (1997) et Portraits in Jazz and Clave (2000).
En 2001, Trancedance accueille le flûtiste James Moody, Los Papines et Johannes Wiedenmuler (basse).
La légende des percussions cubaines s'éteint le 17 février 2006 après une opération au centre médical d'Hackensack (New Jersey) après d'ultimes albums caractérisés par des ballades : Time Was - Time Is (2005) et le posthume Standards : Rican-Ditioned (2006).

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