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Take That

Au début des années 1980, le succès mondial des New Kids On The Block est une petite révolution dans le milieu de la musique: un groupe casté et formaté à l'extrême, composé de jeunes et beaux danseurs «cools à donf'», peut être générateur de millions de dollars en disques et en produits dérivés divers (posters, magazines, objets griffés, dessin animé...).
Cela n'a rien de spécialement étonnant sur le fond - le cas de The Monkees, vingt ans plus tôt, présentait déjà quelques similitudes - mais l'ampleur du phénomène en constitue la réelle nouveauté.
Une bonne idée n'étant, par nature, pas destinée à être perdue, d'autres producteurs à travers le monde entier, envisagent de lancer «leur» groupe de garçons.
L'un des premiers suiveurs en la matière, le britannique Nigel Martin-Smith envisage de monter un boys band 100% originaire du Royaume-Uni et entame une campagne de recrutement pour cela.
Très vite, Robbie Williams (le benjamin, âgé d'à peine 15 printemps au moment de son engagement), Gary Barlow, Mark Owen, Jason Orange et Howard Donald, cinq jeunes gens de Manchester à peine sortis de l'adolescence (l'âge moyen des membres est de 17 ans) et dotés d'une plastique avantageuse en plus de bonnes capacités pour le chant et la danse, sont retenus pour ce projet de groupe pop qui prend le nom de Take That et entame sa carrière en 1990.
Débutant sur la scène locale de Manchester, Take That provoque quelque émoi chez la jeunesse féminine du Nord de l'Angleterre, mais ne scandalise pas pour autant les parents: Martin-Smith oriente clairement son groupe vers un style pop, certes, mais chanté par des jeunes gens propres sur eux, fréquentables et bien élevés.
Si la population adolescente féminine est le coeur de cible, le rusé producteur n'a pas non plus oublié de faire tourner ses poulains dans plusieurs clubs gays, tant cette population est réputée prescriptrice d'opinion en termes de branchitude.
Le premier single de Take That est également calibré pour limiter les dégâts: «It Only Takes A Minute», originellement chanté par Tavares, fut un succès dans les années 1970.
Sa reprise par Take That vingt ans plus tard est très logiquement un carton, se classant à la septième position du Billboard britannique.
Le répertoire du boys band est alors quasi exclusivement composé de covers afin de maximiser les chances de réussite et la formule de Martin-Smith fonctionne.
Les adolescentes du Royaume-Uni tombent en pâmoison devant ces cinq beaux gosses dansants, et leurs homologues de toute l'Europe ne tardent pas à suivre.
Take That & Party, leur premier album, sort en 1992 et précède de peu une tournée à travers le Vieux Continent.
Mêlant le disco, l'eurodance (alors très en vogue) et la pop, Take That se taille un succès colossal, d'autant qu'à l'époque, leurs concurrents directs, les New Kids On The Block raccrochent les gants en 1994, offrant un boulevard au quintette britannique.
Maintenant que le style de Take That est lancé, Gary Barlow, compositeur et parolier à ses heures obtient de son producteur de composer l'essentiel des titres d'un deuxième album.
Bingo! Everything Changes devient immédiatement un énorme carton et se place en première place des hit-parades du Royaume-Uni, de même que la plupart des singles tirés de l'opus («Everything Changes», «Relight My Fire», «Babe» ou encore «Why Can't I Wake Up With You?»).
L'Allemagne, l'Italie, le Japon, la France et la Scandinavie s'arrachent les cinq Anglais et, même si les paroles sont légèrement plus explicites que sur le précédent album, les parents ne trouvent rien à redire devant les dizaines de posters qui commencent à être affichés dans les chambres de leurs filles.
En dépit de leurs coupes de cheveux de jeunes rebelles et de leurs airs exagérément sérieux, les membres de Take That sont l'exact opposé de l'autre grand groupe britannique, Oasis, qui, lui, exaspère les adultes autant qu'il séduit les teenagers.Cependant, l'aspect policé du quintet n'existe que dans les magazines et la promo du groupe, car, en interne, la réalité est bien différente.
Si Barlow se pose en Grand Manitou de fait du boys band, au moins l'un des membres commence à s'irriter devant ce leadership qui l'irrite.
Présenté comme le bad boydu groupe, Robbie Williams a en effet d'autres aspirations que d'être le sbire de Barlow; ses propres frasques commencent en outre à s'étaler en une d'une presse anglaise qui raffole de ce genre d'histoires sordides.
Alcool et drogue deviennent ses compagnons de route et le jeune homme, à peine majeur, multiplie les arrestations, les séjours dans les commissariats britanniques et les provocations à l'encontre des médias.
Une situation pas si embarrassante que ça pour Martin-Smith qui peut ainsi donner un petit côté trash à son groupe alors même que des dizaines d'autres boys bands bien proprets émergent sur la scène musicale.
En dépit des relations de plus en plus tendues de Williams avec les autres membres de Take That, ce dernier participe à l'enregistrement de leur troisième album, Never Forget, en 1995, dont la jaquette pastiche le célèbre visuel de Sgt.
Pepper's Lonely Hearts Club Band de The Beatles.
Cependant, Williams quitte le groupe aussitôt après, ne participant pas à la tournée de promotion qui suit la sortie du disque.
Les conditions de son départ sont d'ailleurs assez nébuleuses: démissionnaire ou renvoyé, «l'affaire Williams» fait couler beaucoup d'encre chez les journalistes spécialisés et encore plus de larmes chez les midinettes qui regrettent la perte de leur bad guy préféré.
Le départ de Robbie Williams, son absence pendant la tournée Never Forget Tour 1995 et la multiplication des boys band sont cependant annonciateurs d'une fin rapide pour Take That, submergé par ces marées de clones que sont MN8, Boyzone, East 17, Worlds Apart ou Backstreet Boys qui déferlent par tombereaux entiers chez les disquaires et dans les coeurs des adolescentes.
En outre, les filles s'y mettent également puisque, Spice Girls en tête, les girls bands commencent également à occuper un marché qui n'est pas extensible à l'infini.
Pour achever le tout, le départ de Williams et le début de sa carrière solo (après un procès contre EMI Music) donnent quelques idées de liberté aux quatre derniers membres de Take That.
En 1996, lors d'une conférence de presse, le groupe annonce sa dissolution et la fin de ses activités artistiques.Les quelques années qui suivent ne sont pas forcément faciles pour les anciens Take That.
Alors que Williams, débarrassé de ses soucis de drogue et d'alcool, voit sa carrière décoller pour atteindre les sommets, celle de ses anciens collègues, elle, végète.
À l'exception de Barlow qui place plusieurs de ses titres solos dans les charts, les tentatives des autres sont des échecs cuisants.
Si Orange choisit de reprendre ses études de psychologie après une éphémère carrière de DJ, c'est derrière les platines que Donald connaît une seconde vie artistique.
Quant à Owen, s'il vivote quelques années en tant que chanteur, c'est grâce à l'émission de télé-réalité Celebrity Big Brother qu'il parvient à ne pas se faire complètement oublier du public.
Lorsqu'en 2005, leur maison de disques décide de sortir une compilation des années Take That, Martin-Smith demande aux quatre anciens boys d'enregistrer un titre supplémentaire en guise de bonus au disque, «Today I've Lost You».
A la surprise générale, c'est un succès et le single se classe parmi les meilleures ventes de disques du moment (dépassant même Robbie Williams au passage) La tentation de reformer le groupe pour une tournée spéciale surfant sur la nostalgie du public.
Tentation si grande que le quatuor y cède.
Williams, contacté un temps, décline l'offre et c'est donc à quatre que Take That nouvellement refondé part sur les routes de Grande Bretagne pour un Ultimate Tour aux côtés de Lulu, de The Sugababes ou de Beverley Knight.
Là encore, le succès est au rendez vous et les filles toujours aussi hystériques.
Take That est revenu par la grande porte, convainquant les producteurs et les interprètes que cet «Ultimate» Tourn'est en fait que le début d'un renouveau de la carrière du quatuor.
Repartant en studio dans la foulée, Take That sort en 2006 un album inédit, Beautiful World, qui s'écoule à plus de deux millions et demi d'exemplaires à travers tout le Royaume Uni.
Retour en grâce pour le boys band qui, au passage, élimine de son répertoire les références à une eurodance un peu datée pour y substituer des rythmiques pop et soul.
Récompensé par plusieurs Awards, Beautiful World n'est pas qu'un one-shot pour Take That, bien décidé à faire durer ce come-back en sortant un deuxième album, The Circus, en 2008.
Un album dont le premier single «Greatest Days» se hisse en première place des hit-parades quelques semaines seulement après sa sortie.
Take That n'en reste pas là car à la grande surprise de tous, le leader historique Robbie Williams fait son retour au sein du groupe.
L'album Progress sorti en grandes pompes le 22 novembre 2010 rafle la mise en devenant la plus forte vente de la décennie la semaine de sa sortie en Angleterre, avec un score de 600 000 disques écoulés.
Le nouveau single « The Flood » entre directement au sommet des charts.
Après une tournée elle aussi triomphale, Take That se met à nouveau en mode pause en octobre 2011.
Retourné à sa riche carrière personnelle, Robbie Williams annonce en avril 2014 qu'il ne participera pas au prochain album de Take That à cause de sa récente paternité.
En septembre, le groupe annonce que Jason Orange ne fait plus non plus partie du disque en cours d'enregistrement.
Devenu un trio, Take That sort III en décembre 2014.

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