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Jean-Pierre Mader est né le 21 juin 1955 à Toulouse (Haute-Garonne).Après des études spécialisées en informatique et un poste d'ingénieur, il préfère laisser libre cours à ses talents artistiques et un emploi de vendeur d'instruments insolites.
Il s'investit dans le groupe de rock Tangara en tant que bassiste, puis dans l'orchestre de bal Les Gaulois (dans lequel est passé un certain Francis Cabrel), et Johnny & Co.Idole du TopC'est la rencontre avec l'auteur-compositeur et producteur local Richard Seff qui détermine sa carrière solo.
Leur collaboration commence sur l'album Faux Coupable sorti en 1982.
Elle rapporte vite des fruits avec le suivant, Microclimats, duquel sont extraits les deux premiers tubes de Jean-Pierre Mader.
« Disparue » est n°18 du Top 50 fin 1984, suivi par « Macumba », glorieux n°3 au printemps 1985, et de « Un Pied devant l'autre », n°8 cet été-là.
Le dernier single, « Jalousie », est n°42 début 1986.Fort d'un tel succès, Jean-Pierre Mader sort le single « Obsession » et l'album Outsider en 1986, avec un retentissement moindre.
Le 45 tours « Outsider dans son coeur » effleure le Top d'un n°44.
Un Mader en Concert (live à l'Olympia) sort en 1987, assorti du single « Rêver plus beau ».
Le titre « En résumé...en conclusion », tiré de l'album Midi à Minuit (fin 1989) marque sa dernière apparition dans le classement des ventes (n°37).
En 1992, l'album J'aère ne recueille qu'un succès d'estime malgré le single « Ici ou ailleurs » et le duo « India Song » avec Véronique Rivière.Produtction et nostalgieDepuis, Jean-Pierre Mader est passé de l'autre côté de la console en produisant les albums d'Ute Lemper (Espace Indécent), Philippe Léotard, Michel Fugain (Plus Ca Va) ou Les Fabulous Trobadors (On the Linha Imaginot) pour Polydor.
Dans les années 2000, il contribue aux albums de Bernard Lavilliers, Christophe, Dick Annegarn, et produit l'album hommage à Serge Reggiani en 2003.La mise en place de la tournée RFM Party 80 en mars 2007 est pour Jean-Pierre Mader l'occasion de retrouver le public qui a toujours ses tubes sur les lèvres, et de s'offrir un beau frisson nostalgique.