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The Libertines

Avec le recul laissé par le temps, chacun a pu se rendre compte de l'importance du groupe The Libertines, dont le parcours météorique n'aura laissé que deux albums et une poignée de singles, mais un héritage toujours vivace, à l'origine du punk revival dans les mois qui ont suivi sa séparation en 2004.
C'est en 1997 que Pete Doherty et Carl Barât se rencontrent, par le biais de la grande soeur du premier, Amy-Jo Doherty, co-locataire avec Barât d'un appartement situé à Richmond.
Partageant quelques affinités musicales, chacun abandonne ses études, Barât ses cours d'art dramatique à l'Université de Brunel à Uxbridge et Doherty son cursus de littérature anglaise à l'Université Queen Mary de Londres, pour unir leurs efforts et déménager vers Camden Road (Londres).
Décidés à former un groupe provisoirement nommé The Strand, ils engagent un certain Steve Bedlow.
A la recherche d'un nom plus évocateur, les musiciens choisissent The Libertines, en référence au libertinage et au Marquis de Sade, après avoir pensé à The Albions.
Avec le bassiste John Hassall mais sans batteur, le groupe donne quelques concerts et enregistre une maquette de trois titres au studio Odessa, appointant provisoirement un batteur vétéran Paul Dufour (54 ans!) pour la séance.
C'est lors d'un concert à Islington que The Libertines se fait remarquer par Roger Morton, un journaliste au New Musical Express qui les manage pendant six mois, sans résultat probant, laissant le poste en mars 2000 à Banny Pootschi, juriste de la maison d'édition Warner Chappell.
Ils enregistrent huit titres sur une maquette intitulée Legs 11.
Toujours sans engagement en décembre, Doherty et Barât virent toute l'équipe, sauf la manageuse qui dresse un plan de bataille.Afin de décrocher un contrat sur un label indépendant, Doherty et Barât engagent un batteur plus jeune, Gary Powell, et composent ce qui constituera le répertoire de leur premier album.
Le 1er octobre 2001, The Libertines passe une audition chez Rough Trade devant James Endeacott, renouvelée devant le boss Geoff Travis le 11 décembre.
L'affaire est conclue et consignée par contrat le 21 du mois.
Le bassiste Hassall est alors rappelé en vue des prochains enregistrements et concerts improvisés dans leur nouveau QG du 112a, Teesdale Street («The Albion Rooms»).
Après quelques premières parties pour The Strokes et The Vines, le quatuor sort son premier 45-tours «What A Waster / Get Along», produit par l'ex-Suede Bernard Butler, le 3 juin.
Il entre au Top 40 sans aucune promotion.
C'est dans des conditions houleuses qu'est enregistré le premier album Up the Bracket, confié aux bons soins de l'ex guitariste de The Clash, Mick Jones.
L'album, paru en octobre 2002 et contenant entre autres perles « Time for Heroes » et « Boys in the Band » reçoit les honneurs de la presse anglaise qui place The Libertines parmi les têtes d'affiche de l'année lors des référendums annuels.
Le groupe qui part en tournée américaine en mai 2003 se voit délesté de son turbulent leader qui préfère se produire seul dans la rue.
Il est alors remplacé par un proche sur la tournée européenne suivante, le temps de soigner sa dépendance aux drogues lors d'une cure de désintoxication.
A peine sorti, il forme Babyshambles pour quelques concerts, puis se fait arrêter pour le cambriolage de l'appartement de son ami Carl Barât.
Condamné à six mois de prison ferme, il effectue le tiers de la peine dans l'établissement de Wandsworth et en profite pour se réconcilier au parloir avec son acolyte.
Les deux frères ennemis décident alors de finaliser leurs nouvelles compositions dans un deuxième album toujours supervisé par Mick Jones, également chargé de séparer les deux leaders lorsqu'ils en viennent aux mains.
The Libertines sorti fin août 2004 avec une poignée de classiques comme « Can't Stand Me Now » (n°2), «What Became of the Likely Lads » (n°8) et « Don't Be Shy », est unanimement salué par la presse.
La joie est de courte durée puisque Pete Doherty, qui fait une rechute, est congédié du groupe jusqu'à ce qu'il s'acquitte d'une nouvelle cure de désintoxication.
Il est réintégré jusqu'au concert du 17 décembre à Paris lorsque Carl Barât déclare la fin de l'aventure The Libertines.
Cette annonce met un terme à l'une des plus belles et tumultueuses pages de l'histoire du rock anglais.
Pete Doherty se consacre alors à Babyshambles tout en continuant de faire les choux gras de la presse à scandale, tandis que Carl Barât forme Dirty Pretty Things.
Ils se retrouvent en avril 2007 pour un concert unique au Hackney Empire de Londres.
En octobre est publiée la compilation Time for Heroes: the Best of the Libertines.
Alors que les signes d'une éventuelle reformation deviennent plus qu'improbables, Pete Doherty publie son premier album solo Grace/Wastelands en mars 2009.
L'année suivante, The Libertines se reforme pour une poignée de festivals avant de se retrouver en studio au printemps 2015 pour l'enregistrement d'un troisième album inespéré, Anthems for Doomed Youth, réalisé pendant six semaines en Thaïlande avec le producteur Jake Gosling.

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Morceaux populaires

What Became Of The Likely Lads

4

Can't Stand Me Now

3