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Big Bill Broonzy

BiographieLa guitare est introduite aux États-Unis par les vaqueros mexicains venus travailler au Texas.
Elle devient très rapidement l’instrument de prédilection des musiciens et chanteurs de blues dans le courant du XIX siècle.
Né dans une famille nombreuse de paysans, le jeune William Lee Conley, dit plus tard Big Bill Broonzy, joue d’abord du violon et du banjo lors des mariages et des fêtes familiales.
Mais c’est en tant que guitariste qu’il commence sa carrière au milieu des années 1920 à Chicago, enregistrant ses premiers 78 tours en 1926.
Deux ans plus tard, il connaît son premier grand succès avec Big Bill Blues, qui lui assure une réputation qui durera jusqu’à sa mort.Il enregistre plus de 300 faces de disque en vedette et autant en qualité d’accompagnateur d’autres grands bluesmen (Washboard Sam, Jazz Gillum, Memphis Slim, entre autres).
Chanteur à la voix forte, claire et prenante, au ton déclamatoire, il est un guitariste complet, véloce et bondissant dont le style innovant sera abondamment imité.
Son immense talent et sa personnalité chaleureuse le rendent populaire auprès de la communauté noire de la ville de Chicago, pendant la période (1930-1942) qui représente l’âge d’or du Chicago blues.
Après la guerre, son style devient moins fruste, plus policé, urbain et électrifié.
Il est l’un des premiers bluesmen à venir en Europe et notamment en France (1951), et nul autre que lui n’aura eu plus d’importance pour la propagation du blues au moment où celui-ci semblait en voie de disparition.
Doté d’un remarquable sens commercial, il abandonne alors sa guitare électrique et sa section rythmique pour revenir à la formule soliste des origines et il est présenté comme « un laboureur noir du Sud » ou comme « le dernier des bluesmen vivants » interprétant les vieux chants folkloriques du Sud.
Dans le disque Hollerin’ and Cryin’ the Blues (enregistré en France), il chante le célèbre Baby please don't go, des « traditionnels » comme John Henry ou le « spiritual » Nobody Knows.
Figurent également des extraits d’un de ses concerts à la salle Pleyel avec la participation du grand pianiste Blind John Davis.Ce grand créateur du blues meurt en 1958 un peu oublié dans la Cité des vents (Chicago) mais salué par toute la presse dans une Europe qui s’est mise à l’heure du « blues revival »

cc-by-sa

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