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Barbara

BiographieNée dans le 17 arrondissement de Paris au 6, rue Brochant, Monique Serf passe dans ce quartier des Batignolles les premières années de sa vie en compagnie de ses parents, Jacques Serf, juif alsacien, et Esther Brodsky, de sa grand-mère russe et de son frère Jean, de deux ans son aîné.
Sa famille s’agrandit : une deuxième fille, Régine, naît à Roanne en 1938 et un deuxième garçon, Claude, voit le jour à Tarbes en 1942.Bien avant que la guerre n'éclate, sa jeunesse est marquée par des déménagements successifs.
De la rue Nollet à Paris en 1931 au 6, boulevard Gaston Crémieux à Marseille en 1937, ceux-ci redoubleront sous l’occupation nazie pour fuir la chasse faite aux Juifs par le gouvernement de Vichy.
S’y ajouteront les séparations pour déjouer les dénonciations.
À la fin de la guerre, les membres de la famille se retrouvent au Vésinet.Barbara aura à supporter le comportement incestueux de son père pendant son enfance.
Alors qu'elle a dix ans et demi, à Tarbes, son père abuse d'elle.
Sa jeunesse bascule soudain « dans l'horreur » d'où personne, pas même sa mère, ne tentera de la sauver.
Il recommence plusieurs fois, elle multiplie les fugues, en vain.
Un jour, en Bretagne, n'en pouvant plus, elle se précipite à la gendarmerie, où son père vient la chercher et laisse entendre qu'elle affabule.
L'affaire est classée.
Elle refusera d'évoquer le drame en public, sauf dans ses Mémoires.Premières vocalisesEn 1946, les Serf s’installent au 50 rue Vitruve, dans le 20 arrondissement.
Monique a seize ans.
L’été est assombri par la mort de la grand-mère.
Peu attirée par les études, elle ambitionne depuis longtemps de devenir pianiste et chanteuse.
Ses parents lui promettent de lui offrir des cours de chant.
Elle s’inscrit à ceux de Madame Dusséqué.
Sa vie en est changée.
Au bout de quelques leçons, son professeur la présente à Maître Paulet, enseignant au Conservatoire de Paris, qui la prend comme élève.Le n°50 rue VitruveDans le nouvel appartement, un piano loué par son père est installé ; Monique en joue d’instinct, sans prendre de leçons.
La jeune fille entre au Conservatoire comme auditrice mais au répertoire de chant classique, elle préfère celui de la chanson populaire.
Elle arrête les cours.En 1948, après avoir passé une audition au théâtre Mogador, elle est engagée comme mannequin-choriste dans l’opérette Violettes impériales.Un jour de 1949, son père abandonne soudainement le foyer, pour ne plus revenir ; et bientôt, dans la même année, la location du piano ne peut plus être honorée.
Contrainte de s’en séparer, elle vit un déchirement.La période belge : Monique Serf devient BarbaraVoulant à tout prix concrétiser son rêve, devenir « pianiste chantante », elle quitte Paris, en février 1950.
Grâce à l’argent prêté par une amie, elle se rend à Bruxelles chez un cousin, Sacha Piroutsky, qu’elle quitte au bout de deux mois car il devenait violent.
Sans ressources ni connaissances, la vie est difficile.
Au hasard d’une rencontre, elle rejoint une communauté d’artistes à Charleroi, qui se réunissent dans un local appelé la Mansarde.
Là, elle trouve de l’aide et commence à chanter dans des cabarets sous le nom de Barbara Brodi (inspiré du nom de sa grand-mère, Varvara Brodsky).
Son répertoire est constitué de chansons d’Édith Piaf, de Marianne Oswald, de Germaine Montero, de Juliette Gréco et de Jacques Brel.
Chaque fois le public la siffle copieusement.Fin 1951, elle retourne à Paris pour des auditions sans lendemain, dont une au cabaret La Fontaine des Quatre-Saisons dont la programmation est déjà faite et où on lui propose une place de plongeuse pour un an.
Elle peut toutefois y rencontrer et observer, sans jamais chanter, Boris Vian avec Henri Crolla et Louis Bessières ou encore Mouloudji.
Elle revient à Bruxelles où un ami du groupe de Charleroi lui donne l’occasion de chanter.
Elle est mise en relation avec Ethery Rouchadze, une pianiste géorgienne qui accepte de l’accompagner et auprès de qui elle se perfectionnera au piano.
Cette dernière lui présente Claude Sluys, jeune apprenti avocat.
Habitué des lieux de spectacles, il se pique d’écrire quelques chansons.
Fin 1952, il déniche le « théâtre du Cheval blanc » et use de ses relations pour y ouvrir un cabaret afin qu’elle s’y produise sous le nom de Barbara.Premiers succès, première télé, premiers enregistrementsLe « bouche à oreille » aidant, le succès ne se fait pas attendre, le mariage (avec Claude Sluys) non plus (31 octobre 1953) ni l’occasion d’enregistrer deux chansons chez Decca au début de l’année 1955 : Mon pot' le gitan et L'Œillet blanc, diffusées en 78 tours et 45 tours.En 1955, les époux se séparent.
À la fin de cette année-là, Barbara retourne à Paris où elle chante dans de petits cabarets : « La Rose rouge », en 1956, « Chez Moineau », en 1957, puis, en 1958, à « L’Écluse » où elle a déjà chanté pour de courts engagements.
En 1958, elle réussit à s’imposer, sous le surnom de « La Chanteuse de minuit », si bien que sa notoriété grandit et attire un public de fidèles, en particulier parmi les étudiants du Quartier latin.
C’est cependant bien sous le nom de Barbara qu’elle effectue son premier passage à la télévision le 12 juillet 1958, sur l’unique chaîne de la RTF, dans l’émission Cabaret du Soir, où la présentatrice la compare à Yvette Guilbert et lui assure « qu’elle deviendra certainement une grande vedette ».À cette époque, elle commence à écrire.
Remarquée et engagée par Pathé Marconi, elle enregistre (sous le label « La Voix de son Maître ») son premier disque 45 tours 4 titres, La Chanteuse de minuit, avec deux de ses propres chansons : J’ai troqué et J’ai tué l’amour, et au printemps 1959, son premier 33 tours (Barbara à L’Écluse).En décembre 1959, apprenant que son père, qui avait fui sur les routes pour noyer son crime dans le vagabondage et la déchéance, est mourant et la réclame auprès de lui à Nantes, elle se précipite à son chevet.
Malheureusement, elle arrive trop tard pour recueillir son mea culpa et lui accorder son pardon.
À la vue de son corps, à la morgue, ses sentiments oscillent entre fascination, panique, mépris, haine, d'une part, et un immense désespoir d'autre part.
Au lendemain de l’enterrement, elle commence l’écriture de la chanson Nantes, qu’elle terminera quelques heures avant son passage au théâtre des Capucines le 5 novembre 1963 ; ce sera l'une de ses plus grandes chansons.En 1960, elle change de maison de disques pour signer chez Odéon.
Elle enregistre Barbara chante Brassens et Barbara chante Jacques Brel : le premier de ces albums est couronné par l’Académie Charles-Cros dans la catégorie « Meilleure interprète ».La période parisienneEn 1961, elle décroche un tour de chant du 9 au 20 février, en première partie de Félix Marten à Bobino, dans le quartier du Montparnasse.
Sa performance fut peu appréciée, sa présentation jugée austère, à l’évidence pas encore prête pour les grandes scènes.
Loin de se décourager, elle reprend ses récitals à « L’Écluse ».Deux années plus tard, les mardis de novembre et décembre 1963, au théâtre des Capucines, elle retient et captive l’attention avec un répertoire nouveau comprenant deux de ses chansons : Dis, quand reviendras-tu ? et Nantes.
Le succès est tel que la maison Philips lui signe un contrat.
Séduit, Georges Brassens lui propose la première partie de son prochain spectacle à Bobino.En attendant, le 4 juillet 1964, elle se rend sans enthousiasme en Allemagne de l'Ouest en réponse à l’invitation de Hans-Gunther Klein, directeur du Junges Theater (de) de la ville universitaire de Göttingen.
Agréablement surprise et touchée par l’accueil chaleureux qu’elle reçoit, elle prolonge son séjour d’une semaine.
L'avant-veille de son départ, elle offre au public la chanson Göttingen, qu’elle a écrite d’un trait dans les jardins du théâtre.
En mai 1967, elle sera à Hambourg pour l’enregistrer, avec neuf autres titres, traduits en allemand, pour le 33 tours Barbara Singt Barbara, et retournera chanter à Göttingen le 4 octobre.
Quand l'amitié franco-allemande sera à l'ordre du jour dans les années 1980, les hommes politiques se saisiront de la chanson pour promouvoir cette nouvelle politique.
En 1988, Barbara recevra la Médaille d’honneur de Göttingen et l'ordre du Mérite fédéral.
En 1992, à la veille d'un référendum, François Mitterrand choisira ce titre pour terminer un entretien télévisé.
En 2002, Xavier Darcos, alors ministre délégué à l’enseignement scolaire, inscrira cette chanson aux programmes officiels des classes de l'école primaire : la chanson sera reprise dans les écoles en 2003 à l'occasion de la commémoration du quarantième anniversaire du traité d'amitié franco-allemand dit traité de l'Élysée.Comme convenu, elle chante à Bobino avec Georges Brassens en « vedette » du 21 octobre au 9 novembre 1964.
Le public est conquis et les critiques sont unanimes pour saluer sa prestation.
Paris-presse-L’Intransigeant écrit qu’elle « fait presque oublier Brassens », L'Humanité : « Un faux pas de Brassens, une prouesse de Barbara. » Elle quittera Paris pour s’installer à Précy-sur-Marne, en Seine-et-Marne.Le 14 mars 1965, son premier album Philips Barbara chante Barbara est distribué.
Il obtient le prix de l’Académie Charles-Cros et un réel succès commercial ; Lors de la cérémonie, au Palais d’Orsay, Barbara déchira son prix en quatre pour le distribuer aux techniciens, en marque de sa gratitude.La même année, elle obtient un grand succès à Bobino.
Le 15 septembre, jour de la première, France Inter organise une journée Barbara sur ses ondes.
La chanteuse est si profondément marquée par cette première qu’elle l'immortalise peu après dans l’une de ses plus grandes chansons : Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous.En 1967, elle écrit avec Georges Moustaki, La Dame brune, chanson d'amour qu'ils interprètent en duo.
Elle dira à son sujet: « Moustaki, c'est ma tendresse ».Le 6 novembre 1967, alors en tournée en Italie, elle apprend la mort de sa mère.En février 1969, Barbara est à l’Olympia.
À la fin de la dernière représentation, à la stupeur générale, elle annonce qu’elle arrête le tour de chant.
Toutefois, elle respecte ses engagements passés jusqu’en 1971.On la retrouve, début 1970, au théâtre de la Renaissance dans Madame, une pièce musicale écrite par Rémo Forlani et dont elle signe la musique.
Un rocking-chair se trouve pour la première fois sur la scène ; il la suivra désormais dans tous ses tours de chant.
Elle interprète une « tenancière de lupanar en Afrique ».
Madame est un échec, mais Barbara remet rapidement le « pied à l’étrier » grâce au succès de l’album studio L’Aigle noir, dont la chanson éponyme est l’un des plus gros succès discographiques de l’année.
Barbara a dit de cette chanson qu'elle l'avait rêvée, « un rêve plus beau que la chanson elle-même », jusqu'au jour où elle révèle dans ses mémoires (publiées en 1998), que L'Aigle noir est la métaphore des plus tristes souvenirs de son enfance.En février 1972, Barbara est avec son ami Jacques Brel, à l'affiche de Franz.
Elle joue Léonie, femme laide, incapable de vivre l’amour dont elle rêve.
Ce premier film réalisé par le chanteur obtient peu de succès.Deux ans plus tard, elle joue une diva délaissée dans le film L'Oiseau rare, réalisé par Jean-Claude Brialy.Le danseur et chorégraphe Maurice Béjart, qui appréciait Barbara énormément, la fait tourner dans Je suis né à Venise.
Dans ce film, qui ne sera diffusé qu’à la télévision, Barbara tient deux rôles : celui d'une chanteuse (elle interprète trois titres : L’Amour magicien, L’Homme en habit rouge et La Mort) et celui de la Dame de la nuit.Sa carrière musicale demeure active dans les années 1970 : on la voit à la télévision, en 1972, interpréter un duo avec Johnny Hallyday, Toi mon ombre, toi ma lumière (une création originale restée inédite sur disque).
Elle tourne au Japon, au Canada, en Belgique, en Israël, aux Pays-Bas et en Suisse.
Par décision, elle interrompt néanmoins ses apparitions audiovisuelles à partir de 1974.
À partir de cette période, où elle se fixe également à Précy-sur-Marne, ses textes et ses choix musicaux évoluent en profondeur et ses concerts en 1974, 1975 et 1978 accueillent de nouveaux titres importants.La chanson de 1974 L’homme en habit rouge évoque le souvenir de sa liaison avec son parolier de l’album La Louve, François Wertheimer, auquel Barbara avait offert le parfum « Habit rouge » de Guerlain.En 1975-1976, elle a une aventure avec le comédien Pierre Arditi, de 14 ans son cadet.
Celui-ci se souvient d'avoir été comme « un adolescent énamouré » dans une liaison qu'il décrit comme « pas très longue mais marquante ».
Après leur séparation, ils sont restés très bons amis.Son album Seule est l’une des meilleures ventes de 1981.
Son plus grand succès sur scène est celui qu’elle présente la même année à l’hippodrome de Pantin (emplacement actuel du Zénith de Paris).
Elle offre là bien plus que de simples concerts, ses représentations sont de véritables messes dont les rappels ininterrompus se prolongent jusque tard dans la nuit.
Elle interprétera notamment Regarde, chanson pleine d'émotions qu'elle composa et chanta pour la campagne présidentielle de François Mitterrand à partir du 8 avril 1981.
C’est lors de ce spectacle phare que la voix de la chanteuse, pour la première fois, et irrémédiablement, se brise.
Si au départ elle s'en affolle, par la suite elle ne cherchera pas à le cacher mais saura au contraire se servir de cette voix, désormais « au crépuscule », pour renforcer l’aspect dramatique et authentique de son interprétation.Se renouvelant sans cesse, la chanteuse continue d’attirer un public très jeune.
L’année suivante, on lui décerne le Grand Prix National de la Chanson en reconnaissance de sa contribution à la culture française.
Par ailleurs, elle développe une relation de travail et d’amitié avec la vedette cinématographique montante Gérard Depardieu et son épouse Élisabeth.En 1985, elle coécrit avec Luc Plamondon la musique et le texte de la pièce Lily Passion, où elle joue et chante avec Depardieu.
Sorte d’autobiographie romancée, c’est l’histoire d’une chanteuse qui voue toute sa vie à son public.
La première représentation a lieu au Zénith de Paris, le 21 janvier 1986.
L’été venu, elle est invitée sur la scène du Metropolitan Opera de New York pour un Gala Performance, donné le 8 juillet.
Elle accompagne au piano le danseur étoile Mikhaïl Barychnikov qui danse sur deux de ses chansons (Pierre et Le Mal de vivre).À cette période, elle s'investit dans la collecte de fonds pour le traitement du sida.
Elle rend visite aux malades dans les hôpitaux et dans les prisons.
Lors de ses concerts, elle met des corbeilles de préservatifs à la disposition des personnes venues l’écouter ; engagement dont témoignera artistiquement le titre Sid’amour à mort.En 1988, elle est faite chevalier de la Légion d’honneur par le Président François Mitterrand.En 1991, elle enregistre Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke pour les Éditions Claudine Ducaté.
Elle dédicacera cet enregistrement dans une librairie parisienne, la même année.En novembre/décembre 1993, Barbara est à nouveau sur la scène parisienne du théâtre du Châtelet.
C’est alors que des problèmes de santé la contraignent à interrompre les représentations.
Après quelques jours de repos, elle retrouve son public, le temps d’enregistrer le spectacle, puis renonce à poursuivre et annule les dernières représentations.En 1994, elle est meilleure interprète aux Victoires de la musique.
Suit une tournée.
Son ultime apparition sur scène aura lieu le soir du samedi 26 mars 1994 au Centre de congrès Vinci de la ville de Tours.Après 16 années passées loin des studios, elle enregistre douze nouvelles chansons durant l'été 1996.
Pour ce disque, Jean-Louis Aubert signe le texte Vivant poème et Guillaume Depardieu celui de À force de.
Sorti le 6 novembre, cet album sobrement intitulé Barbara, sera son chant du cygne.Mémoires inachevésMalade, elle consacre son temps à la rédaction de ses mémoires, interrompue par « un choc toxi-infectieux d'évolution foudroyante » le 24 novembre 1997.
Elle meurt à l’hôpital américain de Neuilly à l’âge de 67 ans.
Elle est enterrée trois jours plus tard en présence d’une foule de 2 000 personnes dans le carré juif (4 division) du cimetière de Bagneux, au sud de Paris.
Elle repose tout près de celle dont elle ne fit jamais le deuil, sa grand-mère Granny, « qui seule savait sécher ses larmes et recueillir, du bout des doigts très fins, son désespoir d'enfant ».En 1998, ses mémoires inachevés sont publiés chez Fayard, sous le titre « Il était un piano noir… ».
Elle y révèle l’inceste (page 25) :Deux ans plus tard, ses effets personnels sont vendus aux enchères malgré les efforts de ses admirateurs et amis pour préserver ce patrimoine dans un futur musée.Nombre de ses chansons sont devenues des classiques de la chanson française, notamment : Dis, quand reviendras-tu ?, Nantes, Au bois de Saint-Amand, Göttingen, La solitude, Une petite cantate, La Dame brune, L'Aigle noir, Marienbad, Ma plus belle histoire d’amour, Pierre, Le mal de vivre, Vienne, Drouot, Si la photo est bonne…Ses musiciensElle a toujours choisi avec soin ses partenaires musicaux, souvent issus du jazz et ce, dès les années 1960.
Un de ses premiers accordéonistes fut Joss Baselli.
Par son jeu discret, il a su donner aux musiques de Barbara une ambiance caractéristique.
Bien des années plus tard, Barbara confiera que le jeu de Joss lui a énormément apporté.
Elle lui en sera toujours reconnaissante.
On peut citer également Eddy Louiss, Maurice Vander, et plus récemment Michel Portal, puis Richard Galliano, Didier Lockwood, mais aussi des musiciens-chanteurs de talent comme Catherine Lara, qui composa les musiques des chansons Accident et Clair de nuit sur l’album Amours incestueuses en 1972, ou encore William Sheller, qui se chargea des orchestrations de l’album La Louve, l’année suivante.
Barbara fut d’ailleurs celle qui suggéra à ce dernier de faire de la scène.
Une de ses plus marquantes et durables collaborations fut celle de l’accordéoniste Roland Romanelli, lequel fut rejoint, pour le Récital Pantin 1981, par le pianiste Gérard Daguerre (qui l’accompagnera jusqu’à la fin).
La collaboration avec Roland Romanelli s’achève au moment de la création de Lily Passion avec Gérard Depardieu, et Gérard Daguerre devient alors le musicien de prédilection de Barbara.À l’occasion de son spectacle au Châtelet 1987, Barbara s’est entourée de trois nouveaux musiciens : Marcel Azzola, qui fut l’accordéoniste de Jacques Brel (le célèbre « Chauffe Marcel ! » de Vesoul), Michel Gaudry, contrebassiste de jazz ayant collaboré avec Barbara des années auparavant, et un petit nouveau, Jean-Louis Hennequin (appelé familièrement P’tit Louis par Barbara) qui sera désormais chargé, aux claviers, de la création sonore de ces univers si particuliers que Barbara affectionnait depuis toujours.
Les années 1990-1991 voient le percussionniste Mahut, le pianiste Marc Lerchs et l’accordéoniste Sergio Tomassi rejoindre le petit groupe des musiciens d’élite ayant la chance de partager la scène avec Barbara, tandis que Jean-Louis Hennequin s’éloigne pour un temps.1993 voit la dernière apparition de Barbara sur la scène parisienne au Châtelet, Gérard Daguerre, Mahut, Jean-Louis Hennequin et Sergio Tomassi se trouvent réunis pour ce spectacle et pour la tournée qui suivra.Lors du dernier enregistrement en studio de Barbara, en 1996, la plupart de ses musiciens de prédilection sont là : de Eddy Louiss à Jean-Jacques Milteau, en passant par Richard Galliano, Didier Lockwood et les fidèles Gérard Daguerre, Jean-Louis Hennequin et Mahut.

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