A compter du 1er janvier 2020, Radionomy migrera vers la plateforme Shoutcast. Cette évolution s’inscrit dans la volonté du groupe de proposer à tous les producteurs de radios digitales de nouveaux outils professionnels pour mieux répondre à leur attente.
Shoutcast est depuis longtemps le leader mondial de la radio numérique. Il fournit des statistiques détaillées, et aide ses utilisateurs à développer leur audience. Plus d’un millier de partenaires relaient les stations de Shoutcast sur leurs applications et appareils connectés.
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Geoffrey Oryema
Geoffrey Oryema est né en Ouganda le 16 avril 1953 et grandit dans un milieu cultivé.
Il est très tôt initié à la musique traditionnelle par son père et découvre, à l'adolescence, le rock anglo-saxon (The Rolling Stones).
Ayant baigné dans le milieu de la scène et de la danse par sa mère, il s'adonne aussi authéâtre etécrit des pièces, qui portent les marques de sa fascination pour l'absurde d'un Bertold Brecht notamment.Geoffrey Oryema, contraint de quitter son pays dans lequel sévit le dictateur Idi Amin Dada, trouve d'emblée sa place dans le petit monde de la world music en France, où il s'installe en 1977.Il est repéré par le festival WOMAD organisé par Peter Gabriel, etsort son premier album en 1991, Exile, directement produit par Brian Eno sur le label Real World.Tournant le dos aux excès d'une production clinquante, il compose des univers fluides comme sur« Ye Ye Ye », choisi comme générique de l'émission TV Le Cercle de minuit.
Cette démarche annonce en France la vague acoustique de la musique africaine.En 1993, il s'associe avec le guitariste Jean-Pierre Alarcen et enrichit sa palette d'autres couleurs, optant pour des climats plus occidentalisés.
Le virage amorcé alors dans le magnifique Beat the Border (1994) et confirmé dans Night to Night (1997), album suivant où l'on croise Alain Souchon et Lokua Kanza, est confirmé et revendiqué avec Lost Spirit (2000), produit par Rupert Hine (Underworld, Brand New Heavies, Négresses Vertes).Geoffrey Oryema, qui avait quitté Real World, au concept trop étriqué pour ses envies d'espaces ouverts sur le monde de la musique pop anglo-saxonne, délaissaitalors presque complètement la langue atcholi et les instruments traditionnels comme le lukeme, piano à pouces, de son pays natal.Words, sorti en 2004, semble être un retour de l'artiste àcette tradition instrumentaletout en conservant des allurestrès pop.