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Staind

Staind, quatuor composé d'Aaron Lewis (guitare et chant), Mike Mushok (guitariste), Jon Wysocki (batteur) et Johnny April (basse) est représentatif de son époque.
Fans de ces nouveaux groupes propulsés sur le devant de la scène, les métalleux de Spingfield commencent à tourner dans les bars et les clubs de la Nouvelle-Angleterre en reprenant les grands standards de leurs idoles que sont KoRn, Rage Against The Machine, Pantera ou Sepultura.
Classique pour un jeune groupe qui débute, mais, en 1996, un premier album quasiment autoproduit et longtemps introuvable, Tormented (réédité en 2005), permet au groupe de se faire une petite réputation dans le milieu de la musique alternative tendance hardcore.
Clairement thrash, Tormented est le sésame qui permet à Staind de sortir de l'ombre et de se voir proposer l'animation de la première partie de Limp Bizkit en 1997, à la demande du leader Fred Durst.
Cette première collaboration ne s'arrête d'ailleurs pas là puisque le chanteur enregistre quelques titres en compagnie des métalleux du Massachusetts et prend en main leur coaching en les faisant signer chez Flip Records.
Metal hurlant Au contact de Limp Bizkit, le metal violent de Staind évolue vers un nouveau metal plus épuré n'hésitant pas à aller chercher son inspiration du côté du rap agressif, rappelant un peu les prestations vocales d'un Zack de la Rocha.
Dysfunction, en 1999, s'écoule à deux millions d'exemplaires et fait de Staind l'une des formations les plus prometteuses de la scène metal nord-américaine.
Porté par le single « Mudshovel », l'album et son succès permet au quatuor de Springfield de prendre un peu de champ avec Durst qui, de Pygmalion des débuts, commence à se transformer en petit tyran, régentant la vie du groupe comme s'il s'agissait de sa propriété privée.
S'ils restent cependant en bon terme avec Limp Bizkit (l'éviction de Fred Durst se fait en douceur) et continuent à assurer leurs premières parties, les membres de Staind évoluent vers un style plus personnel, plus grunge qu'auparavant.
Break the Cycle, en 2001 leur vaut la reconnaissance du magazine Rolling Stone, marchepied indispensable pour une reconnaissance internationale.
Près de sept millions de copies de l'album se vendent à travers le monde et plusieurs de leurs morceaux (« Outside », « It's Been Awhile »...) caracolent en tête des hits-parades.
Une grande tournée s'ensuit, pendant laquelle Staind profite de sa nouvelle notoriété pour définitivement couper les ponts avec Limp Bizkit.
Enfants du metal 14 Shades Of Grey, en 2003, s'avère un peu décevant et n'égale ni la qualité ni le triomphe de Dysfunction.
Moins travaillé et moins original que son prédécesseur, l'album se contente de copier/coller Dysfunction et le public ne s'y trompe pas.
S'ils font un bon accueil à des titres comme « Price to Play » ou « So Far Away » en tant que singles, les kids boudent cet album.
Mais s'il s'écoule peu (tout est relatif : deux millions d'exemplaires, tout de même) via le circuit conventionnel des disquaires, 14 Shades Of Grey se télécharge beaucoup et le groupe mise sur internet pour assurer sa promotion.
Le charismatique leader, Aaron Lewis, devient par ailleurs l'une des personnalités les plus en vue du monde du metal tant sa réelle présence scénique contribue à drainer un nombreux public, au premier rang duquel se trouvent de nombreuses jeunes hard-rockeuses, séduites par le guitariste au charme...
particulier.
Rock 'n' wrestling Chapter V sort en 2005, et, contre tout attente, est une véritable réussite tant le groupe a réussi à se renouveler et, sans se trahir, à revenir aux sources d'un metal bien lourd et bien pêchu, reprenant même « This Love » de Pantera en forme d'hommage des petits nouveaux aux prestigieux seniors.
« Right Here » se place en tête des charts dès les premiers jours de sa sortie.
Fans de catch, et plus particulièrement du lutteur (et écrivain) Mick Foley à qui ils avaient déjà rendu hommage dans 14 Shades Of Grey, les springfieldiens se produisent en ouverture de quelques grands matchs-exhibitions de la WWE, notamment aux côtés de The Edge, l'un des catcheurs les plus en vue, lors de la final du WWE Friday Night SmackDown, équivalent, en terme de notoriété, à l'ouverture du Superbowl Sunday pour les amateurs de football américain.
Leur tournée, qui les mène jusqu'en Australie, est un véritable triomphe.
Un héritage d'autant plus revendiqué avec The Singles 1996-2006, l'année suivante, album de reprises de quelques titres prestigieux d'Alice in Chains ou, plus étonnamment, Pink Floyd (« Comfortably Numb ») auxquels Staind adjoint quelques covers de ses propres titres jadis édités sur Tormented et devenus introuvables depuis.
Devenu désormais un groupe incontournable de la scène heavy metal, Staind repart en studio en 2008 pour accoucher de The Illusion Of Progress, album qui se hisse immédiatement aux sommets du Billboard quelques semaines à peine après sa sortie.
Septième album de Staind, Staind en 2011 devait à l'origine logiquement s'appeler Seven.Sans qu'il y ai de cause à effet, le batteur Jon Wysocki tire sa révérence peu après la sortie de Staind, et est remplacé pour la tournée qui suit par Will Hunt.
Staindmonte sans forcer sur la cinquième marche du Billboard, ce qui est toujours bon à prendre pour un album qui n'ajoute rien à la gloire du groupe.

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