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Lil' Jon

Jermaine Dupri, fameux producteur surdoué (Xscape, Lil' Bow Wow, Mariah Carey et tant d'autres, dont lui-même, rappeur occasionnel et par ailleurs fiancé à Janet Jackson) a découvert Lil Jon qu'il a aussitôt engagé, en 1993, dans son label So So Def pour produire, à la chaîne ou presque, de la bass music, cet avatar essentiellement rythmique et un peu primaire (il faut bien l'avouer) du hip-hop que nous connaissons et qui s'entend dans les clubs de strip-tease entre Miami et Atlanta.
Quelques années plus tard, ledit Lil Jon (né Jonathan Mortimer Smith le 27/1/1971 à Atlanta), est un des plus gros vendeurs de disques aux Etats-Unis, et le roi autoproclamé - et reconnu comme tel - du crunk.
Ancien DJ de club et de radio, Lil' Jon forme son groupe avec deux camarades en surcharge pondérale, Big Sam et Lil' Bo, dont le rôle consiste depuis lors à prendre des poses grotesques et hurler des refrains similaires aux délicats chants de supporters.
Car le crunk qui déferle sur l'Amérique vers 2002/2003 n'est rien d'autre qu'une version à peine remaniée de la fameuse bass music : du rap quasiment sans texte, juste des slogans, scandés sur des beats métalliques, de la pure musique de club, pour faire danser et boire (le terme « crunk » serait issu d'un mot-valise à partir de « crazy » et, justement, « drunk »).The crunk kingCe style musical très populaire, dont tout le monde, au début, se gaussait à New York et à Los Angeles, patries des rappeurs qui « disent » quelque chose, est fièrement défendu comme un particularisme local par les villes du sud ; aussi, la renommée de Lil Jon & the Eastside Boyz, à l'occasion de la sortie d'un premier album (Get Crunk, Who U Wit: Da Album, 1997), reste limitée géographiquement, même si le single « Who U Wit » commence à coloniser les clubs.
C'est un autre single, « Bia Bia », auquel participent Ludacris, Chyna White et Too Short, qui sert de déclencheur.
Il est tiré du deuxième album, Put Yo Hood Up, qui paraît en 2001.
Le crunk est mûr pour passer de style régional à phénomène national.
L'Amérique, post-11 septembre, a besoin d'oublier ses doutes, et quoi de plus adapté pour ce faire que cette musique, essentiellement festive, communautaire et décervelante ? Avec Kings of Crunk, son « chef d'oeuvre », Lil Jon devient une véritable star, un vrai personnage médiatique, toujours affublé de lunettes noires, tenant à la main sa pimp cup, ce gobelet médiéval orné de son nom en diamant, une tradition héritée des maquereaux de Chicago, la mâchoire également décorée de pierres et métaux précieux...
Le comique à succès Dave Chapelle en fait même un personnage récurent de son show télévisé.
Lil Jon surfe sur le succès en étant partout : il signe en 2004 le plus gros tube du moment, interprété par la star du R&B Usher (« Yeah! ») ; il produit à tour de bras, pour lui et pour les autres qui se pressent à sa porte.
Ciara, Petey Pablo, Ying Yang Twins décrochent des singles n°1 grâce à sa production calibrée pour les clubs.
Il apparaît dans un clip des néo-metalleux de Korn (« Twisted Transistor », 2005), lance la boisson énergétique Crunk Juice, apparaît dans des films comme Scary Movie 4 et dans des jeux vidéo, puis co-anime la version internationale de Pimp My Ride (émission de tuning) sur MTV...
Il vend des sonneries de téléphone par tombereaux sur son site Internet, sort un DVD porno et remixe à grand coût toutes les chansons qui nécessitent une pincée de crunk pour passer en club et en radio.
Lil Jon ambitionne avec son premier album sans The East Side Boyz, de marier crunk et rock.
Après une gestation difficile, Crunk Rock sort en 2010 et s'avère loin des intentions affichées.

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Morceaux populaires

Get Low

40

Damn!

31

What You Gon' Do (Jamaica Remix)

22

Yeah!

21

Get It While Its Hot - Nodesha

4