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Ride

Ride s’est formé sur les bancs du Banbury Art College d’Oxford.
Andy Bells, Mark Gardener et Laurence « Loz » Colbert y sont étudiants.
Steve Queralt est vendeur chez un disquaire à prix discount.
Au début, le groupe n’est composé que de Mark, Andy et Steve.
La batterie étant assurée par une boîte à rythme qui sera définitivement abandonnée avec l’arrivée de Loz.
Leurs premières répétitions ont lieu dans le garage de la mère de Loz.
En revenant d’une pause au pub, ils trouvent un billet d’humeur d’un voisin : « NOT TO DO THAT UGLY NOISE AGAIN ».
Les premiers encouragements d’un fan (sic).Ride est à contre courant des musiques qui inondent les clubs et les ondes.
« Quand nous avons commencé, le but était de se démarquer de la musique d’alors, qui fonçait tête baissée vers la dance et la techno » confiait Mark aux lecteurs des Inrockuptibles en mars 92.
Et ils trouvent la solution dans la saturation.
L’année qui suit, Ride écrit, compose et affine son style sur différentes scènes locales avant de jouer à la « Jericho Tavern », haut lieu de passage des groupes indépendants.
Alan McGee, patron du label Creation et figure emblématique du Rock indépendant britannique, suite à des propos très flatteurs sur ce nouveau groupe, assiste à leur concert lors du festival de Sheffield.
Il décide de prendre ces quatre jeunes gens sous son aile, avant qu’ils ne se fassentavaler tout crupar les majors, et leur fait signer leur premier contrat.Nos étudiants désertent rapidement les bancs de l’université pour les studios d’enregistrement où, en à peine 9 mois,de janvierà septembre 90,ils ne sortiront pas moins de 3 E.P :Ride, Play et Fall, tout en participantau festival de Reading.Ride s’est lancé à fond et donne toute son énergie dans l’enregistrement, comme le confiait Mark aux Inrockuptibles en novembre 90 « Le groupe est un véritable défouloir pour nous, nous essayons de ne rien retenir, de tout laisser sortir pêle-mêle ».
Voix éthérées surfant sur un mur de guitares saturées et minois de minets font qu’ils deviennent la coqueluche de la presse musicale anglaise.
Ils sont élus meilleur espoir de l’année par les lecteurs de Melody Maker.
Dans de telles conditions, le terrain est bien préparé pour la sortie de leur premier disque.
Nowhere, le célèbre album à la vague, déferle dans les bacs en octobre 1990.
Acclamé comme album du mois par bien des revues musicales, il est encore aujourd’hui, une référence incontournable du mouvementShoegazing avec « Loveless » de My Bloody Valentine.Début 91, la tournée commenceaux Etats-Unis en compagnie de Lush; à peine revenu, le groupe repart pour une série de concerts au Japon et en Australie qui s’achève en France.
Ride reprends la direction des studios.
En février 92 sort le single « Leave them all behind » qui est rapidement classé dans les charts et annonce la sortie, en mars 1992, du deuxième opus Going blank again.
Pour la deuxième fois, la production est confiée à Alan Moulder, gourou du mixage qui a collaboré avec Nine Inch Nails etThe Smashing Pumpkins.
Mais L’heure du repos n’a pas encore sonné,Ride reprend la route pour une tournée anglaise de plus d’un mois avant de s’envoler pour 6 semaines de concerts aux Etats-Unis.
La pression commence sérieusement à monter avec le rythme infernal des concerts qui s’enchaînent,la vie en tournée avec l’absence d'amies ou d'épouses,les rapports conflictuelsdifficiles à gérer lorsque l’on a à peine 20 ans...
Steve Queralt est à deux doigts de craquer et de faire ses valiseslorsque son amie donne naissance à leur fils Jamie alors que Ride joue à Seattle.C’est dans la quiétude d’un ancien manoir que Ride va se retrouver pour l’enregistrement de leur troisième album, Carnival of light,qui va marquer définitivement le tournant de leur carrière.
En effet, le son noisy avec des guitares saturées disparaitcomplètement.
C’est un album avec un son 60-70’s qui se rapproche plus des Byrds que de The Jesus & Mary Chain.
Il est le fruit d’une maturité et d’un enrichissement de l’écriture, comme le confiait Mark Gardener à Emmannuel Tellier des Inrockuptibles en mars 1994 en affirmant « Ces chansons sont plus riches car le spectre de nos influences s’est élargi.
Récemment, nous nous sommes tournés vers les songwriters, soudainement moins fascinés par des notions comme le son ou le nombre de guitares que par la pureté de l’écriture.
Andy et moi avons vécu cette révolution.
», et Andy Bells d'ajouter « Nous ne pouvions tout de même pas jouer à fond sur nos guitares éternellement.
Il faut savoir grandir.
».
La production est initialement confiée à George Drakoulias connu pour son travail avec The Black Croweset Primal Scream.
Mais celui-ci est trop occupé et limite son travail à « How does it feel to feel ? » une reprise du groupe Creation.
(Groupe Mod favori d’Alan McGee dont il a utilisé le nom pour son propre label : ndla).
Finalement, c’est John Leckie qui reprend le flambeau en attendant un hypothétique réveil des Stones Roses.
La saturation a été remplacée par des envolées d’orgues.
Le groupe s’est même offert les services du célèbre harmoniste Jon Lord de Deep Purple sur le titre « Moonlight Medecine ».Mais le changement d’orientation musicale est brutal ; l’album est boudé par certains fans de la première heure.
Et les ventes s’en font ressentir : le label Sire qui distribue l’album aux Etats-Unis annule la tournée.
L’ambiance est tendue entre Mark Gardener et Andy Bells.
Désormais, les compositions ne sont plus attribuées au groupe, mais à chacun de ses auteurs.
L’album apparaît d'ailleursquasiment divisé en deux parties.
C’est dans cette joviale ambiance que le groupe part en tournée accompagné pour la première fois d’un organiste : Nick Moorbath.
Une tournée en France, où leur public était acquis depuis longue date, un concert à Oxford à la « Jericho Tavern » quelques jours avant sa fermeture définitive, le remplacement au pied levé de Verve pour la première partie d’Oasis à Brighton, et il est déjà temps de préparer le quatrième album.Début 95, Ride s’enferme en studio avec une nouvelle approche plus conceptuelle de la réalisation de l’album.
A partir d’une simple ligne directrice, le groupe va directement élaborer chaque chanson, d’où un travail plus « live ».
C’est un album avec un son plus rock'n’roll, dont l’essentiel des morceaux ont été écrits et composés par Andy Bells.
Mark Gardener est le parent pauvre de l’album.
En août 95, pendant la session de mixage de l’album Mark annonce sa décision de quitter le groupe.
Celle-ci est gardée secrète jusqu’en décembre.
Le quatrième album Tarantula est dans les bacs en Mars 1996 et y restera très peu de temps.Après le split, Andy Bells, sous les conseils d’Alan McGee, forme rapidement un nouveau groupe : Hurricane #1.
Il enregistre deux albums sur le label Creation.
Andy décide de quitter le groupe suite aux ventes médiocres du dernier album.
Il part s’installer avec son épouse Idha en Suède afin de faire un break salvateur.
Oasis le contacte en 1999 pour prendre la place de Guigsy (Paul McGuigan) en tant que bassiste.Mark Gardener monte quelques projets éphémères de groupes et d’albums.
En 1997, il sort un single solo, « Magdalen Sky », avant de créer le groupe The Animalhouse avec Sam William et Loz.
Ils sortent l’album Ready to Receive en 2000 et splittent en 2001.
Depuis, Mark a entamé une carrière solo acoustique.
Il reprend des titres de Ride et ses compositions personnelles.
Il a effectué deux tournées, la première aux Etats-Unis au printemps 2003, seul avec sa guitare, et la deuxième en juin 2003, en Angleterre, soutenu par le groupe Goldrush.
Il autoproduit en 2006 un album teinté d’une pop aérienne fruit d’une maturité et de la richesse de ses expériences :These Beautiful Ghosts.Laurence « Loz » Colbert est batteur dans The Zimmermann, un groupe de reprise des standards de Bob Dylan.
Il est également professeur de batterie à la Drumtech Drum College de Londres.
En 2005, il est remarqué en concert derrière les fûts de Supergrass, puisqu’il remplace temporairement Danny Goffrey qui vient d’être papa.
Steve Querald vit avec sa famille à Oxford où il s’est a priori retiré de toute activité musicale.
Les membres du groupe se sont retrouvés en 2001 pour la préparation d’un coffret, triple CD, panorama de leur carrière.
A cette occasion, ils ont démenti toute volonté de se reformer.

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