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Babyface

Né en 1958 à Indianapolis, Kenneth Edmonds au milieu d’une fratrie de six enfants.
Parallèlement à une scolarité sans histoire, il s’attelle très jeune à la guitare et à la composition au sein de quelques groupes lycéens avant de rejoindre Manchild, combo de rhythm’n’blues qu’il intègre en 1977.
Un premier single, « Especially for You » se classe très honorablement dans les charts américains et la petite formation de l’Indiana commence à tourner à travers tous les Etats-Unis.Eclectique et pluridisciplinaire, Kenneth multiplie les expériences musicales et papillonne d’un groupe à l’autre pendant quelques années.
Évoluant comme guitariste pour le compte de Bootsy Collins, c’est à cette méga star du funk qu’il doit son surnom de Babyface du fait de sa bonne bouille d’éternel adolescent.
En 1981, invité à rejoindre The Deele, un groupe de l’Ohio, il y fait la connaissance d’Antonio Reid (futur producteur à succès de Janet Jackson, TLC, Usher, Outkast, Rihanna ou encore The Killers ou Fall Out Boy), avec lequel il se lie d’amitié.
The Deele, qui évolue dans un style funk/R&B, connaît son premier grand succès en 1984 avec « Body Talk », ou encore, quelques années plus tard avec l'album Eyes of a Stranger (1987), considéré aujourd’hui comme l’un des classiques du genre.Parallèlement, Babyface est sollicité par divers artistes comme compositeur.
Midnight Star, groupe-phare des années 1980, lui doit ainsi quelques titres de No Parking on the Dancefloor : un premier travail d’écriture pour autrui qui lui vaut d’être contacté par des stars internationales comme Whitney Houston, Paula Abdul ou Bobby Brown pour lesquels il compose, tout en poursuivant sa carrière de guitariste.New Jack SwingAssocié à Antonio Reid, vite surnommé « L.A.
» du fait de sa provenance (Los Angeles), Babyface fonde le label LaFace Records en 1989 afin d’exploiter au mieux son catalogue artistique.
S’ils ne parviennent pas, dans un premier temps à débaucher, quelques uns des grands noms pour lesquels Babyface a écrit dans le passé, les deux associés réalisent un coup de maître en lançant coup sur coup deux poulains d’envergure : la chanteuse de R&B Toni Braxton et le girls band TLC.Triomphe immédiat, les artistes produits par le duo font exploser tous les records de vente et l’argent coule à flot dans les caisses de LaFace Records, même si, déjà à l’époque, les connaisseurs dans le milieu du show business commencent à voir poindre les crocs du grand prédateur sur la bouille de bébé de Kenneth Edmonds.
TLC et Toni Braxton vendent en tout quinze millions d’albums à travers le monde et constituent les moteurs permettant de développer les activités artistiques de LaFace, attirant en son sein plusieurs grosses machines comme Jermaine Jackson, Society of Soul et surtout Whitney Houston, qui accepte que Babyface et L.A.
produisent son album I’m Your Baby Tonight, lequel se place n°1 au classement Billboard quelques semaines après sa sortie.Million Dollar BabyBabyface, cependant, ne se contente pas d’être un homme d’affaires au nez fin et continue sa propre carrière artistique, toujours dans le domaine du R&B.
Si ses premiers albums (Lovers, Tender Love et A Closer Look) s’étaient vendus très honorablement et lui avaient permis de démarrer les activités de LaFace Records, il passe à la vitesse supérieure en 1996 en adaptant à lui-même les recettes artistiques et mercantiles qui fonctionnent si bien pour d’autres.
The Day est un album de prestige qui voit les plus grandes voix de la soul, du R&B, du hip-hop et du funk venir accompagner le chanteur-producteur lors des séances d’enregistrement.Babyface s’offre ainsi les services de Mariah Carey, LL Cool J, Eric Clapton ou Stevie Wonder.
L’album, évidemment, rencontre un succès triomphal et le directeur de LaFace s’impose également comme un chanteur de talent auquel de nombreux artistes viennent rendre hommage en acceptant de rejoindre son label, fût-ce pour des collaborations ponctuelles.
Mary J.
Blige, Janet Jackson, Madonna, Aretha Franklin, Phil Collins ou Céline Dion s’empressent de lui commander des morceaux et Sony Music lui propose de prendre la direction du label Epic.
En 1997, il reçoit le Grammy Award du producteur de l’année.S’il continue à chanter et à tenir les rênes de LaFace et Motown, Babyface commence à lorgner du côté de Hollywood.
Laissant un temps les clefs de ses labels à L.A.
Reid, Babyface, sur les conseils avisés de son épouse et partenaire Tracey, créé Edmonds Production Company, une société de production exclusivement destinée au cinéma en 1997.
Soul Food, de George Tilman Jr.
ou Josie and the Pussycat de Harry Elfont sont autant de films principalement destinés à la communauté afro-américaine, mais qui marchent très bien auprès du grand public.
Convaincue du potentiel de cette société de production, la Fox lui « sous-traite » toute une partie du marché destiné à la communauté noire des Etats-Unis.
Véritable entertainer aux multiples casquettes, Kenneth Edmonds profite de la vague des « Christmas R&B Songs » pour enregistrer Christmas with Babyface, un album de Noël, créneau dans lequel il encourage certains de ses poulains (comme les Boyz II Men) à s’essayer.Producteur aux inspirations géniales et homme d’affaire aux gants d’acier (derrière le visage d’ange, Kenneth Edmonds est connu pour être un véritable Mandarin dans le business), Babyface est un homme-orchestre aux multiples facettes.
Compositeur, chanteur, producteur, businessman, il est, avec P.
Diddy (ex-Puff Daddy) ou encore Master P, l’image même de l’artiste pluridisciplinaire, manageant sa carrière comme celle de ses poulains et sachant surfer sur les diverses modes.
Divorcé d’avec celle qui fut sa conseillère autant que son épouse et disposant d’un pedigree plus que prestigieux, Babyface persiste à enregistrer ses propres albums tel Playlist, sorti en 2007.
Perfectionniste jusqu’au bout des ongles l’ancien guitariste de The Deele a su devenir l’un des produits les plus vendeurs de sa propre échoppe.
Sa petite entreprise ne connaît pas la crise.

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