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Backstreet Boys

Comme la plupart des boys bands, la genèse des Backstreet Boys n'a pas grand chose de spontané, mais doit tout au flair du producteur et manager Lou Pearlman.
Ayant constaté le potentiel commercial d'un groupe comme The New Kids On The Block quelques années plus tôt, Pearlman choisit de lancer sa propre formation composée de jeunes éphèbes dansants et chantants, aux refrains calibrés pour faire tomber les jeunes femmes en pâmoison.
Très vite, le casting organisé à travers toute la Floride permet de distinguer cinq jeunes gens : Brian Littrell, Kevin Scott Richardson, Howard Dorough, Alexander McCLean et Nickolas Carter qui, pour la plupart, évoluent déjà dans le milieu des chorales, de la pop ou de la comédie musicale.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont bronzés, et, dès 1993, ils deviennent les Backstreet Boys.
Les New Kids On The Block ayant arrêté leurs activités en 1994, les Backstreet Boys arrivent fort opportunément pour remplacer ces derniers dans le coeur des adolescentes, même si à la même époque, les Britanniques de Take That entrent eux aussi en piste et se posent en concurrents potentiels.
Un premier titre, «I'll Never Break Your Heart» est la rampe de lancement qui permet aux Backstreet Boys de faire leurs premières armes sur scène.
Rusé, Pearlman choisit de confronter dans un premier temps ses petits protégés au public européen, jugé moins difficile que celui des Etats-Unis.
Une stratégie payante car les cinq jeunes américains enflamment littéralement l'Allemagne et l'Autriche, alors que la France, l'Italie ou encore l'Angleterre les accueillent tout aussi favorablement.
Le Japon et le Canada connaissent aussi, à leur tour, la «Backsteet Boys Mania» et lorsqu'un premier album est enregistré en 1996, c'est tout naturellement en direction de l'Europe et de l'Asie que se fait massivement sa promotion.
D'ailleurs, l'album, dans sa version originale, ne sort même pas aux Etats-Unis.
Ce n'est qu'en 1997 que l'Amérique peut enfin profiter pleinement des petits gars du pays avec Backstreet's Back leur deuxième album, connaissant cette fois une sortie mondiale.
Si l'Europe se trémousse massivement sur «Quit Playing Games With My Heart», les Etats-Unis ne restent pas indifférents à la déferlante Backstreet Boys et près d'un million de copies de Backstreet's Back s'écoulent chez l'Oncle Sam.
Désormais installés, les Backstreet Boys commencent à connaître la rude concurrence de tous les boys bands montés dans la foulée par des hordes de producteurs courant après les billets verts, mais leur antériorité leur permet de surnager au milieu des MN8, East 17 et autres Boyzone qui commencent à pousser comme des champignons après la pluie dans les bacs des disquaires.
D'un autre côté, le ton commence à monter entre le groupe et son manager.
Ils ont beau être mignons, musclés et prendre des poses de gravures de modes, les Backstreet Boys n'en ont pas moins les pieds sur terre et un solide sens des affaires.
Peu satisfaits de leurs contrats et de leurs cachets, ils congédient Pearlman en 1999 pour signer chez The Firm, une major du disque.
L'ancien manager, lui, se venge de ses ingrats poulains en créant 'N Sync.
Into The Millenium Tour, le live issu de leur tournée 1999-2000 est un triomphe pharaonique et le groupe scintille au firmament des boys band, après que Take That eut cessé à son tour ses activités quelques années plus tôt.
Black and Blue, en 2000, s'oriente vers un style plus pop et moins dance.
En dépit de ce changement de ton, «The Call», «Shape Of My Heart» et «More Than That» cartonnent auprès du jeune public et pas loin de 25 millions d'exemplaires de l'album ou des singles qui en sont issus s'écoulent à travers le monde.
Toutefois, les Backstreet Boys, à l'instar de la plupart des groupes de garçons doivent faire face à la fin de la mode des boys band.
Trop de beaux gosses huilés aux chansons sirupeuses ont tué le marché et ces groupes font de moins en moins recette à l'aube du nouveau millénaire, d'autant qu'en dépit de la promotion marketing de la bande les présentant comme de jeunes gens propres sur eux, sains de corps et d'esprit, l'addiction à la drogue et à l'alcool de certains des boys devient de plus en plus dure à cacher aux médias et au public.
Littrell est ainsi le premier à confesser publiquement son alcoolisme sur le plateau de la célèbre présentatrice Oprah Winfrey.
De fait, après une épuisante tournée à travers l'Asie, les Backstreet Boys mettent un terme à la carrière du groupe, sans pour autant l'annoncer de manière définitive.
Pour paraphraser Louis XIV : «Les boys band ne tombent jamais malades, ils meurent».
Se consacrant lors des années suivantes à des carrières personnelles ou des cures de désintoxication au cours desquelles certains font leur Christian Born Again, les anciens Backstreet Boys n'envisagent une reformation qu'aux environs de 2004.
L'année suivante voit sortir l'album du come-back : le très prophétique Never Gone.
Si le disque se classe numéro 1 des charts au Brésil, au Japon et même au Pakistan, c'est un échec commercial aux Etats-Unis qui ne prévisage rien de bon pour les cinq garçons dans le vent.
En 2006, Richardson annonce d'ailleurs son départ définitif du groupe, annonçant qu'il souhaite désormais «entamer un nouveau chapitre de sa vie».
Littrell, de son côté, profite de la période de flottement qui s'ensuit pour enregistrer Welcome Home un album de gospel très correct qui fait de lui l'une des figures montantes de la chanson born-again.
Passés de cinq à quatre, les Backstreet Boys repartent en studio pour enregistrer quelques titres plus mûrs, inspirés de la soul, du gospel et de la pop, plus en conformité avec l'âge du public qu'ils souhaitent désormais viser.
«Inconsolable», leur premier morceau post-départ de Richardson est d'ailleurs une longue ballade au piano, à des années-lumière artistiques de la dance-pop échevelée des débuts.
L'album qui suit, Unbreakable, se classe d'ailleurs aux sommets des charts tant aux Etats-Unis que dans le reste du monde, marquant le retour gagnant des Backstreet Boys.
Un son plus mature et plus exigeant, des interprètes remontés à bloc : la tournée qui s'ensuit est un triomphe et s'ils ne font plus hurler les midinettes d'extase, les applaudissements sont cependant bien présents à chacune de leurs prestations publiques.
McClean, pour sa part, annonce en 2008 qu'il souhaite prendre un peu de champ avec le groupe pour se consacrer à un album personnel, mais en aucun cas que le boys band ne connaîtra pas d'autres succès à l'avenir.
Consacré «groupe le plus mondialement populaire» de 1995 à 2002, Backstreet Boys remet ce titre en jeu pour un deuxième round avec This Is Us au succès passable en 2009.
En 2011, la lumineuse idée d'une tournée commune avec New Kids on the Block se fait jour.
Les deux entités réunies sous l'acronyme NKOTBSB triomphent sur les scènes mondiales durant 2011 et 2012.
Sony en profite pour sortir en août 2012 la compilation NKOTBSB, composée de titres des deux groupes - mais chantés séparément - de quelques inédits et d'un mashup.
Backstreet Boys revient également seul et au grand complet (avec Kevin Richardson) en 2013 pour In a World Like This.
Malgré un succès médiocre bien loin des cartons d'antan, In a World Like This sert de support à une tournée mondiale de Backstreet Boys ressuscité.
Le disque est disponible en France en mars 2014.

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