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The Dandy Warhols

Fondés en 1992, les Dandy Warhols sont des piliers de la scène musicale «arty» de leur ville natale: Portland (Oregon).
Le groupe est d'abord composé du fantasque Courtney Taylor-Taylor (chanteur, guitare et leader), de Peter Holmström (guitariste), de la belle Zia McCabe (claviériste et joueuse de Moog) et du batteur Eric Hedford.
À leurs premiers concerts (au début des années 1990), ils apparaissent sous le nom de Andy Warhol's Wet Dreams («Les rêves humides d'Andy Warhol»), les affiches les présentant comme un «art pop heavy psychedelic rock band».
Le Velvet Underground compte alors parmi leurs influences les plus évidentes et revendiquées - David Bowie, ainsi qu'Iggy Pop et les Stooges viennent également à l'esprit.
Mais leur musique relève aussi de l'héritage des groupes de la côte ouest de la fin des années soixante.
Et l'alcool et les drogues qu'ils consomment - de leur propre aveu - les plongent d'ailleurs souvent dans des jam sessions prolongées telles qu'on les pratiquait du côté de San Francisco à l'époque de l'acid rock.
Leur premier album, Dandys Rule, OK? sort en 1995 sur le label Tim/Kerr et leur permet de se faire connaître au-delà de la zone de Portland, grâce notamment au circuit des radios universitaires, toujours très influent aux Etats-Unis.
Il leur vaut surtout d'être remarqués par la major Capitol, qui les signe et fait paraître leur premier vrai classique, Dandy Warhols Come Down (1997).
C'est un succès en Angleterre, grâce au single «Not If You Were The Last Junkie On Earth», le provocateur «Boys Better» passant aussi en radio et le morceau «Pete International Airport» servant même de bande son à une publicité pour Nike.
Ils donnent alors des concerts en Europe et en Australie, où ils deviennent très populaires, leur look «décalé» et leur je-m'en-foutisme apparent stimulant les imaginations.
Egalement objet de critiques dithyrambiques, Thirteen Tales From Urban Bohemia (co-produit par Dave Sardy, qui a travaillé avec les plus grands de Johnny Cash à Marilyn Manson, en passant par Rage Against The Machine, les Rolling Stones ou Chris Cornell) paraît trois ans plus tard et consolide leur réputation en Europe, où l'album est certifié platine dans plusieurs pays, notamment au Royaume-Uni.
La chanson «Bohemian Like You», utilisée dans une pub européenne et australienne pour Vodafone et dans la bande son de la populaire série américaine Buffy et les Vampires leur permet d'encaisser une somme rondelette, qu'ils investissent dans du matériel et des locaux d'enregistrement.
Ils n'en négligent pas pour autant la scène, où ils font souvent de leurs concerts de quasi-happenings, allongeant des morceaux déjà fleuves et se lançant aussi dans quelques reprises, notamment «No Fun» des Stooges.
En 2003, sort Welcome To The Monkey House, co-produit par Courtney Taylor-Taylor - comme pour tous les albums du groupe - et l'ex-Duran Duran Nick Rhodes, et pour lequel Capitol a misé énormément sur eux, exigeant un best-seller.
Ils sont obligés de refaire cet album, se voyant allouer un budget princier pour les séances (qui durent près de quinze mois), ainsi que pour la vidéo de la chanson «Not If You Were The Last Junkie On Earth».
Mais hélas, le succès n'est pas au rendez-vous, le groupe perdant une partie de son public, déçu par ce virage rock synthétique.
Par ailleurs, les premières parties qu'ils assurent pour David Bowie sur la tournée Reality n'arrangent rien, le public du Thin White Duke restant de marbre presque à chaque date.
L'année suivante, la sortie du documentaire d'Ondi Timoner Dig!, qui met indirectement en parallèle leur carrière et celle du Brian Jonestown Massacre (groupe dont ils ont été très proches) et révèle les tensions qui ont pu exister entre ces deux groupes, enfonce le clou.
La presse - surtout en Europe - finit par tourner le dos aux Dandy Warhols et par rallier la cause du groupe d'Anton Newcombe, le loser magnifique.
Une période de flottement s'ensuit, au cours de laquelle les musiciens en profitent pour retrouver un peu leurs marques, à commencer par Zia McCabe qui donne naissance à un enfant.
Cela ne signifie pas pour autant qu'ils jettent l'éponge: avec Odditorium To The Warlords Of Mars, ils reviennent presque aux conditions de semi-amateurisme de leurs débuts et opèrent un retour aux sources très salutaire, prouvant par la même occasion qu'ils n'ont rien perdu de leur superbe.
L'album suivant, Earth to the Dandy Warhols (2008), ne parvient pas à confirmer la tendance.
Il ne faut pas moins de quatre années au groupe de Courtney Taylor-Taylor pour se retrouver pleinement dans un album plus rock, traversé par des influences psychédéliques, garage ou folk.
Paru en avril 2012, This Machine voit The Dandy Warhols revenir à son meilleur niveau depuis une décennie.

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