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Quand on naît sous le nom purement ghetto de Algernod Lanier Washington le 1er juillet 1976, à Fort Worth, Floride, il vaut mieux songer à un pseudo pour se lancer dans une carrière de rapper.
Mais Plies ne veut pas forcément être un rappeur, il est très heureux dans son rôle de directeur artistique du label Big Gates Records qu’il fonde en Floride en 1999, avec son frère Ronnel Lawrence Levatte.Un jour, pourtant, il doit faire une démonstration en studio, pour montrer à l’un de ses artistes ce qu’il attend de lui, la démonstration sur « Tell Dem Krackers Dat » est tellement probante que Levatte décide de garder la voix de son frère sur le disque.
Le succès local du morceau est tel que Big Gates Records sortira ensuite deux mix-tapes de Plies, 36 Ounces, et 100% Real Nigga.
Et pour bien vérifier la « réalité » de ce rappeur, il est mêlé à une sombre histoire de fusillade dans un club, avec des armes non déclarées, le tout venant quand on pratique le gangsta rap.A la suite des nombreux séjours à Miami pour promouvoir le titre, Plies se voit offrir un contrat chez un plus gros label, en l’occurrence le label historique de Miami, Slip-N-Side Records, qui possède à son actif les vedettes nationales Trick Daddy, Trina, et Rick Ross, mais aussi nombre de rappeurs à confirmer.Accueilli au sein de cette écurie, Plies va faire tout de suite la preuve de son potentiel avec un premier album, The Real Testament, qui sort en 2007.
Le premier single extrait, « Shawty » (un terme du sud pour dire Baby) bénéficie d’un featuring de T Pain, et d’une production signée Drumma Boy et Ensayne, qui construisent un hit sur un sample du « Fantasy » d’Earth Wind & Fire.
« Shawty » se classe dans le Top 10 des différents charts américains, de se voit certifié platine.
Après avoir été le morceau le plus joué du moment en radio, il cède la place à un autre hit, « Hypnotized », avec cette fois un featuring d’Akon, qui en est également le producteur.
Après « I’m The Club », un troisième single moins efficace, l’album The Real Testament décroche un disque d’or, ce qui est devenu un exploit en 2007, avec la crise du disque.Dix mois plus tard, suivant l’adage qu’il faut battre le fer quand il est chaud, Plies met sur le marché un deuxième album, Definition Of Real.
Cette fois, c’est tout en haut des charts qu’il place le premier single, « Bust It Baby Pt.
2 », qu’il performe avec Ne-Yo, la star du jeune r&b new-yorkais.
La chanson est musclée par un remix de Trey Songs, qui sample allègrement Janet Jackson et son « Come Back To Me ».
Janet figure d’ailleurs en personne sur un des remixes du hit.
Précédé de ce succès, l’album se classe à la deuxième place des charts généraux, s’écoulant à près de 215 000 copies la première semaine.
« Please Excuse My Hands », avec des featurings de Jamie Foxx et The-Dream est le second single, mais il ne figure pas sur la version européenne de l’album : étrangement, celle-ci fait l’économie de quatre titres, dont celui-ci (la pochette est différente également) ! Le troisième single, « #1 Fan », featuring Keyshia Cole et J.
Holiday, contribue à conduire une nouvelle fois Plies au disque d’or.Un troisième album est déjà annoncé pour la fin 2008, Da Realist devrait contenir des participations de Mannie Fresh, Lil Wayne, Ciara, T-Pain, R.
Kelly et DJ Khaled.
Et comme Plies a tout compris du marketing, il a produit un show de télé réalité, Bust It Baby, dans lequel il sélectionne une fiancée sur casting, on imagine la profondeur du sujet, mais plusieurs télévisions sont sur les rangs pour diffuser ce monument de la culture populaire.