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My Dying Bride

C'est à Halifax et en juin 1990 que se forme My Dying Bride, constitué d'Aaron Stainthorpe (chant), Andrew Craighan (guitare solo), Calvin Robertshaw (guitare rythmique) et Rick Miah (batterie).
Le bassiste Adrian Jackson les rejoint en 1991.
Après des mois de répétitions, le groupe édite cette même année la maquette Towards the Sinister.
Plus tard sortent God Is Alone et l'EP Symphonaire Infernus et Spera Empyrium., où l'on constate déjà un certain maniérisme, qui demeurera constant dans les titres ou les paroles, avec une inclination vaguement exotique pour le latin, l'italien, le françaisou encore l'anglais archaïque.
My Dying Bride est encore un groupe de death metal, bien que le rythme des compositions soit nettement ralenti - première mouture de leur évolution vers le doom metal.
Le premier album, As the Flower Withers, qui sort en 1992, s'inscrit dans la continuité des premières démos et EP.
Il marque surtout l'arrivée de Martin Powell.
Celui-ci enrichit la formule musicale du groupe par son jeu au violon et au synthétiseur.
Cette adjonction constitue la marque distinctive du groupe et annonce les développements ultérieurs.
C'est surtout sur le second album, Turn Loose the Swans (1993), la pièce maîtresse de leur discographie, que cet apport se fait le plus sentir: le style s'est considérablement dégrossi et devient plus subtil et nuancé.
Le chanteur alterne à présent chant clair et grondements death; le violon et le synthétiseur jouent un rôle conséquent, qui enrichissent l'ambiance musicale et «allègent» l'atmosphère oppressante des guitares et de la section rythmique.
Avec des variations diverses, le groupe développera par la suite un son largement inspiré de cet album-clé, à cheval entre doom/death metal et metal gothique, allant parfois même jusqu'à la caricature.
En 1995 sort Trinity, qui rassemble les démos et EP doom et death de la période 1990-1994.
Cette compilation semble entériner la fin de l'époque marquée par la fusion brutale des deux styles.
Elle annonce aussi le commencement d'une autre, qui s'ouvre avec The Angel and the Dark River, sorti la même année.
Ce troisième album voit Aaron Stainthorpe abandonner la voix death metal et adopter le chant clair, et le groupe évoluer plus avant vers un metal gothique affirmé.
Une réussite que ne parvient pas à reproduire Like Gods of the Sun (1996), où le groupe prolonge dans la même direction, mais avec moins d'inspiration.
En 1998 paraît 34.788% Complete, un disque expérimental avec lequel My Dying Bride délaisse la formule doom metal pour un son d'inspiration electro-rock.
On peut saluer l'audace du groupe, même si le résultat est mitigé.
Mais le changement de style est tel que les fans ne suivent pas et rejettent l'album.
Le groupe perd alors Martin Powell, qui rejoint Anathema.
L'année suivante sort The Light at the End of the World, sur lequel My Dying Bride renoue avec des sonorités plus familières aux fans des deux premiers disques.
Le chanteur alterne de nouveau chant clair et voix death meatl.
Les compositions s'inscrivent dans un style doom gothique plus propre au groupe.
L'album est solide, contenant quelques-uns des meilleurs morceaux qu'ait enregistré le groupe jusqu'alors.
Le guitariste Calvin Robertshaw, et Bill Law qui avait remplacé un an plus tôt le batteur originel Rick Miah, quittent le groupe; ils sont remplacés respectivement par Hamish Glencross et Shaun Taylor-Steels.
En 2000 et 2001 sortent Meisterwerk 1 et Meisterwerk 2, compilations rétrospectives agrémentées de quelques inédits.
The Dreadful Hours, qui sort en 2001, est le second point fort de la discographie de My Dying Bride.
Le groupe y atteint la pleine maîtrise de ses capacités créatives, tant sur le plan de la composition que sur celui des paroles ou du chant, qui s'aventure parfois nettement dans le black metal.
En 2002 paraît le très bon album live The Voice of the Wretch.
Puis en 2004 sort le 8ème album Songs of Darkness, Words of Light.
S'il ne marque aucune avancée majeure, il constitue un très bon disque, solide et cohérent, dans lequel le groupe approfondit encore sa recherche des nuances, avec des sonorités de guitare par instants plus lyriques et des claviers plus présents que sur son prédécesseur.
En 2005, le coffret de 3 CD Anti-Diluvian Chronicles constitue une sorte d'anthologie et contient quelques remixes.
Fin 2006, My Dying Bride sort le très sombre et étouffant A Line of Deathless Kings, peut-être l'album de trop.
En 2007, le groupe intègre Lena Abé et Dan Mullins, qui remplacent respectivement le bassiste Adrian Jackson et Shaun Taylor-Steels.
My Dying Bride relève bien vite la tête en 2009 avec For Lies I Sire, avant de commettre un nouvel impair avec la compilation Evinta en 2011.
Censé célébrer les vingt ans de My Dying Bride, Evinta propose surtout des titres ré-enregistrés pour l'occasion et d'un intérêt discutable.
Le groupe ne s'enterre pas pour autant et prouve qu'il est toujours là en 2012 avec la sortie d'A Map of Our Failures, suivi en 2013 de l'EP The Manuscript, tiré des mêmes séances, dont les quatre titres se retrouvent sur la compilation de 2014, The Vaulted Shadows.
Après une tournée des festivals, le guitariste Hamish Glencross cède sa place à celui des débuts, Calvin Robertshaw, présent sur le douzième album du groupe, Feel the Misery, paru à l'été 2015.

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