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The Chieftains

Les Chieftains ont été fondés en Irlande, en 1963, dans la perspective de redonner force et vigueur à la musique traditionnelle irlandaise, et plus particulièrement à ses pièces instrumentales (ce qui est à l’époque inhabituel, comme en témoigne la carrière des Dubliners).
Mais les encyclopédies musicales oublient de préciser qu’il s’agit avant tout d’un groupe d’amis, heureux de se réunir pour faire la fête.
Leur nom est inspiré par un poème de l’Irlandais John Montague.Au gré des changements de musiciens, entraîné par le joueur de cornemuse Paddy Moloney, le groupe intègre depuis sa création l’adepte de la flûte irlandaise Sean Potts, le percussionniste Ronnie McShane, les joueurs de bodhran (instrument de percussion irlandais) David Fallon et Peadar Mercier, le joueur de clavecin Sean Ó Riada, le flûtiste Michael Tubridy (remplacé en 1979 par Matt Molloy, par ailleurs propriétaire d’un pub et ancien membre des légendaires Plantxy), le chanteur Kevin Conneff, les violonistes Séan Keane et Martin Fay, et le harpiste Derek Bell, de formation classique.Leur discographie (musique traditionnelle instrumentale, chantée, musique symphonique ou chansons à boire, musique à programme pour le cinéma) offre une quantité invraisemblable de références.
Ils ont réhabilité des compositeurs comme Turlough O’Carolan qui, dès la fin du XVIIème siècle, pose les fondements, au gré de très nombreuses compositions, de la harpe celtique.Leurs aventures discographiques ou scéniques les ont amenés à se produire en compagnie de Roger Waters du Pink Floyd, d’Elvis Costello ou de Sinéad O’Connor, mais également avec des musiciens basques ou japonais.
Ils ont enfin démontré toute l’influence de la musique celtique sur la country américaine en enregistrant dans les studios de Nashville.Première gigueLeur premier album, The Chieftains, est édité en 1964.
Il est suivi de Chieftains 2 en 1969, puis de Chieftains 3 (1971).
Bien que leurs quatre premiers albums ne soient distribués qu’en Irlande, et que le groupe décide de ne rester que semi-professionnel jusqu’à la fin des années soixante-dix, les Chieftains parviennent rapidement à une renommée croissante dans leur pays, puis dans toute la Grande-Bretagne.Mais la diaspora irlando-américaine, goûtant moins les chansons révolutionnaires irlandaises que la tradition, fait des Chieftains la nouvelle sensation en Amérique : le groupe décide alors de se consacrer exclusivement à sa musique.L'Irlande, partout dans le mondeEn 1975, le metteur en scène Stanley Kubrick les sollicite pour interpréter une pièce (« Women of Ireland », joué à la harpe par Derek Bell), pour le compte de la bande musicale du film Barry Lyndon (histoire d’un jeune homme peu scrupuleux et de son ascension, de l’Irlande à toute l’Europe, au XVIIIème siècle).
Les Chieftains obtiennent à cette occasion l’Oscar de la meilleure musique de film et sont proclamés groupe de l’année par le magazine britannique Melody Maker.Désormais réclamés à cor et à cri outre Atlantique, les Chieftains enchaînent tournées, émissions de télévision et séances.Une noria de disquesDésormais édité sur le marché international, le groupe enchaîne les albums : Chieftains 5 (1975), Bonaparte’s Retreat (1976), Chieftains Live (1977).
La même année, ils composent la musique du film d’Yves Boisset Le taxi mauve (avec Charlotte Rampling et Philippe Noiret, adaptation d’un roman de Michel Déon, dont l'action se déroule en Irlande).Les sessions reprennent avec les albums Chieftains 7 (en 1978, et pour lequel le groupe obtient le Grammy Award du meilleur album de musiques du monde) et Chieftains 8 (1979, crédité d’un nouveau Grammy Award).
La même année, ils se produisent à Dublin devant le pape Jean-Paul II et près d’un million et demi de spectateurs.
L’album Chieftains 9 : Boil the Breakfast Early est édité en 1980 et constitue l’une des plus fortes ventes de l’ensemble.La musique et les imagesEn 1982, le groupe participe à The Year of the French, mini-série télévisée historique (où ils incarnent des… musiciens), évoquant le soutien de troupes françaises aux rebelles irlandais face aux Anglais au XVIIIème siècle.
Le groupe compose la même année la musique du film The Grey Fox, pour lequel il est récompensé d’un Oscar canadien.
Paddy Moloney s’essaie alors à la musique symphonique, en composant la première pièce au monde pour cornemuse et orchestre (Tristan and Isolde).VoyagesEn 1983, les Chieftains sont le premier groupe occidental à se produire sur la Grande Muraille de Chine (un album et une vidéo, The Chieftains in China, célèbrent l’évènement).La même année, ils jouent, et c’est également une première, au Capitole de Washington, tout en multipliant les éditions d’album : James Galway and the Chieftains in Ireland, Reel Music et Film Cuts.
Ils collaborent également avec le National Geographic pour Ballad of the Irish Horse.En 1988, Irish Heartbeat réunit en studio les Chieftains et Van Morrisson, alors que Celtic Wedding les voit interpréter pour la première fois de la musique bretonne.
Le groupe se consacre alors de plus en plus aux musiques de films et s’essaie même au conte musical pour enfants (The Tailor of Gloucester).CélébrationsLes albums suivants sont tous couronnés de succès : An Irish Evening : Live at the Grand Opera House, gratifié d’un Grammy Award, enregistré en compagnie de l’ex-Who Roger Daltrey ; Another Country, qui remporte un nouveau Grammy Award ; Celtic Harp, également gratifié d’un Grammy Award ; et The Bells of Dublin, album de Noël, qui devient en 1991 leur premier Disque d’or.C’est en 1995 que les Irlandais invitent Mick Jagger à participer à l’album The Long Black Veil.
L’année suivante, ils enregistrent au côté du musicien de cornemuse galicien Carlos Nuñez (Santiago).
En 1999, l’album Tears of Stone accueille Sinéad O’Connor et le groupe est honoré d’un nouveau Grammy Award, pour sa participation à la musique du documentaire The Long Journey Home : The Irish in America.L’année suivante, Water from the Well tente un panorama exhaustif des traditions musicales irlandaises.
En 2002, Down the Old Plank Road s’essaie aux épousailles entre tradition celte et bluegrass (expression dérivée de la country, qui trouve son origine dans les massifs montagneux des Appalaches).Le 17 octobre 2002, Derek Bell est décédé à Phoenix (Arizona), en pleine tournée et, la même année, Martin Fay quitte le groupe.
En 2003, Martin Scorsese utilise quelques-unes de leurs chansons pour le film Gangs of New York, avec Leonardo Di Caprio (contant l’histoire de la difficile insertion des immigrants irlandais).
En 2005, les Chieftains rendent hommage à Derek Bell dans l’album Live in Dublin.Les Chieftains sont titulaires de six Grammy Awards… mais on peut penser que, de ce point de vue, l’histoire est loin d’être achevée.

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