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Manu Chao

José-Manuel Thomas Arthur dit « Manu » Chao naît le 21 juin 1961 dans le XVème arrondissement de Paris dans une famille espagnole originaire de Galicie.
Son grand-père maternel est un réfugié politique, et son père journaliste au Monde et à Radio France International, un intellectuel doublé d'un musicien.Les années d’apprentissageA quatorze ans, après quelques années de conservatoire de piano, survient le déclic avec la découverte des classiques du Rock ’n’ roll au travers de deux de ses maîtres : Chuck Berry et Eddie Cochran.
L'adolescent vif et toujours en mouvement est déjà un guitariste perfectionniste doté d'une grande capacité de travail ; peu nombreux sont ceux qui suivront le rythme effréné auquel il mène ses projets.Avec la vague punk arrivent aussi les premiers groupes : Parachute, puis Joint de Culasse avec son frère aîné Antoine et son cousin Santiago Casariego alias « Santi ».
Ce groupe éphémère sort un unique album de reprises intitulé Super Boum Rock ’n’ Roll en 1982.
Trois ans plus tard, Manu Chao intègre les Kingsnakes, un groupe d’origine américaine adopté en France et constitué, entre autres, de deux ex-Flamin’ Groovies.
La scène alternative est alors en pleine expansion et pour un groupe qui meurt, il en naît dix.Impatient de monter sa propre formatioin, Manu Chao crée les Hot Pants, un mélange de soul à la James Brown (d'où provient le nom) et de rythmes latino (salsa) dont le premier single « So Many Nites » paraît en 1985 sur le label Gougnaf Mouvement.
L'unique album des Hot Pants, Loco Mosquito (1986) contient déjà l’essence et les ingrédients de ce qui fera le succès de la Mano Negra : une musique rapide, festive et ouverte aux influences latines.
On y trouve notamment repris sur cet album une rumba de Los Changuitos, « Ay qué dolor », ainsi qu’un classique de Camarón de la Isla : « Rosa Maria ».La route de Manu Chao croise ensuite celle de François Hadji-Lazaro (leader de Pigalle et des Garçons Bouchers), et c’est déjà la fin des Hot Pants.
Ce dernier est le catalyseur de la scène indépendante de l’époque et le fondateur d’un super-groupe alternatif : Los Carayos.
Il choisit alors quatre musiciens provenant des groupes de pointe de la scène indépendante : Tonio Chao de Chihuahua, Schultz de Parabellum et Alain des Wampas.
Au delà de l’influence punk et rock’n’roll le groupe intègre dans sa musique des touches de bal musette, des emprunts à la chanson française, de Piaf, Bécaud ou Fréhel.
Les concerts du groupe dégagent une énergie rare.Le passage de La Mano NegraManu Chao est alors insatiable et, malgré le succès grandissant de Los Carayos, il s’engage à nouveau dans un projet parallèle avec son frère Antoine (« Tonio ») et son cousin Santi pour créér en 1987 La Mano Negra.Le groupe acquiert vite une solide réputation sur scène qui, par bien des aspects rappelle The Clash, par son métissage musical mélangeant rock, reggae, flamenco et salsa, mais aussi par sa vitalité.
Son influence dépasse le seul circuit alternatif.
Jusqu’en 1994, date de sa séparation, le groupe tourne inlassablement en France et en Amérique du sud.
Mais les multiples projets finissent par entamer l’enthousiasme des membres du groupe et, après une dernière tournée en Colombie et la sortie de leur meilleur disque, Casa Babylon, La Mano Negra se sépare non sans avoir écrit une page du rock français en lettres d’or.Le triomphe de ClandestinoAprès ce brillant épisode, Manu Chao s’installe pour deux années à Madrid où il crée le collectif Radio Bemba.
S’il a l’âme d’un leader exigeant, il lui faut toujours rassembler autour de lui des musiciens, mais aussi des complices et des amis prêts à le suivre dans ses nouvelles aventures.Pendant que l’influence de La Mano Negra s’étend et que les anciens membres s’investissent dans le domaine social, Manu Chao reprend la route.
On le retrouve alors avec Radio Bemba à Belfast, en Amérique du sud ou en Afrique.
Désormais il est de plus en plus difficile de distinguer les rendez-vous musicaux des rassemblements politiques.
L’album Casa Babylon de La Mano Negra s’ouvrait sur un hommage à l’armée zapatiste ; désormais, Manu Chao embrasse la cause et s’investit au Chiapas.
Il se met également au service de multiples projets aux quatre coins du monde : la production d’un album pour Skank, un groupe brésilien originaire de Belo Horizonte, ou la participation au disque El Poder de Machin d’Amparanoia avec deux chansons.Clandestino sort en avril 1998.
C’est une œuvre personnelle qui emporte peu à peu l’adhésion du public et qui, deux ans après sa sortie, s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires dans le monde.
Le disque intègre de multiples sons et enregistrements naturels effectués par Manu Chao au cours des deux années précédentes et ressemble à un journal de bord musical.
La fiesta rock a laissé place aux préoccupations de l’auteur globe-trotter.
Ce succès inattendu mais extraordinaire fait désormais de lui un artiste reconnu internationalement.La suite de cet album sort en 2001, intitulée Proxima Estación : Esperanza.
Le public n’est pas surpris, puisque les sonorités sont les mêmes que sur Clandestino.
L’album se classe en tête des meilleures ventes européennes durant plusieurs mois.
C’est surtout l’occasion de retrouver Manu Chao enfin sur scène en France.
Il joue à guichets fermés à La Cigale et entame alors une grnade tournée européenne passant par les plus grands festivals avec Radio Bemba.
Son succès se confirme.L’installation à BarceloneA la veille de ses 40 ans, Manu Chao se trouve un nouveau point d’ancrage à Barcelone, où il ouvre un petit bar.
Pour éviter l’usure, il fonctionne par cycles.
En revenant à Barcelone, il clôt un premier cycle pour Radio Bemba.
Un album live, Radio Bemba Sound System, ainsi qu’un DVD, Babylonia en Guagua, enregistrés à la Grande Halle de La Villette à Paris sortent conjointement en 2002 pour témoigner de cette aventure scénique.
La sortie de ce disque lui permet également de mettre un terme au contrat qui le lie à la maison de disques Virgin.Pendant une période de transit de septembre 2003 à septembre 2004, on le retrouve à Paris, chez Corida, la structure qui s’occupe de la gestion de La Cigale, pour travailler à la création d’un livre-CD avec Wozniak, dessinateur du Canard Enchaîné : Sibérie m’était contée.
Cette production hybride, éditée en 2004 à 150.000 exemplaires est vite épuisée.
Les textes sont pour la première fois uniquement en français, et la tonalité générale est sombre et mélancolique.Au même moment sort Un Dimanche à Bamako, l’album à succès d’Amadou et Mariam, un duo africain que Manu Chao a produit et avec qui il a tissé des liens forts au fil des années.
Il les accompagne également sur scène pour quelques dates.
Chao est aussi invité sur l’album Rendez-vous de Jane Birkin pour le duo « Te souviens-tu ? » et partage également le micro avec Toots & the Maytals sur l’album True Love.La RadiolinaEn 2005, il repart en tournée avec Radio Bemba pour sillonner toute l’Amérique latine, se produisant notamment lors du Forum social de Porto Alegre (Brésil).
Cette tournée qui se poursuit sur les scènes européennes en 2006 et américaines l’année suivante attire plus de 700.000 personnes.Par ailleurs, Manu Chao compose la bande originale de Princesas, un film de Fernando León de Aranoa sur la prostitution pour laquelle il reçoit le Goya (équivalent ibérique des Césars) de la meilleure chanson pour « Me llaman calle ».
On retrouve cette chanson sur La Radiolina, son nouvel album paru en 2007.
En faisant appel à Mario Caldato Jr.
(Beastie Boys) et Andrew Scheps (Red Hot Chili Pepers) Manu Chao a décidé de muscler la production de ce nouveau disque.
Le premier single, « Rainin’ in Paradize », commence par être disponible en téléchargement gratuit plusieurs mois avant la sortie de l’album.Lorsqu’on l’interroge celui-ci indique clairement la voix qu’il entend suivre désormais : « A l’avenir, j’aimerais plus bosser à l’instinct, à chaud : quand j’aurai trois ou quatre chansons qui tiennent ensemble, je les sortirai en ligne, sans être obligé d’attendre deux ou trois ans pour avoir assez de musique pour un album », expliquait-il aux Inrockuptibles lors de la sortie du disque.
La Radiolina, c’est aussi le nom donné à la radio musicale créée sur le site de Manu Chao et sur laquelle chacun peut proposer d’y intégrer les morceaux qu’il aime.Depuis ses débuts Manu Chao est resté fidèle à ses idéaux et a tissé au fil des années un univers reconnaissable tout en rencontrant un succès incomparable pour un musicien français.
Manuel Olivares, correspondant du Monde au Chili, lui a fait ce compliment « (Manu Chao) a créé d’une certaine façon une sorte d’identité musicale trans-sud-américaine, qu’aucun musicien sud-américain n’est parvenu à réaliser ».

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