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The B-52's

The B-52’s, un nom des plus curieux qui désigne tout d’abord les bombardiers de l’US Air Force utilisés pendant la Seconde guerre mondiale (le Boeing B-52 Stratofortress), et en second lieu, signifie de manière argotique les gigantesques « choucroutes » capillaires qu’arborent les deux chanteuses en toute circonstance.
Mêler deux univers si diamétralement opposés traduit à merveille le caractère de ce groupe : délirant.Choucroutes, bombardiers et cocktail redoutableL’aventure de ces OVNI du rock commence en 1976 lorsque Fred Schneider (né le 1/7/1951, guitare et claviers), étudiant à Athens (Géorgie), y rencontre Keith Strickland (26/10/1953, batterie) puis Ricky Wilson (3/3/1953, guitare).
Tous trois ne rêvent que d’une chose, ou plutôt deux : faire la fête, et jouer de la musique.
Ils font la rencontre de Kate Pierson (27/4/1948), multi-instrumentiste et plus âgée dont la distinction principale réside dans sa coiffure.
La sœur de Ricky, Cindy Wilson (28/2/1957, percussions) complète la bande.
La légende raconte que le groupe s’est vraiment lancé lors d’une soirée bien arrosée dans un restaurant chinois : après avoir vidé des vases entiers de Flaming Volcano (un cocktail redoutable à base de rhum), le combo se rend dans la cave d’un ami pour terminer la soirée en musique, ainsi naissent les Killer B’s (premier nom du groupe).Manquant de matériel, le groupe a recours à des bandes pré-enregistrées lors de ses premiers concerts ; à contre-courant du punk nihiliste dont il ne reprennent que la vigueur musicale, les B-52’s produisent un son loufoque hérité de plusieurs influences, joyeux carambolage de surf music, garage rock, psychédélisme et funk blanc, le tout agrémenté d’un look haut en couleur qui annonce la vague de la new wave.Homard et amourettesDès février 1977, la formation donne son premier concert à Athens, avant prendre ses quartiers au Max’s Kansas City (New York), puis au CBGB’s.
Un premier simple, « Rock Lobster » (novembre 78 – l’histoire d’un homard épris d’un scarabée !), auto-financé, est édité à 2 000 exemplaires – vite épuisé.
Chris Blackwell, créateur du label Island, s’empare de cette notoriété naissante, réédite le 45-tours (qui entre dans le Top 40), et propose au groupe d’enregistrer un album avec des moyens conséquents.
Le style rétro qui renvoie à l’âge d’or du rock, la débauche d’énergie (le chant dément de Schneider) et la qualité des compositions font du disque un succès instantané gravitant autour du million d’exemplaires vendus – principalementt en Europe – et un classique des soirées dansantes et branchées (« Planet Claire »).
L’ex-Beatle John Lennon fait savoir son intérêt, annonçant qu’il lui a redonné envie de composer.
Depuis, il n’est pas rare de constater sa présence dans les listes des cent meilleurs albums du rock, tous genres confondus.Planète folleA l’automne 1980, les B-52’s poursuivent dans la même veine avec Wild Planet, appelé plus communément, « l’album rouge » (pour le différencier du premier au fond jaune).
Il connaît un succès plus large que son prédécesseur, et atteint le Top 20 des ventes d’albums, annoncé par les singles « Give Me Back My Man » et « Party Out of Bounds ».
L’année suivante, le groupe surfe sur la vague des remixes avec l’album Party Mix !.
Edité spécialement à la demande des DJ’s et fans, il rassemble des versions allongées des singles.Mesopotamia et son concept archéologique, début 1982, marque un tournant dans le parcours du quintette loufoque.
Produit par David Byrne (guitariste et chanteur des Talking Heads et autre grand fan des B-52’s), le disque se veut moins festif et plus cérébral que les autres (avec des titres comme « Deep Sleep » ou « Nip It in the Bud »), et lasse les fans de la première heure, à défaut d’excellentes critiques dans la presse.
Whammy ! rectifie le tir en 1983 : plus joyeux et surtout plus électro, il offre une poignée de réjouissances telles que « Queen of Las Vegas » et « Whammy Kiss ».
Le chanteur profite d’une année sabbatique pour réaliser son album Fred Schneider & the Shake Society (1984).
Puis le groupe reprend les tournées (les B-52’s avouent d’ailleurs préférer la scène au studio), mais au moment de regagner les studios pour l’enregistrement de Bouncing Off The Satellites, apprend la maladie de son guitariste Ricky Wilson, qui meurt du Sida en octobre au milieu des séances.
Anéanti par cette disparition, le groupe entre dans une période de silence qui va durer trois ans.
Les musiciens se dispersent et Keith Strickland se met à la guitare.Période noireL’année 1989 signe les retrouvailles des B-52’s en quatuor, et présente Cosmic Thing, produit par Don Was et Nile Rodgers.
Réalisé avec l’aide de musiciens extérieurs comme le claviériste français Philippe Saisse et l’ex-guitariste du Gang Of Four Sara Lee, l’album devient leur plus grand succès.
« Love Shack » et « Deadbeat Club » enchantent les nouvelles générations qui les découvrent.
Désormais reconnus aux Etats-Unis, ils réunissent l’année suivante, plus de 750 000 spectateurs lors d’un concert à Central Park (New York).
Kate Pierson, qui n’a rien perdu de son timbre, est invitée par Iggy Pop sur le duo « Candy », et par les voisins de R.E.M.
sur le tube « Shiny Happy People ».
Eprouvée par l’absence de son frère, Cindy quitte la formation qui enregistre en trio le disque suivant, Good Stuff (1992), qui aborde des thèmes plus sérieux ; elle est remplacée en tournée par la chanteuse Julee Cruise (Twin Peaks).
L’année suivante, ces ancêtres de la new wave changent de label et de nom pour la sortie du single « (Meet) The Flinstones » (extrait de La Famille Pierrafeu de Brian Levant), crédité aux BC-52’s.
Fred Schneider livre un deuxième album solo Just…Fred en 1996, au son rugueux produit par Steve Albini.En 1998, Cindy Wilson réintègre le groupe qui reprend son nom à l’occasion d’une tournée célébrant le vingtième anniversaire des B-52’s, accompagnée de la compilation Time Capsule : Songs for a Future Generation.
Le quatuor cumule les concerts-souvenir sans pour autant proposer du matériel original.
En 2002, Nude On The Moon : The B-52’s Anthology est la troisième compilation en forme de bilan d’un parcours en dent de scie mais profondément originale.
A 60 ans passés et quelques marques du temps qui passe dans les jambes, les B-52’s n’abandonnent pas la cause pour autant et contre toute attente, décident de retrouver la magie d’antan en studio.
Le résultat, Funplex, servant un rock ‘n’ roll vintage arrosé d’électro (« à la fois garage, fun et sexy » selon Schneider), est enregistré en une semaine par Steve Osborne, puis paraît en mars 2008.
Le temps n’y changera rien : les B-52’s savent soigner leur légende.

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