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The Pointer Sisters

The Pointer Sisters est un trio vocal féminin américain de rhythm'n'blues, de disco, d'influence soul et funk originaire d'Oakland en Californie, qui a connu une importante popularité dans le monde, dans les années 1970 et 1980.Comme son nom l'indique, le groupe est constitué des sœurs Pointer : June, Anita, Bonnie et Ruth et sont connues pour avoir sorti des succès planétaires comme Having a party en 1977, Happiness en 1978, Fire en 1980, He's So Shy en 1981, I'm So Excited en 1982 et enfin Automatic en 1984.CarrièreLes sœurs Pointer, Ruth (1946), Anita (1948), Bonnie (1951) et June (1954), nées à Oakland en Californie, chantent dès leur plus jeune âge dans l'église de leurs parents, les révérends Elton et Sarah Pointer.
Le groupe commence sous la forme d'un duo constitué de Bonnie et June Pointer, dénommé « Pointer, a Pair ».
Anita quitte son emploi de secrétaire pour rejoindre ses jeunes sœurs Bonnie et June pour former les Pointer Sisters en 1969.
The Pointer Sisters devient un quatuor quand la sœur aînée, Ruth, rejoint le groupe en 1972 avant qu'elle n'enregistre son premier album.Elles commencent en participant à de nombreux enregistrements et tournées avec Elvin Bishop, Dave Mason, Taj Mahal, Boz Scaggs, Grace Slick, Chicago, Esther Phillips et Dr.
Hook.
En 1971, le trio enregistre sous la houlette du réalisateur artistique David Robinson deux simples sans succès pour Atlantic.
Le premier, « Don't try to take the fifth » (1971) a été réédité sur la compilation Fire.
Après l'échec de ces deux premiers simples entre 1971 et 1972, pour Atlantic, le trio convainc la sœur aînée Ruth de se joindre au groupe en 1972.Elles connaissent un très grand succès au milieu des années 1970 dans un style soul où leurs harmonies sont mises en valeur et jusqu'au milieu des années 1980 avec des chansons de pop-FM.
Entre 1978 et 1988, elles sortent neuf albums, tous réalisés par Richard Perry, réalisateur artistique californien qui a produit dans les années 1970 des chanteurs de pop comme Barbra Streisand, Carly Simon, Ringo Starr, Leo Sayer ou Diana Ross.
Le dernier album des Pointer Sisters date de 1996.
À partir de 2002, souffrant de problèmes de santé, June, la plus jeune, commence par être remplacée par sa nièce, Issa, la fille de Ruth.
June quitte définitivement le groupe en 2004 pour se concentrer sur son album solo.
Elle décède le 11 avril 2006 à Santa Monica en Californie, à seulement 52 ans des suites d'un cancer causé par différents problèmes de drogue et d'alcool.Les années Blue ThumbEn 1972, les sœurs Pointer signent chez Blue Thumb.
Leurs harmonies vocales et leur sens du spectacle parfaitement chorégraphié obtiennent un grand succès.
Leur consécration a lieu en 1973 au festival de Monterey.La même année, leur premier album, The Pointer Sisters, est une réussite et un immense succès commercial (n° 3 R&B et n° 13 pop, album d'or et grand prix de l'Académie Charles-Cros).
« Yes we can can » d'Allen Toussaint est un succès mondial –n° 12 R&B et n° 11 pop en 1973 aux États-Unis- et sur l'album on trouve aussi Wang dang doodle (n° 24 R&B et n° 61 pop), ainsi que des reprises de chansons des années 1940.En 1974, elles lancent That's a plenty, disque d'or lui aussi (n° 33 R&B et n° 82 pop).
Le simple Fairy tale, n° 13 pop et n°37 country, obtient un « Grammy » en tant que meilleure chanson country, mais n'est pas classé dans les charts R&B.
Cette chanson fera d'elles d'étonnantes stars du country : elles sont invitées à toutes les manifestations de ce genre de musique, y compris le Grand Ole Opry où elles sont le premier groupe de femmes noires à se produire.
Cet album dans le même style que le précédent, reste très rétro avec entre autres une reprise du classique be-bop Salt Peanuts avec Herbie Hancock au piano.Leur troisième album est l'enregistrement d'un concert à San Francisco en avril 1974, Live at the Opera House (n° 29 R&B, n° 96 pop).
Suivra Steppin (n° 3 R&B et n° 22 pop)', avec « How long (Betcha' got a chick on the side) » n° 1 R&B et n° 20 pop et « Going down slowly » n° 16 R&B et n° 61 pop (1975), Having a party (n° 51 R&B et n° 176 pop en 1977), au succès moindre.
Entre les deux derniers, une compilation est sortie, The Best of the Pointer Sisters (n° 33 R&B et n° 164 pop).
Elle contient leurs grands succès avec en plus « You gotta believe » (n° 14 R&B), un extrait de la bande originale du film Car Wash (1976).Au début de 1977, les Pointer Sisters se séparent de Robinson et repartent en tournée.
June et Anita enregistrent des maquettes en solo, tandis que Ruth a un bébé et que Bonnie va à la Motown où elle obtiendra un certain succès avec deux albums intitulés Bonnie Pointer (1978 et 1979).
De ces albums trois simples se classeront : Free me from my freedom, Heaven must have sent you (qui a connu un explosif remix disco) et I Can't help myself.Le début des années PlanetEn août 1978, Ruth, Anita et June signent chez Planet, le label de Richard Perry.
Elles abandonnent alors leurs robes des années 1940, leurs talons compensés et leur premier style pour se consacrer à des reprises de rock (Russ Ballard, Loggins & Messina, Pat Simmons, Sly Stone ou Steve Stills) dès leur premier album pour Planet, Energy (n° 9 R&B et n° 13 pop en 1978).
Le simple Fire, reprise de Bruce Springsteen est n° 2 aux États-Unis et disque d'or, avant de devenir un succès international au printemps 1979.
L'album aussi est disque d'or (leur troisième).
Happiness (d’Allen Toussaint) connaît une version longue et se classe n° 18 disco et n° 30 pop aux États-Unis en avril 1979.
Le maxi propose Fire en face 2 tandis que le 45 tours de Fire a une chanson inédite en face 2 : Love is like a rolling stone.En 1979, elles lancent dans la même veine Priority (n° 44 R&B et n° 72 pop) où l'on trouve « (She's got the) Fever » de Springsteen et « Turned up too late » de Graham Parker.Elles retrouvent le sommet des classements en 1980 avec He's so shy, disque d'or, n° 3 pop et n° 26 dance, tiré de Special things (n° 19 R&B et n° 34 pop, disque d'or).
Un autre simple est tiré de l'album Could I be dreaming.
Movin’ on, la face 2 de He’s so shy, n’est pas sur l’album.Suit en 1981 Black and white (n° 9 R&B et n° 12 pop, disque d'or) avec Slow hand, disque d'or, n° 2 en août 1981 (avec en face 2 un inédit, Holdin' out for love, chanson de Cher de 1979 devenue un petit succès pour Angela Bofill) et Should I do it n°13 en 1982.Cet album est suivi en 1982 de So excited ! d'où seront tirés American music n° 16 et I'm so excited n° 30 cette même année.
Cette dernière chanson sera remixée de manière époustouflante l'année suivante (n° 28 dance en décembre), accompagnée par le remix superbement dansant de If you wanna get back your lady (n° 48 dance en mars 1983).
Deux chansons inédites ne seront disponibles qu’en face 2 de 45 tours : I want to do it with you en face 2 de American music et Nothin' but a heartache en face 2 de I’m so excited.Puis leur label sort une compilation de dix chansons en novembre 1982, Greatest hits, couvrant leurs albums chez Planet sauf bizarrement le dernier (n° 178 pop).L'album Break Out1982 marque la fin de leur période soul-pop qui avait été unanimement appréciée par un public majoritairement pop.
1983 est l'année du franc virage vers la variété synthétique.
Après la transition des deux remixes, elles lancent à la fin de l'année Break out, un LP qui marque un changement d'orientation : c'est la fin d'un certain pop à l'américaine pour un genre plus universel, accompagné d'une place plus importante accordée à Ruth.
Cette dernière, au timbre superbe devient l'égale de ses deux sœurs et est autant présente en voix principale qu'elles.
De plus, la réalisation artistique, tout en restant aux mains de Richard Perry, évolue aussi en donnant plus de place à divers réalisateurs artistiques associés.
Le saxophoniste Trevor Lawrence qui avait jusqu'alors tenu ce rôle est remplacé par des habitués des studios : Howie Rice surtout mais aussi Glen Ballard, Brock Walsh, Bruce Roberts ou Andy Goldmark entre autres, qui concoctent aux trois sœurs une variété efficace marquetée pour les radios FM.
Ce lp fantastique qu'est Break out a un immense succès : on en tire six simples : l'agréable slow « I need you » (n° 25 pop en novembre), l'étonnant « Automatic » (n° 2 en Angleterre, n° 5 en avril 1984 aux États-Unis, accompagné d'un remix de Jellybean n°2 dance), le dansant « Jump » (n°8 dance en mai et n°3 pop en juin), le remix d'« I'm so excited » (n° 9 pop en octobre), « Neutron dance » (n° 4 dance en décembre et n° 6 pop en janvier 1985) -intégré à la BO du film Le Flic de Beverly Hills en 1985- et « Baby come & get it » (n° 8 dance en avril, n° 24 R&B et n° 44 pop).
Il existe deux versions de ce LP : la version originale et une édition postérieure où « Nightline » a disparu remplacée par « I'm so excited » tandis que « Jump » est remixée et est devenue « Jump (for my love) » (pour ne pas être confondue avec le hit homonyme de Van Halen).
« Nightline », face 2 du simple « Automatic », avait été pressentie pour faire partie de Thriller de Michael Jackson (qui l’avait même enregistrée) puis elle avait été chantée début 1983 par Ellen Foley (maxi-simple sorti peu après « Bilie Jean » de Michael Jackson) et enfin au printemps 1983 par Randy Crawford.
« I’m so excited » avait été, elle, la face 2 du maxi britannique de « I need you » avec « Slow hand » (ce remix de « I need you » était d’ailleurs différent de celui du maxi américain).
Break out se classe n° 6 R&B et n° 8 pop aux États-Unis et n° 9 en Angleterre.
Dans l'état des lieux annuel réalisé par la revue Billboard, les sœurs sont sacrées artistes de l'année dans la catégorie « musique de danse ».
La baraka continue avec deux « American Music Awards » début 1985 dans les catégories « groupe de chanteurs noirs » et « clip vidéo faite par des chanteurs noirs », puis deux « Grammys » (« Jump », meilleure chanson d'un groupe et « Automatic » meilleur arrangement vocal à plusieurs voix) et enfin l'album devient triple platine à la mi-1985.
Une chanson supplémentaire est disponible sur la B.O ; du film Perfect, « All systems go » (1984).Les années RCAAprès ce feu d'artifice qui consacre leur nouveau son pop-funk, elles enregistrent « Just a little closer » pour USA for Africa puis " Contact ", sortis en 1985.
À partir de ce moment-là Planet fait partie de RCA, la maison de disques qui avait distribué les deux disques précédents des trois sœurs.
Contact (n° 11 R&B et n° 25 pop) est un album dans la lignée de Break out.
La chanson titre, comme « Just a little closer », est écrite par le prometteur Robbie Nevil.
On trouve un hit sur l'album, « Dare me » (n° 11 pop en juillet 1985 et n° 1 dance en août), chanson superbe surtout dans sa version intégrale 12", avec les mélismes qui sont la marque de fabrique des Pointer Sisters.
Sa face 2, « I’ll be there », n’est pas disponible sur l’album.
« Freedom » (précédemment chanté par Chaka Khan) et les morceaux dansants « Twist my arm » (n° 15 dance en mars 1986) et « Back in my arms » seront les simples suivants.
Leur musique synthétique devient peut-être moins personnelle mais l'album devient disque de platine et elles gagnent un « American Music Award » dans la catégorie « vidéo de R&B ».
La même année sort la compilation Yes we can can, compilation de leurs deux premiers disques chez Blue Thumb (avec « Yes we can can », « Jada », « Cloudburst », « Old songs », « Sugar » de 1973 et « That's a plent », « Salt peanuts » et « Black coffee » de 1974).En 1986 sort Hot together (n° 39 R&B et n° 48 pop), LP de très grande qualité.
Le simple qui en est tiré est « Goldmine » (n° 33 pop et n° 7 dance en novembre), desservi par un video-clip clone de « I'm so excited », mais soutenu par un excellent remix où apparaissent des paroles parlées supplémentaires.
Shep Pettibone remplace avec bonheur l'ingénieur du son Jim Tract et ses assistants au mixage.
« Set me free », chanson rythmée et tendue est utilisée pour le générique du film Jumpin' Jack Flash (mais pas sur la B.O.
du film où elle est remplacée par une version de René & Angela).
Dans cet album, toutes les chansons sont excellentes, particulièrement « Set me free » et le second simple, « Mercury rising », chantées par Ruth.
Comme d’habitude, elles sont entourées des mêmes « requins » de studio qui passent et repassent leurs chansons à plusieurs interprètes : « Set me free » est dans ce cas mais aussi « Taste » qui avait été chanté en 1985 par Siedah Garrett et son groupe Deco sur la B.O.
du film Fast forward.
Dans ce disque, comme dans les précédents il y a peu de ballades sauf « All I know is the way I feel » éditée en 45 tours en février 1987 avec un inédit en face 2, « Translation ».Fin 1986, les Pointer Sisters collaborent à « Respect yourself » de Bruce Willis (n° 5 pop).
June est celle qui chante le plus sur le titre et on voit aussi son solo dans le clip.L'année suivante, elles font une infidélité à Richard Perry en se faisant réaliser Be there par Narada Michael Walden (n° 42).
Elle est reprise dans la BO du film Le Flic de Beverly Hills 2 et éditée en simple en septembre 1987 (alors que son enregistrement date de 1985).
Cette chanson est remixée par Thompson/Barbiero.
En face 2 du 12" single on y trouve même une version complètement a cappella.
À la fin de cette même année, elles chantent « Santa Claus is comin' to town» sur l'album A & M, A very special Christmas, tandis que sort Sweet et soulful, une compilation de ce qu'elles ont chanté chez Planet.Fin 1987, la lune de miel avec le cinéma continue et c'est leur nouveau simple « He turned me out » qui est choisi pour Action Jackson (avec en face 2 du simple le toujours inédit « Translation »).
Classé n° 37 dance en mars 1988, il est tiré du LP Serious slammin (n° 152 pop en 1988), un album au son plus râpeux dû à de nouveaux réalisateurs artistiques associés, auteurs et mixeurs : Norman Whitfield Jr, James Reese, LeMel Humes et Marylee Kortes entre autres.
Cet album dans la lignée des précédents contient des morceaux de danse comme la chanson titre, « Shut up & dance » ou « Flirtatious », et des slows comme « I will be there », avec en prime un remix réussi de « My life » par Thompson/Barbiero.Toujours en 1988, elles chantent « Power of persuasion » pour le film Caddyshack II.
En 1989, elles reprennent « Summer in the city » des Lovin' Spoonful pour la BO de Karaté Kid 3, ainsi que « Mr Lee », leur dernière production Richard Perry (sur l'album Rock, rhythm & blues).
Sort une énième compilation en 1989, The Best of the Pointer Sisters.
Cette compilation de 13 chansons de 1978 à 1985 à l'intérêt d'inclure huit remixes, jusqu'alors seulement disponibles en 12" single.
Cette initiative rare mérite d'être remarquée.
Un double vinyle lui fait pendant, From the Pointer Sisters with love : avec la même pochette que le précédent, il est cependant composé de 14 chansons lentes retraçant leur carrière chez Planet.Les années 90L'année suivante, elles signent pour la Motown et deviennent coproducteur exécutif.
Leur nouveau LP Right rhythm est réalisé entre autres par James Anthony Carmichael et elles retrouvent Marti Sharron (qui avait coécrit pour elles « Jump » en 1983 et « Say the word » en 1986).
C'est un album dont le son est dans la lignée de Serious slammin.
Il est soutenu par le dansant « Friends' advice » remixé par Shep Pettibone, devenu entre temps le mixeur house à la mode.
Le second simple est le slow « After you », suivi d'un troisième, « Insanity », la chanson la plus réussie de l'album, réalisée par M.
Sharron (n° 11 dance en novembre 1990).
Les Pointer Sisters prouvent alors qu'elles ont bien sû prendre le virage vers la modernité -traduire la musique de danse- même si le professionnalisme de l'équipe les entourant peut parfois les limiter à une « recette ».En 1991, elles participent au disque Garfield : am I cool or what ?, réalisé par André Fischer : elles y chantent « Nine lives ».
Après le lancement d'une autre compilation, The Best of the Pointer Sisters, elle enregistrent fin 1993 chez SBK Only sisters can do that, lancé début 1994.
Il est réalisé par Peter Wolf (sauf une chanson par Keith Forsey).
Le registre est plus adulte, plus rock avec « It ain't a man's world », « Don't walk away », « Feel for the physical » et « Love, sex or money », efficacement dance avec des « stop and go » tendus et des harmonies vocales superbes mettant en valeur Ruth.
Les arrangements vocaux sont d'ailleurs faits par elles-mêmes.
En 1994, elles enregistrent une très bonne reprise de « Chain of fools » sur l'album Rhythm country and blues : c'est un duo avec Clint Black, qui y joue de l'harmonica, réalisé par Don Was.En 1995, elles jouent Ain't misbehavin' à Broadway et sortent l'album correspondant en 1996, Highlights from Ain't misbehavin' , qui semble être un retour à leur style Blue Thumb.Les carrières soloDes quatre sœurs, trois se sont orientées, définitivement ou le temps d'un album, vers des carrières solo.Celle dont le succès a été le plus important, quoique météorique, est Bonnie, née le 11 juillet 1951.
De 1971 à 1978, elle fait partie du groupe de ses sœurs.
En 1978, elle sort un album de soul à la la Motown intitulé sobrement Bonnie Pointer.
Elle y reprend notamment le « Heaven must have sent you » des Elgins.
Cette chanson connaîtra deux versions différentes : la version LP agréablement soul-jazzy et un remix disco, partiellement rechanté.
Ce remix permettra à la chanson de se classer n° 8 disco, n° 52 R&B et n° 11 pop (le 28 juillet 1979 pour ce dernier classement).
Les deux versions de Bonnie Pointer sont disponibles sur le maxi-simple.
En Angleterre, la première version est sortie en simple en janvier 1979, la deuxième en juillet 1979 et enfin en avril 1985 « Heaven must have sent you » est réédité en simple en même temps que ces autres classiques motowniens des années disco que sont Love Hangover, Got to Give It Up et Don't Leave Me This Way.
« Heaven... » avait été précédé de « Free me from my freedom », titre aussi bon, classé n° 10 R&B.
La version longue du 12" présente un exemple rare -pour ne pas dire unique- de chanson disco avec un solo de banjo, s'ajoutant au classique solo de basse.
Puis vient un second lp bizarrement intitulé lui aussi Bonnie Pointer, où elle reprend un autre standard Motown, « I can't help myself » (des Four Tops) : elle est classée n° 4 disco et n° 40 (le 16 février 1980 pour le classement pop).
Le second simple est le slow « Deep inside my soul ».
L'album sorti en octobre se classe n° 63 en décembre 1979.
On reconnaît un style similaire dans les deux albums de Pointer faits surtout de reprises, avec entre autres des clochettes sur « I can't help myself » et « Heaven... », ainsi qu'une même mise en valeur du timbre si particulier de la chanteuse (qui chante et arrange aussi les chœurs).
Les deux albums sont réalisés par son mari Jeffrey Bowen qui avait auparavant réalisé des albums pour les Temptations.Après une période de procès avec la Motown, elle sort en 1984 If the price is right, avec sensiblement la même équipe, un LP de variété FM qui doit son charme à sa présence vocale et son timbre si particulier.
Il est soutenu par deux 12"singles, « Premonition » et « Your touch ».
Elle contribue en 1984 à la BO du film Heavenly bodies avec « The beast in me », réalisé par Gœtzman et Piccirillo.
Sur la BO du film on trouve une autre chanson d'elle, « Heaven ».Sa sœur June s'est aussi essayée en solo, sans grand succès; elle a sorti deux albums à deux périodes charnière du groupe : Baby Sister en 1983 (avant Break out) et June Pointer en 1989 (après les productions de Perry et avant que le trio ne passe à la Motown).
Le second album est assez réussi grâce à de nombreux réalisateurs artistiques : Narada, Bacharach/Bayer Sager, David Foster ou Kashif entre autres.
Le 12" en est « Tight on time », remixé par Taavi Möte.
En 1987, elle avait chanté un agréable duo avec Dionne Warwick, « Heartbreak of love », disponible en simple.
June Pointer est décédée le 11 avril 2006 d'un cancer.La troisième sœur à avoir lancé un disque en solo est Anita avec Love for what it is en 1987, soutenu par des simples comme « Overnight success » (n° 41 R&B), superbement dansant ou « More than a memory », avec de nombreux remixes.
Sur ce disque réalisé en majorité par Preston Glass, on trouve parmi les choristes la fille d'Anita Pointer, Jada, ainsi que Linda Greene, ex-Peaches du duo disco Peaches & Herb.
L'album avait été précédé en 1986 par « Too many times » un duo avec son collègue de RCA Earl Thomas Conley et la chanson s'était classée n° 2 dans les charts country.
Conley est en effet un chanteur de country qui a eu de grands succès dans le genre comme l'album du même nom que la chanson qui s'est classé n° 3 grâce entre autres à deux autres chansons n° 1.
Conley est d'ailleurs détenteur d'un curieux record : celui du seul chanteur ayant eu quatre chansons n°1 extraites d'un seul album (Don't make it easy on me sorti en 1983 et classé en 1984).
Tous ces classements sont bien sûr ceux des listes country.Il faut cependant noter que même en solo, elles font largement appel à leurs sœurs pour assurer les chœurs.
Notons aussi que Ruth, celle qui a finalement le plus de personnalité vocale n'a jamais sorti de LP en solo.
Elle a seulement participé fin 1988 à la BO du dessin animé Oliver & compagnie avec « Streets of gold » (une chanson de Tom Snow et Dean Pitchford).

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