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Sly & The Family Stone

Sylvester Stewart naît à Dallas en 1944.
Dès 4 ans, Sylvester chante le gospel.
Son premier 45 tours date de 1952, «Sly» l’enregistre avec ses frères et sœurs, la formation s’appelle les Stewart Four.
Suivent deux 45 tours, faits en 1959 à Los Angeles sous le nom de Stewart Brothers, «The Rat / Ra Ra Roo» et «Sleep on the Porch / Yum Yum Yum».
Après un déménagement de la famille Stewart depuis le Texas vers la région de San Francisco, il étudie à 16 ans la trompette et la composition au Vallejo Junior College.
En 1961, il ressort ses compositions en un LP, d’abord sous le nom de Danny Stewart, puis sous celui de Sylvester Stewart.
La même année, il enregistre avec les Viscanes, il y rencontre Jerry Martini, futur saxophoniste de la Family Stone, et enregistre avec lui Scat Swin chez Autumn.
Sous ce label, il produit également des albums des Beau Brummels, Bobby Freeman, Mojo Men ou de The Great Society (premier groupe de Grace Slick, future chanteuse de Jefferson Airplane).
En 1964, il devient Disc Jockey sur les radios soul K.S.O.L et K.D.I.A..
Ses influences directes : la pop californienne, la soul et le rythm’n blues.Rosie, sa sœur (piano), Freddie, son frère (guitare), Larry Graham, un cousin (basse), Jerry Martini (saxophone), Cynthia Robinson (trompette) et Greg Errico (batterie), se joignent progressivement à Sylvester Stewart, (guitare, orgue et chant) en 1966 pour former les Stoners, puis Sly and the Family Stone.
Ensemble, ils produisent l’album Slyest Freshest Funkiest Rarist Cuts avec des titres comme «I Ain’t Got Nobody», «I Can’t Turn You Loose» et «Life of Fortune and Fame».
Ils jouent essentiellement dans des cabarets, où le public ovationne une musique neuve, avant qu’ils ne réalisent en 1967 leur premier album : A Whole New Thing, sur le label Epic, qui restera inaperçu.Après un premier succès de discothèque, «Dance to the music», n°8 aux US en 1968, tiré de l’album du même nom, sort en 1969 leur première œuvre majeure : Stand ! (trad.
: Résiste !).
Avec des titres comme «Don’t Call Me Nigger, Whithey» ou «Sex Machine», Stand ! déploie un funk teinté d’effets sonores, en osmose avec le psychédélisme de Jefferson Airplane ou le blues de Jimi Hendrix, évidemment engagé, il résonne comme un soutien au parti des Black Panther.
Groupe révélation à Woodstock avec des morceaux comme «I Want To Take You Higher», leur prestation les propulsera en la tête des charts.
Si l’histoire retiens du festival légendaire les passages de Grateful Dead, Santana, ou encore The Who, Sly and the Family Stone avec le long medley : «Dance to the music», fera se lever l’immense foule au chant de : «I Want To Take You Higher !», morceau symbole de l’ouverture prônée par la Family.
En Août 1970, la scène avant-gardiste afro-américaine, Sly and the Famiy Stone, Jimi Hendrix et Miles Davis, se donne rendez-vous au festival de l’Ile de Wight.
Hendrix décédera trois semaines plus tard, tandis qu’une jam avec Eric Burdon et Sly, entre autres, l’attendait au tournant.
L’ultime expérience n’aura pas lieu.Suite à son succès, le groupe annonçait pour 1970 la sortie d’un album des plus optimistes : The Uncredible and Unpredictable Sly and the Family Stone.
A la place les fans s’arracheront un Greatest Hits qui se vendra, fin 1970, à 3 millions d’exemplaires.
En 1971 le groupe sort son album à la fois le plus abouti musicalement et le plus sombre : There’s a Riot Goin’ On.
Remettant en question l’enthousiasme et l’idéal à faire changer les choses, Riot dresse le bilan d’une société en panne et apparaît comme le revers de la médaille où était inscrit : «Everybody is a Star».
Sur la pochette, on aperçoit la statue de Abraham Lincoln devant laquelle les militants pacifistes comme Martin Luther King se rassemblaient.
Près de la statue figure un extrait du fameux discours de Gettysburg : «Le monde ne sera guère attentif à nos paroles, il ne s’en souviendra pas longtemps, mais il ne pourra jamais oublier ce que ces hommes ont fait.
C’est à nous vivants de nous vouer à l’œuvre inachevée que d’autres ont si noblement entreprise».
La Family fait plus que jamais partie de la lutte : au cours des marches sur Washington, tandis que les aînés du mouvement non violent chantent en tête le spiritual «We Shall Overcome», les plus jeunes chantent : «Everyday People», titre de la Family à la tête des charts en 1969.En 1972, la Family atteint un point de rupture : sous la pression politique exercée par les Black Panther, les musiciens se plaignent du manque d’espace de liberté artistique.
Larry Graham, le précurseur du slap, et Greg Errico n’enregistreront que quelques titres de Riot, il quittent la formation dès 1972.
L’ancien batteur de la Family Stone fera quelques apparitions auprès de Miles Davis ou du Grateful Dead et Larry Graham fondera The Graham Central Station.
En 1973, l’album Fresh voit l’apparition de Rusty Allen, un jeune bassiste de 18 ans, d’Andy Newmark à la batterie, de Pat Rizzo au saxophone et du trio féminin The Little Sisters.
Si à sa sortie le public se fait un peu plus rare, l’album reste brillant, nouveau car ici le chant rythme les instruments, le contenu est quant à lui toujours plus politique : «All we need is an action / satisfaction».
Fresh sera le dernier album important de la Family.Small Talk sort en 1974, avec, sur la pochette, Kathy Silva, l’épouse et de Sly ainsi que leur fils.
Relation éphémère : Sly est empêtré dans son addiction à la drogue et l’album n’est pas du niveau de ses prédécesseurs.
En 1975, sort un album solo High on you, puis Heard Ya missed me, Well I’m Back qui ne feront que confirmer le déclin.
Ten Years Too Soon, remix disco de titres de la Family Stone par le label Epic, sorti en 1979, ou encore Back On The Right Track chez Warner Bros, avec une réapparition d’une partie de la Family, sont autant de disques qui passerons inaperçus auprès du public.
Drogue, interpellation, fuite, jugement et prison caractérisent cette période.George Clinton, de Parliament-Funkadelic invitera Sly Stone à enregistrer, en 1981, The Electric Spanking of War Babies.
Outre le Dr Funkenstein, Sly compte de nombreux fans parmi les pointures du funk, à l’image du bassiste Bootsy Collins.
Ain’t But The One Way, le dernier album de Sly Stone sort en 1983, il est presque aussitôt oublié.
En 1986, Sly apparaît dans l’album Crasay, produit par Jesse Johnson et participe à la BO du film Soul Man en duo avec la chanteuse Martha Davis sur «Love and Affection».
En 1993 enfin, sur présentation de George Clinton, Sly est intronisé au rock ’n roll Hall of Fame en compagnie de la Family Stone.
La même année, Arrested Development, produisait un album hommage à la Family, avec comme succès la reprise «People Everyday».
Aujourd’hui la plupart des droits sur les plus grands succès du funk de Sly and the Family Stone sont détenu par la pop-star Michael Jackson.

all-rights-reserved

Morceaux populaires

Dance to the Music

19

Remember Who You Are

10

Just Like A Baby

6

Family Affair

5

If You Want Me To Stay

3

Family Affair

3

Family Affair

1