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Baden Powell

Baden Powell de Aquino est né le 6 août 1937 à Varre-Sai (Rio de Janeiro) dans une famille de musiciens.
Il commence à prendre des cours de guitare très jeune et devient musicien professionnel à l'âge de quinze ans.
En 1955, Baden Powell rejoint l'orchestre de Ed Lincoln qui joue à l'hôtel Plaza de Rio de Janeiro, haut lieu du jazz d'alors.
Influencé par la guitare classique et le swing de Django Reinhardt, Baden Powell possède un style d'une fluidité remarquable qui rend son jeu de virtuose extrêmement agréable à l'oreille.
Il compose son premier classique en 1959 avec« Samba triste », sur un texte du chanteur Billy Blanco.« Samba triste » est repris en 1962 sur le fameux album Jazz Samba de Stan Getz et Charlie Byrd.
1962, c'est justement l'année où Baden Powell rencontre le diplomate et poète Vinicius de Moraes.
Cette rencontre donne vie à de nombreux standards et à l'album Tristeza on Guitar qui lui ouvre les portes de la renommée mondiale en 1966.
Baden Powell et Vinicius de Moraes s'emploient aussi à réhabiliter le rôle de la musique africaine dans les rythmes brésiliens, le fabuleux Os afro Sambas de Baden e Vinicius est en 1966 le fruit de ce travail.
Que ce soit de la bossa nova ou de l'afro samba, Baden Powell est un maître à l'imagination sans limite et au style parfaitement épuré.
Solitude on Guitar en 1971 est un nouveau succès pour celui qui désormais se produit aux quatre coins du monde.
Particulièrement apprécié en Allemagne et en France, Baden Powell enregistre fréquemment dans l'hexagone, avec par exemple La Grande Réunion avec Stéphane Grappelli en 1974.« Samba da bençao », figure dans le film de Claude Lelouch Un Homme et une Femme, qui est Palme d'Or au Festival de Cannes en 1966.
Une baisse de popularité au Brésil et une santé fragile le contraignent à s'exiler en Europe en 1983.
Celui qui tient son nom du fondateur du scoutisme Robert Baden-Powell, s'établit alors à Baden-Baden en Allemagne par une sorte de trait d'humour brésilien autant que pour la qualité des hauts thermales du lieu.
Baden Powell revient au Brésil au début des années quatre-vingt-dix et reprend alors enregistrements et tournées.
Cette deuxième partie de carrière est forcément moins riche et se signale surtout par l'album Baden Powell de Rio à Paris en 1994, où par les enregistrements en public Live in Hambourg en 1995 ou Live at Montreux Jazz Festival de 1996.
Lembranças paru à titre posthume en 2001 est le dernier enregistrement du maestro.
Baden Powell s'éteint des suites d'une pneumonie à Rio de Janeiro le 26 septembre 2000, en un triste jour pour la samba.

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Tristeza

15

Cochichando

12

Berimbau

9