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Herman Düne

Les premières traces discographiques de Herman Düne, groupe formé par les deux frères d'origine franco-suédoise, David-Ivar et André Herman Düne, accompagné du batteur Omé, remontent à 1997.
A cette époque, pourtant, cela fait déjà de nombreuses années que le groupe façonne son univers musical, effectuant un certain nombre de tournées, en Europe comme aux Etats-Unis.
De ses années d'apprentissage, le groupe gardera par la suite cette constante bougeotte, qui les fera publier ses albums d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, sur un certain nombre de labels différents, jonglant entre ses publications officielles et les innombrables CD-R qui rendent sa discographie jonchée de digressions de toutes sortes.
Modèle de stakhanovisme musical, le groupe assure dès ses débuts avoir plusieurs centaines de chansons dans ses cartons.
D'obédience folk, marqué par toute une famille musicale typiquement américaine, de Sebadoh à Palace Brothers, le premier véritable album du groupe, Turn Off the Light, publié en 2000 sur le label parisien Prohibited Records, donne le ton.
Éclairées à la bougie, porté par les timbres caractéristiques des deux frères, ces chansons folk semblent déracinées et jouent la carte de la dissonance.
Omé est remplacé en 2001 par Neman et le groupe publie cette année-là deux albums : Switzerland Heritage (avec Neman), toujours sur Prohibited Records, et They Go to the Woods (avec Omé), sur le label californien Shrimper Records, ajoutant à la confusion.
Avec leur dégaine de hippies, leur prises de positions végétariennes, le groupe détonne et semble difficile à suivre.
La presse s'en offusque tout en reconnaissant au groupe un vrai talent d'écriture.
Rapidement, le groupe trouvera en John Peel, le célèbre animateur de la BBC, un fan de choix.
Ce dernier les invite à de nombreuses reprises pour enregistrer quelques unes de ses fameuses Peel Sessions, le groupe prenant plaisir, à chaque fois, à jouer un répertoire intégralement inédit.
Incessamment en tournée, le groupe pose tout de même fin 2001 ses instruments à Mains d'Oeuvres, centre d'art basé à Saint-Ouen, aux portes de Paris, pour une résidence de plusieurs années.
C'est de cette base de repli que le groupe fomente son emprise sur la scène alternative parisienne, initiant le Festival Anti-Folk (devenu par la suite Mo'Fo), réunissant à Paris chaque année la crème de la bouillonnante scène folk américaine, et en organisant au Pop'In (bar rock situé rue Amelot à Paris) les soirées Open Mic qui font naître nombre de vocations musicales.
Après un split-album en 2002 avec les Américains de Cerberus Shoal, Herman Düne publie à nouveau l'année suivante deux albums sur deux labels américains différents : Mas Cambios (chez Track and Field) et Mash Concrete Metal Mushroom (Shrimper Records).
Mais c'est en 2005, avec le très réussi Not on Top, que le groupe fait le plus parler de lui.
Durant toutes ces années, les deux frères Herman Düne multiplient les collaborations avec entres autres Julie Doiron, Kimya Dawson, Turner Cody, Wilfried* ou encore Red.
Ils s'essayent tous les deux également à des escapades solo, sous les noms de Ben Hashish, Klaus Bong ou Ben Dope (André) ou Yaya (David).
Neman, lui, fonde Zombie Zombie, un duo krautrock avec Etienne Jaumet, l'ingénieur du son d'Herman Düne.
En 2006, c'est pour la première fois sur un label d'importance, Source Etc, que Herman Düne publie Giant, son album le plus abouti à ce jour.
Plus pop et orchestré, mais avec toujours la même fraîcheur (le groupe privilégie souvent les premières prises lors de l'enregistrement), cet album marque néanmoins la scission entre les deux frères Herman Düne, André préférant, à la fin de l'enregistrement continuer seul sa route en s'installant à Berlin, donnant des nouvelles musicales sous le nom de Stanley Brinks.
David-Ivar et Neman, entourés d'une multitude musiciens - dont le vétéran Omé, de retour à la guitare, l'Américain Turner Cody ou la petite soeur d'André et David, Lisa Li-Lund -, continuent l'aventure sur scène.
En septembre 2008, la nouvelle formation, parfaitement rodée, publie Next Year in Zion.
L'année suivante sort l'EP On a Saturday.
Le duo revient début 2011 avec l'EP Tell Me Something I Don't Know, l'un des titres du nouvel album Strange Moosic produit par Adam Selzer et publié au mois de mai.
L'anti-folk d'Herman Düne se teinte d'un certain psychédélisme.
En 2013, David-Ivar Herman Düne prend le nom d'artiste de Black Yaya pour une incursion dans la dance avec le titre « Paint a Smile On Me » remixé par Yuksek.

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