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Basshunter

À trois jours près, Jonas Altberg aurait pu naître le soir de Noël 1984.
Très tôt, l’enfant présente quelques troubles psychologiques mineurs que les médecins diagnostiquent comme étant les prémices du syndrome de la Tourette.
S’accentuant avec les années, cette maladie empêche Altberg de suivre une scolarité normale et c’est entouré de sa famille que le garçon grandit un peu à l’écart du reste du monde du fait des difficultés sociales qu’implique sa maladie.
Son PC devient très vite son compagnon le plus fidèle et c’est en bidouillant sur ce dernier qu’il découvre, en 1999, le logiciel Fruityloops (actuellement rebaptisé FL Studio depuis sa huitième upgrade), un séquenceur régulièrement utilisé dans le milieu de l’électro.Geek cultureAutodidacte, le jeune DJ improvisé (il n’a alors que quinze ans) commence à fabriquer ses musiques, découvre le sampling, les arrangements, et, de manière autonome et progressive, apprend le métier de DJ devant son écran, comme d’autres, autrefois, montaient leur table de mixage dans leur cave.
Inspiré par la scène électro contemporaine, de David Guetta à Prodigy, le jeune Suédois tatonne avant de se trouver un style vraiment personnel, entre le Dubtap et la Jungle, style qui intègre également certains éléments de la sous-culture internet propre aux explorateurs réguliers des tréfonds de la toile.
Mi-DJ, mi-geek, c’est sous le pseudonyme de Basshunter qu’il lance ses premiers morceaux en ligne, sur plusieurs sites de partage de fichiers audios.
Son inspiration lui vient tout naturellement de sa culture de gamer: il compose ainsi des odes aux jeux Age Of Empires ou Counter Strike.
De fil en aiguille et de clic en téléchargement, plusieurs patrons de boîtes de nuit et organisateurs d’événements électros repèrent le jeune prodige et lui proposent d’animer quelques sets dans leurs établissements, ce que Basshunter accepte, en dépit de sa maladie.
Bien que surpris par cet étrange zébulon qui se met parfois à hurler des injures en plein milieu de ses arrangements, le public adhère au style électro-nerd du jeune homme dont le premier album, sobrement intitulé The Old Shit est bientôt disponible à la fois dans les bacs et sur Internet, librement téléchargeable.
Ce premier album est le début de la consécration pour le jeune homme qui, dès lors, devient à la fois l’une des figures tant du clubbing suédois que d’une certaine forme de contre-culture puisant ses référentiels dans les nouvelles technologies et leurs dérivés ludiques.LOLAvec les années, Basshunter se crée une notoriété dans le petit milieu des DJ scandinaves, ainsi qu’auprès des internautes amateurs d’électro car le jeune homme a bien compris le potentiel que représente la toile en terme de notoriété et de diffusion de son travail.
Animant de nombreux sets de DJ qui lui permettent de se roder aux exigences d’un public électro plutôt versatile et très sensible aux évolutions des artistes ainsi qu’aux nouvelles offres musicales.
En 2006, deux ans après la sortie de l’album The Bassmachines qui reprenait certains standards de The Old Shit, le titre «Boten Anna», gros succès dans les clubs suédois permet à Basshunter de s’exporter dans toute l’Europe et même aux Etats-Unis.
S’il limite ses prestations publiques du fait de sa maladie, le nom de Basshunter commence à se répandre de blog en blog ainsi que dans les communautés virtuelles d’amateurs de musiques électroniques, d’autant que les références nerdy de l’artiste sont pour la plupart partagées par un jeune public biberonné aux jeux vidéos et aux clips flashy depuis l’enfance.
Le titre de son deuxième album, LOL <(^^,)>, incompréhensible par la plupart des quadragénaires, est d’ailleurs une référence plus qu’explicite au langage développé sur la toile par les habitués du réseau, mêlant texte et émoticône.
La sortie du disque fait littéralement exploser le nombre de clics sur la page MySpace de Basshunter qui s’offre un petit tchat par webcam interposée avec ses fans pour saluer l’événement.
«DotA», «I’m Your Basscreator» ou «Strand Tylösand» (morceau écrit en référence à l’une des plus célèbres plages de Suède près de laquelle l’artiste est né) deviennent autant d’incontournables des pistes de danse et des raves-parties permettant au jeune homme de devenir l’un des phénomènes du petit monde de l’électro, régulièrement invité par les DJ résidents des clubs les plus prestigieux d’Europe et de Russie.Sublime nerdSi LOL avait tout d’abord été composé à l’attention du public scandinave et anglicisé par la suite pour les besoins de son exportation, Now You’re Gone:The Album, son troisième opus, lui, est directement composé à l’attention d’un public international.
Porté par le succès en clubs de «Now You’re Gone», un morceau clairement calibré pour les clubs, l’album est encore une fois promu via le Net, même si la maison de disques du jeune prodige de l’électro assure en parallèle une campagne marketing plus traditionnelle avec flyers, affiches et publicités dans les médias papier.
Plus orienté «grand public» que son précédent album,Now You’re Gone:The Album (qui reprend d’ailleurs quelques-uns des morceaux les plus efficaces de LOL) est moins pétri des références informatiques de l’artiste, lequel se prête d’ailleurs au jeu de la promo, tout en soignant son syndrome de la Tourette.
Plusieurs prestations publiques lui valent une assez vaste reconnaissance à travers toute l’Europe, notamment en Grande-Bretagne où il est régulièrement invité à se produire dans les clubs les plus hypes de Londres, ou même en France, où il anime la soirée Point Gamma de l’Ecole Polytechnique en juin 2008 peu avant la sortie de Now You’re Gone:The Album.
Enfant surdoué du web, Basshunter est le produit d’une génération ayant appris à manier le clavier avant le stylo: un DJ post-futuriste nourri à la contre-culture informatique.
La sublimation du nerd, en quelque sorte.

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