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Helloween

Bien que le heavy metal soit synonyme de musique anglo-saxonne, quelques-uns des plus éminents représentants de ce courant musical ont vu le jour sur le sol de la Vieille Europe.
Helloween, en dépit de son patronyme anglais (une contraction entre « Hello » et « Halloween ») est un produit purement germanique, fondé en 1978 par Piet Selk et Kai Hansen.
En dépit de sa fondation à la fin de la décennie 1970, le groupe est loin de percer immédiatement.
Au contraire, ce n'est qu'après plusieurs années d'essais et autres renouvellements précoces de line-up qu'Helloween acquiert enfin sa composition des débuts avec le guitariste Michael Weikath, le batteur Ingo Schwichtenberg et le bassiste Markus Grosskopf.
Piet Selk, bien que fondateur du groupe ne fait déjà plus partie de l'aventure, laissant Hansen seul au chant.
Après un premier mini album homonyme, Helloween sort enfin un effort plus long en 1985, Walls of Jericho, qui ne brille guère par son originalité dans un petit monde du heavy metal nourri aux références heroic fantasy.
Cependant, si ce premier opus ne dénote pas dans la galaxie du hard rock, il permet au groupe de faire ses premières grandes tournées et de conquérir le public allemand dans un premier temps, puis celui du reste de l'Europe.
Dès l'année suivante, la composition d'Helloween évolue à nouveau lorsque Michael Kiske remplace Hansen au chant, ce dernier se contentant d'une place de second guitariste.
Grâce à ce nouveau souffle, Helloween entame l'écriture d'un concept album bien plus ambitieux que Walls Of Jericho.
Conçus comme les deux facettes Yin/Yang d'un même disque, les deux volets de Keeper of the Seven Keys sortent respectivement en 1987 et 1988.
Avec ce diptyque évoquant le bien et le mal, décliné dans un univers d'heroic fantasy inspiré de J.R.R.
Tolkien, Helloween décolle véritablement et entame une série de concerts en Europe et en Amérique.
Même le Japon s'enthousiasme pour ce groupe venu de Germanie.
Si le concept du diptyque musical est original en soi, Keeper of the Seven Keys est également l'album qui permet à Helloween de développer un style musical à mi-chemin entre le power metal et le speed metal mélodique, alternant morceaux rapides et longues ballades nostalgiques.
Un style qui, de Scorpions à Manowar, fera école dans le milieu du metal.
Devenu un groupe majeur, Helloween se produit aux côtés d'Anthrax ou d'Iron Maiden, faisant ainsi une entrée magistrale dans la cour des grands.
Mais chaque médaille a son revers et le groupe commence à se colleter avec Kai Hansen qui revendique la paternité du succès et surtout avec Noise Records, la maison de disques qui voit d'un mauvais oeil sa poule aux oeufs d'or risquer de quitter le bercail pour signer chez un éditeur plus prestigieux (EMI, en l'occurrence).
Plusieurs procès s'ensuivent et si Kai Hansen a la courtoisie de présenter son propre remplaçant au groupe pour le quitter en bonne amitié, Noise Records fait appel à toute la hargne de ses avocats pour maintenir le groupe dans son giron.
En dépit de ces tracasseries judiciaires, Helloween parvient à signer chez EMI et, alors que les rumeurs de split du groupe enflent dans la presse, l'annonce de la sortie d'un nouvel album en 1991 démontre que le quintet a réussi à traverser l'orage sans trop de dégâts.
Roland Grapow remplaçant Kai Hansen, Helloween revient dans les bacs avec Pink Bubbles Go Ape, en 1991.
Album catastrophique, celui-ci se fait littéralement incendier par la critique et conspuer par les fans.
À nouveau, on parle de split, au mieux de remaniement car les tensions entre les deux Michael (Kiske et Weikath) commencent vraiment à influer sur l'ambiance générale.
Quant aux problèmes mentaux de Schwichtenberg (devenu dépressif et schizophrène du fait de l'abus de drogues), ils n'arrangent évidemment rien. De fait, Kiske et Schwichtenberg sont virés sans ménagement pour être remplacés par le chanteur Andi Deris et le batteur Uli Kusch.
Grâce à ce sang neuf, Helloween enregistre Master of the Rings, album synonyme de résurrection paru en 1994 qui permet au groupe de revenir aux sources du speed metal mélodique qui a fait sa réputation et son succès.
Schwichtenberg se suicide en 1995 en se jetant sous un métro.
Les trois albums qui suivent la fin de cette douloureuse parenthèse artistique, The Time of the Oath (1996), Better Than Raw (1998) et The Dark Ride (1999) - sans compter un disque de reprises (Metal Jukebox en 1998) - sont tous de francs succès et se classent confortablement dans les charts.
Seule ombre au tableau, l'autoritarisme de Weikath dont les velléités de contrôle total du groupe commencent à lasser les autres musiciens, notamment Grapow qui a le défaut de trop fréquenter son vieux rival Kiske.
Le guitariste n'est cependant pas le seul à subir les foudres de Weikath, Kusch recevant sa dose de reproches lui aussi, accusé qu'il est de se consacrer à ses propres projets davantage qu'à ceux d'Helloween.
Littéralement persécutés par le petit tyran chevelu, les deux musiciens claquent successivement la porte et son remplacés par Mikkey Dee (ex Mötorhead) à la batterie et Sascha Gertsner à la guitare.
Le public, cependant, ne tient pas rancune à Weikath pour son autoritarisme car il permet, malgré tout, de maintenir le navire Helloween à flots en l'empêchant de sombrer.
Le succès de Rabbit Don't Come Easy, en 2003 démontre même que la poigne de fer du chanteur permet au groupe de cracher ce qu'il y a de meilleur en lui.
Mikkey Dee ne se montrant pas complètement satisfaisant aux yeux de Weikath, il est remercié et remplacé par Dani Löble, plus en conformité avec ses desiderata artistiques.
Car en cette aube du troisième millénaire, Weikath compte bien concrétiser un projet plutôt ambitieux : donner une suite à Keeper of the Seven Keys.
À l'image d'un film qui verrait son second opus être mis en chantier vingt ans après sa sortie en salle Keeper of the Seven Keys - The Legacy (2005) se veut autant une relecture qu'une continuité de l'album par lequel le succès arriva.
Il n'en constitue pas moins une véritable réussite artistique, confirmée tant en termes de ventes qu'en affluence lors de l'immense tournée qui s'ensuit.
Le live enregistré dans la foulée se classe également en tête des hit-parades, prouvant la vivacité de ces papys du hard rock, encore verts grâce à l'apport régulier de sang neuf.
Toujours dans la même lignée musicale, Helloween enregistre Gambling With the Devil (2007) et n'hésite pas à monter sur scène avec Gamma Ray, le groupe de...
Kai Hansen.
Comme quoi, les vieilles rancunes ne sont pas éternelles, surtout une veille de Toussaint. Helloween fête en grande pompe ses ving-cinq ans de carrière en 2010 avec Unarmed: Best of 25th Anniversary qui contient la suite de dix-sept minutes « The Keepers Trilogy », enregistrée avec l'Orchestre Symphonique de Prague.
Toujours d'attaque, Helloween revient avec 7 Sinners le 31 octobre 2010.
Biff Byford de Saxon fait figure d'invité de marque sur ce nouvel opus, sorti comme il se doit à la vieille de la Fête des Morts.
L'album est un nouveau succès en Europe et au Japon pour Helloween qui part ensuite en tournée avec Stratovarius et Pink Cream 69.
A peine le temps de souffler et Helloween livre en janvier 2013 un épique Straight Out of Hell.
Le succès ne se dément pas avec une quatrième place des ventes en Allemagne et des classements positifs partout en Europe.En 2015, Helloween revisite le son des années 1980 et 1990 sur My God-Given Right.

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