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Sharko est né de l’esprit fertile de David Bartholomé originaire d’Arlon, en Belgique.
En 1992 un séjour au Etats-Unis lui permet de faire ses armes dans les bars et pubs grunges de la côte ouest.
De retour chez lui, il rencontre l’ingénieur du son Rudy Coclet (Arno) et sur ses conseils, se lance dans la composition d’un nouveau répertoire.
Bien lui en prend.
En 1997, il remporte le tremplin de rock Concours Circuit, à l’issue duquel il opte pour ce nom mystérieux.Sharko trioLe premier album de Sharko Feuded sort en 1999 chez PIAS.
Bartholomé, bassiste, part en tournée accompagné du guitariste Teuk Henri.
Son univers noir, sa voix haute sans cesse à la limite de la rupture, donnent lieu à des prestations électrisantes qui ne tardent pas à engendrer les qualificatifs de «bête de scène» dans la presse belge.
Une réputation qui se propage en France et en Hollande.
En 2000, ils assurent les premières parties de Muse, Venus, Paul Weller et Arno, avant la sortie de Meeuws (2001) qui voit Julien Paschal endosser le rôle de batteur.Couronné à l’ABSharko, devenu trio, attire la comparaison tout à fait vraisemblable avec The Police, alors que le titre «I Went Down» entame sa progression dans les charts européens.
L’Angleterre est conquise quand paraît Sharko III, en avril 2004.
Avant cela, le 12 février, Sharko est couronné dans la salle de l’Ancienne Belgique de Bruxelles lors d’un concert avec Ghinzu et Girls In Hawaii, une date qui restera dans les annales du plat pays, vers où se tournent désormais les regards de la galaxie rock.
L’album contient les succès«Spotlite», «President» et «Excellent (I’m Special)», titre qui bénéficiera d’un coup de pouce surprise de Julien Doré en France, en 2007, grâce à sa reprise dans l’émission Nouvelle Star.MoleculeEntretemps, Sharko a publié son quatrième album, Molecule.
Après un passage à vide, le trio se tourne vers le producteur Dimitri Tikovoï (créateur du projet electro-rock Trash Palace).
Le virage musical est net mais le défi est relevé.
L’album est une nouvelle fois encensé par la critique.
Bartholomé l’avoue, il a trouvé dans cet écrin electro-pop-rock hypnotique, le meilleur moyen d’exploiter ses névroses.
Non sans humour, il avoue aussi vouloir désormais «remplir des stades».Rythme effrénéEn 2008, son culot semble payer et le rythme s’accélère encore.
Ils jouent à Montréal et à New York en mars.
Ces dates insufflent une énergie nouvelle à Sharko qui retrouve Tikovoï en studio pour enregistrer un cinquième album.
Un rythme que ne supporte plus Julien Paschal, le batteur est remplacé définitivement en pleine tournée des festivals estivaux par Charly De Croix.Dance on the Beast, sort au printemps 2009.
Bartholomé a concocté un album, comme son nom l’indique, spécialement pour les dancefloors, mêlant sans vergogne techno moderne et synthétiseurs démodés.
Son but? Faire danser la bête qui est en nous! Si c’est un ordre…