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Wallen qui est l’anagramme de Nawell : née le 23 janvier 1978 à Saint-Denis de parents originaires d’Oujda au Maroc, elle grandit dans la banlieue de Bobigny.
Avec huit enfants, la famille ne vit pas dans le luxe, mais malgré tout, les parents de Wallen leur inculquent de vraies valeurs et font tout ce qu’ils peuvent pour permettre à leurs enfants de concrétiser leurs rêves et de réussir dans la vie.
La musique fait intégralement partie du quotidien de Wallen.
Que ce soit la musique moderne qu'écoutent ses frères ou les instruments classiques joués par ses soeurs (violon, banjo, chant classique...), la jeune fille développe une culture musicale très riche.C’est par la musique classique qu’elle débute à l’âge de huit ans, avec le violon qu’elle apprend au Conservatoire.
Bien que la jeune fille soit extrêmement douée, elle est aussi passionnée de chant, et c’est à l’adolescence lorsqu’elle découvre le funk, le hip-hop et le R&B qu’elle décide de s’y consacrer pleinement, bien que ce genre, à l’époque, soit peu présent sur la scène française.
Elle commence alors par se produire sur l’émission Wake Up de la radio TSF en chantant des jingles et en se produisant sur des scènes locales.
En 1996, Wallen rencontre le producteur Sulee B Wax.
Tombé sous le charme de sa voix, il la prend sous son aile et décide de s’occuper de sa carrière.
Le Pygmalion de la jeune chanteuse (âgée alors d’à peine 18 ans) l’aide à trouver un style proche de l’Américaine Aaliyah.Wallen commence par participer à diverses compilations tout en poursuivant ses études universitaires qu'elle finit par abandonner au profit de la musique.
Son premier titre, « Je ne pleure pas », sort en 1998 sur la compilation R&B 24 Carats.
L’année suivante, elle participe avec « Sous mes pas » au projet Indigo, mais c’est sa collaboration avec les DJ’s Kost et Goldfinger sur Double Face 3 qui lance sa carrière.
Elle y interprète « La Quête du soufre », qui se fait particulièrement remarquer des producteurs et interprètes, notamment Shurik’N (membre éminent d'IAM) qui l’invite en 2001 sur le duo « Celle qui a dit non ».La même année, Wallen sort son premier album A Force de Vivre, dont le premier extrait est le single « Mes rêves ».
Ce premier essai se transforme rapidement en Disque d’or avant d’être nominé aux Victoires de la musique dans la catégorie « Meilleur album R&B de l’année ».
Côté vie privée, elle devient maman d’un petit garçon avec son mari, le rappeur/slammeur Abd al Malik, alors membre du collectif strasbourgeois NAP.En 2002, Wallen poursuit son ascension des classements en duo avec le rappeur américain Usher pour un remix de « U Got It Bad » couronné de succès.
En plus de son efficacité en terme de ventes de disques, Wallen est une artiste et jeune femme engagée qui va au bout de ses convictions à travers ses textes, dénonçantnotamment le racisme et l’injustice sociale.
En outre, elle participe au titre « Sachons dire non - La lutte est en marche » (2002).En 2004, Wallen sort un second album : Avoir La Vie Devant Soi, au discours toujours engagé, mais au ton plus posé, plus mûr et réfléchi.
Sulee B Wax est toujours aux manettes pour la composition, les arrangements et la production de l’album, qui atteint directement le sommet des hit-parades.
Puis Wallen s’est faite plus discrète pour consacrer quelque temps à sa vie personnelle.Elle revient fin 2007, accompagnée de son mari, en créateurs du collectif de rap Beni Snassen et auteurs de l’album Spleen et Idéal.A l'automne 2008, Wallen propose l'album Miséricorde, un disque où elle développe une certaine conscience, s'éloignant du R&B courant.
Abd al Malik (qui sort en même temps l'important Dante) et la chanteuse australienne Micky Green font chacun une apparition.