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Run-D.M.C.

Joseph « Rev Run » Simmons, Darryl « D.M.C.
» McDaniels et Jason « Jam Master Jay » Mizell ont grandi dans le même quartier de Hollis dans le Queens.
Les deux premiers se mettent au hip-hop en 1982, largement encouragés par Russell Simmons, le frère de Joseph, qui commence à se faire un nom en tant que producteur.
Jason Mizell, qui jouait au basket avec eux à l'université, les rejoint pour tenir les platines.
Après s'être fait connaitre avec le titre « It's Like That », Run-D.M.C.
sort son premier album, Run-D.M.C., en 1984 avec des paroles assez dures pour le hip-hop de l'époque et un titre, « Rock Box », qui est pour ainsi dire l'acte fondateur de la fusion rap/metal, qui donne lieu au premier clip de rap que diffuse MTV.
Quelques mois plus tard, le Disque est certifié « or », une première pour un album de rap.
Le management de Russell Simmons et de Rick Rubin, qui fonderont plus tard le mythique label Def Jam, n'y est pas pour rien.
Les rimes croisées des deux MCs sur fond de batteries électroniques des premières boîtes à rythme donnent une touche de nouveauté bien accueillie.Du rock dans le rapLe trio va ensuite faire tomber toutes les autres barrières réservées à ce style musical avec un virage appuyé vers le rock.
King of Rock et Raising Hell sont respectivement publiés en 1985 et 1986, installant Run-D.M.C.
au sommet des classements des ventes, notamment grâce à leur reprise de « Walk This Way » avec Aerosmith.
Autre particularité de Raising Hell : la présence d'un morceau dédié à leur marque de chaussure favorite et simplement intitulé « My Adidas ».
Le culte des tennis est lancé.Rap metalLes deux disques suivants n'ont pas le même impact, en partie à cause de la montée des préoccupations politiques dans les textes de l'époque, avec notamment Public Enemy.
Le groupe est en perte de vitesse.
Back From Hell en 1990 et une compilation en 1991 marquent ce coup de frein.
Run et D.M.C.
ont quelques problèmes d'alcool et de drogue desquels ils sortent par un retour à leurs racines chrétiennes.
Down With the King en 1993, qui rencontre de nouveau le succès, est d'ailleurs marqué par cette influence religieuse.
Le trio participe la même année à la bande originale de Judgement Night – film sans envergure mais dont la BO constitue l'un des disques-clés du métissage de rap et de rock (ou metal), voyant collaborer groupes de rock et groupes de rap –, enregistrant avec Living Colour « Me, Myself and My Microphone ».
Les deux MC's prennent ensuite un peu de recul vis-à-vis de la musique pour se consacrer à la religion.Couronne sans roiIls reviennent quelques années plus tard sur le devant de la scène avec l'album Crown Royal, en 2001.
Presque disparu, Run-D.M.C.
revient dans un style modernisé et accompagné de nombreux invités.
Le groupe reçoit le soutien de quelques stars du rap comme Nas ou Method Man, mais aussi du rock avec Kid Rock et Fred Durst (Limp Bizkit).
Le groupe recommence à tourner, notamment avec Aerosmith.
La mort de Jam Master Jay, assassiné d'une balle dans la tête le 30 octobre 2002, dans un studio d'enregistrement du Queens (New York), met un coup d'arrêt au groupe, Run et D.M.C.
annonçant le mois suivant la fin du groupe.
En 2003, paraît une compilation, Ultimate Run-D.M.C., qui retrace la carrière du groupe dans sa meilleure période (1983-1992).

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