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The Little Rabbits

Originaires de Vendée, et plus précisément du village de La Gaubretière, le groupe y donne son premier concert en novembre 88, peu de temps après leur formation.
Une première tournée s’organise alors très vite en amateur durant les deux années qui suivirent.
C’est dès 1991 que tout s’enchaîne avec notamment une première partie à la boîte parisienne La Loco, puis en décembre au festival des Transmusicales de Rennes devant plus de 6000 personnes.
Après quelques cassettes envoyées aux maisons de disques, les Rabbits sortent en novembre 91 leur premier album Dans les Faux Puits Rouges et Gris chez Single KO.
Ce premier essai, matiné de pop anglaise légère et insouciante, se vend à plus de 20000 exemplaires.
Le groupe, alors confidentiel, se fait remarquer d’un public érudit avec une musique totalement en décalage des genres de l’époque.
Alors que le rock fait rage et que la chanson française revient en force, les Rabbits font l’improbable pari de miser (jusqu’au nom même de leur groupe) sur des références anglo-saxones comme The Housematins, The Go-Betweens ou The Smith.En mars 92, My Bloody Valentine les emmène sur la scène de l’Olympia.
Le groupe enchaîne dans la foulée le festival des Eurockéennes de Belfort en juillet.
Si leur démarrage est rapide, il faudra tout de même attendre novembre 93 pour voir arriver le second album Dedalus.
Ce nouvel opus est produit par Roger Packham, chanteur des Hinnies, dont le titre «What goes on» est repris sur scène.En septembre 95, le phénomène grandit et on les annonce sur le label Village Vert.
Les Rabbits prennent le contre-pied de la rumeur et signent avec Rosebud, rejoignant leurs amis Katerine, Welcome to Julian, Lightouse et Chelsea.
C’est un virage important car cette nouvelle collaboration les amène à enregistrer en novembre à Tucson (Texas) avec Jim Waters (Sonic Youth, Moe Tucker, Jon Spencer Blues Explosion).
Une rencontre dont ils resteront marqués à vie, tant sur l’expérimentation de la musique que sur le son lo-fi ou crade instauré volontairement par le producteur.
Jusqu’à la séparation du groupe, Jim Waters et les Little Rabbits ne se quitteront plus, jusqu’à en faire un membre à part entière du combo.L’album Grand Public en février 96 marque donc le début d’un important virage, transformant leurs mélodies sucrées et infantiles en musique plus rock et instinctive.
Pour la première fois, une version de cet album sort le 1er mars au Japon, prouvantleur potentiel à l’étranger.
Il faut attendre un nouveau E.P avec 6 titres inédits en juin 97, puis la sortie du CD La Piscine en février 98 pour avoir conscience de l’évolution de leur style.
D’autant que ce dernier album contient un duo en français avec Angie Bowie, des scratches et une musique complexe.
Le son est toujours pop, mais sonne sale, recouvert de bricolages, de vieux samples ou de grésillements ingénieux.
C’est une situation inédite en France, car les seuls groupes du même style s’étant attelé à tant d’expérimentations ont généralement échoué pour revenir à une direction plus brute et conventionnelle.
D’autant que l’exercice n’était jusqu’à là réservé qu’à l’élite des DJs.Le 16 mars 98 sort le quatrième album Yeah!, 10 ans après la formation du groupe.
L’accueil est unanime et général auprès de la presse spécialisée.
Si les Rabbits ne connaissent pas un succès grand public, ils reçoivent un succès d’estime sans précédent qui leur vaut un passage à Nulle Part Ailleurs.
Ce live confirme alors l’arrivée du très pointu DJ nantais Laurent Allinger dans les rangs du groupe.Octobre 2000, l’EP La Grande Musique précède l’album du même nom sorti le 3 janvier 2001.
Le disque contient des pistes multimédia très drôles entre parodies du quotidien et des films de science-fiction des 60’s.
Un univers qui s’inscrit parfaitement dans celui de Tucson, ville presque fantôme du milieu des Etats-Unis, où ils enregistrent désormais à chaque fois.
Complétement sous le charme, le journal Les Inrockuptibles leur consacre une couverture rose et un épais dossier intitulé «La Révolution Rose».
Le média y voit un contre-pied certain au formatage radio et à l’uniformité des maisons de disques.
Dans un style de dandys pré-bourgeois bohèmes, les Rabbits chantent de manière lascive et désuète leur amour de la vie, de la sous-culture américaine, des filles et des fêtes.En avril 2003, Laurent Allinger, avec toujours l’aide du producteur Jim Waters, sort la compilation Radio.
Au lieu d’un simple best-of, el double CD revisite les standards du groupe remixés pour l’occasion et accompagnés de versions alternatives, de morceaux rares et de démos inédites.Avec le film Atomik Circus des frères Poiraud (réalisateurs nantais) sorti le 21 juillet 2004, les Rabbits se lancent dans un tout autre défi: une bande originale.
Federico, le chanteur, se prête à la voix off du narrateur, tandis que le groupe enregistre 6 titres avec Vanessa Paradis et y joue les mariachis blonds «Los Perros Negros».
Malheureusement le film, dont le budget est amputé à la dernière minute par TF1, rencontre un faible succès.
D’une parodie de film nanar des années 60’s, il devient un échec commercial incompris.L’année suivant, un soir d’octobre 2005 et sans aucun lien avec l’événement précédent, Federico annonce la dissolution du groupe après 15 ans d’aventures.
Le chanteur, à bout de souffle, se sent prisonnier du style défini par le groupe et veut pouvoir explorer d’autres univers.
Les Rabbits (à l’exception du clavier et du DJ) se mettent donc à jouer sur scène avec Philippe Katerine.
Au milieu de la tournée, Federico enregistre l’album Dillinger Girl and Baby Face Nelson avec la femme du chanteur: Helena Noguerra.
Un projet très «américain» et lo-fi avec beaucoup de dérision, inspiré du grand banditisme des années 30 et de Simon & Garfunkel.
Fin 2006, la tournée de Katerine s’achève et les musiciens qui l’ont accompagné se lancent contre toute attente avec Federico dans le folk traditionnel.
Leur album The French Cowboy and the German Dudes sort début 2007.

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