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Sonerien Du

BiographieL'équipe fondatrice composée en 1971 de Yann Kaourintin Ar Gall, Daniel Tanneau, Didier Quiniou, Gilles Rolland et Raymond Riou ne restera pas très longtemps telle quelle.
Yann Kaourintin Ar Gall laissera rapidement la place à Yann Goas.
Puis dès 1972, arrivera aux cuillères, banjo, basse et chant, Jean-Pierre Le Cam.La formation sera alors faite de Yann Goas (Bombarde), Dany Tanneau (biniou, washboard), Gilles Rolland (Accordéon), Didier Quiniou (guitare et chant), Raymond Riou (guitare et chant) et Jean-Pierre Le Cam (Basse, chant).
Le groupe enregistrera sous cette formation 2 albums, Bal Breton volume 1 et 2.La formation changera avec la professionnalisation du groupe en 1976.
Didier Quiniou et Dany Tanneau passeront la main à cette occasion.
C'est ainsi que sera appelé en renfort pour l'enregistrement de l'album Sonerien Du vol.3, Dan Ar Braz, premier guitariste électrique à jouer dans un groupe de fest-noz, au côté du batteur Michel Santangeli (Alan Stivell, Jacques Higelin, Ys...).Un autre musicien intègrera la groupe pour quelque temps, c'est Christian Desbordes qui y tiendra le violon, en remplacement du biniou de Dany.
En 1979, c'est Hervé Kernéis qui intègre la formation au violon et guitares.Le groupe, ayant l'idée de fêter ses dix ans en 1982, décidera de décaler sa date de naissance à 1972.
Sonerien Du a lancé le principe de fêter en musique et lors de grands concerts fest-noz, leurs 10, 15, 20, 25, 30, 35 et en 2012, 40 ans ! Concept repris depuis par pas mal d'autres groupes.
En 1982 arrive la première rythmique des Du en la personne du percussionniste quimpérois Jacques Moreau alors accompagnateur de la chorégraphe togolaise Flora Théfaine.
Sonerien Du deviendra le premier groupe à danser breton à utiliser la percussion jouée avec les mains (congas, djembé).
Il enregistre un album avec les Du en 1987 (Tradition vibrante) et sera invité pour quelques titres en 1998 (Steir).1985 marque l'arrivée d'un « batteur de rock » en la personne de Gérard Belbéoc'h, soulevant quelques levers de boucliers de la part du public « intégriste » de la musique traditionnelle, pour qui cet instrument n'a rien à faire dans cette musique !Cette frange se manifestera encore lorsqu'en 1987, la guitare électrique intègre le groupe en la personne de Dominique Lardic qui succèdera à Raymond Riou.
Aujourd'hui, vu le succès de Sonerien Du (et le nombre de groupes qui intègrent batterie rock et guitares électriques), ces choix vont de soi, mais à l'époque, ça n'a pas été aussi simple !C'est en 1986 que le groupe, pour les besoins d'une pochette de disque, va rencontrer l'artiste Fanch Le Hénaff, qui lui proposera le « cœur-biniou », devenu l'emblème et le logo officiel du groupe (pour la petite histoire, il fut créé pour le groupe Bleizi Ruz, qui le refusa).Puis, en 1988, départ du clavier Eric Dureau, qui sera remplacé par Dominique Robineau, qui prendra la suite aussi au niveau des arrangements, travail concrétisé par l'album Etre mor ha douar qui sortira en 1992.En 1994, alors que les prémisses d'une nouvelle vague se fait sentir, Les DU croisent Philippe Férec, qui sera initiateur de l'album Puzzle, album qui fera découvrir aux jeunes générations les « tubes » du groupe des deux premières décennies.En 2012, le groupe fête ses 40 ans de scène au festival de Conouaille, en même temps que Tri Yann, puis à Pont-l'Abbé le 18 août, sur le site de Kervazegan, entouré de nombreux amis musiciens.
Jean-Pierre Le Cam quitte le groupe après l'été 2013 pour une retraite bien méritée, remplacé par Christophe Runarvot qui reprend la basse et le chant.
On retrouvera de temps en temps Jean-Pierre en « guest » sur certaines dates.La légende des Sonerien DuIls tiennent leur nom (« Sonneurs Noirs » en breton) en hommage aux deux sonneurs bigoudens de Lambour qui furent injustement pendus en 1786 à Pont-l'Abbé à la place de deux brigands qui sévissaient dans la région à la même époque.Il faut savoir qu'à cette époque, la richesse des gens se voyait sur le costume.
Plus une personne avait du bien, plus son costume était brodé.
Les « Sonneurs Noirs » étaient appelés ainsi car pauvres, leur costume ne portait aucune broderie et, de ce fait, était noir.
Ces Sonerien Du, avaient l'habitude d'animer mariages et autres fêtes, ne demandant pour salaire qu'à boire et à manger.
Jamais vraiment fatigués de jouer, leurs prestations étaient réputées interminables.
Il leur arrivait souvent de s'endormir dans les fossés, rentrant chez eux, repus de trop de boisson...On dit aussi qu'à l'époque, les mariages bretons ne se terminaient que lorsque la musique s'arrêtait, et la légende raconte que les Sonerien Du les faisaient durer souvent plus de 3 jours et 3 nuits.
Adulés du « petit peuple », ces deux sonneurs, dont l'un était Pierre Canévet, de Lambour, étaient les plus populaires du pays bigouden.
Cette situation ne plaisait guère aux bourgeois du pays (qui voyaient leurs ouvriers plus occupés à célébrer mariages et fêtes qu'à travailler), ni au clergé, car la musique et les danses traditionnelles étaient des rites païens.
Si bien que le jour où deux brigands de grand chemin furent arrêtés par la maréchaussée à la suite d'un vol commis dans la nuit du 25 au 26 février 1786 dans une ferme de Plomeur et que, sur la route, ils trouvèrent les Sonerien Du, « ivres mort », dormant dans le fossé, nos gens d'armes acceptèrent, contre monnaie « sonnante et trébuchante », de substituer les uns aux autres.
Ainsi, les deux sonneurs furent pendus, sans autre forme de procès, sur la place du Marchallac'h à Pont-l'Abbé et les corps exposés aux fourches patibulaires de la colline de Bringall, au lieu dit « ar justiciou » (Les justices) en Pont L'Abbé, à la grande joie de l'église et de la bourgeoisie Bigoudène.
Bien sûr, cette nouvelle se répandit comme une traînée de poudre dans le pays et la population fut scandalisée par cette nouvelle.Parallèlement, une épidémie de peste dévasta le pays Bigouden, celle-ci s'ajouta à la légende.
En effet, les corps des 2 sonneurs, excommuniés, furent laissés en l'état, et la légende raconte que le fait de toucher leurs corps immunisait de la peste.
Ainsi, ils passèrent du statut de musiciens populaires au statut de porte-bonheur.
Depuis, les femmes bigoudènes, lorsqu'elles cassaient des assiettes, allaient jeter les morceaux à l'endroit où les 'Sonerien Du ont été finalement enterrés, non loin du lieu dit « Ar justicioù » où ils furent pendus, car cela portait bonheur.
Ces morceaux de faïence étaient appelés des « bravigoù ».Des recherches avaient été effectuées par Yann Corentin Ar Gall, sonneur Bigouden renommé, membre fondateur du groupe.
C'est lui qui donne le nom Sonerien Du au groupe.
Il avait trouvé jusqu'au nom de famille des véritables sonneurs noirs.
Malheureusement, il a emporté toutes ces recherches avec lui lors de son décès.
Pour ce qui est de l'anecdote, le lieu dit « Les justices » se trouve à Pont L'Abbé, juste derrière la gendarmerie.

cc-by-sa

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