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Si l'on devait qualifier le Français Nicolas Repac, l'on dirait de lui qu'il est avant tout un curieux insatiable, un touche-à-tout qui joue avec les sons, les instruments, qui les assemble, les arrange, et en fait de petites merveilles d'ingéniosité, de créativité et de cohérence.
D'abord guitariste de jazz, Nicolas Repac s'adonne corps et âme à sa passion du genre puis commence à délaisser quelque peu l'instrument pour réaliser une musique davantage influencée par l'électro-world.
Il ne joue plus seulement, mais conçoit, arrange, produit pour les autres (Arthur H, Mauranne, Mamani Keïta...), tout en restant un musicien de talent, professionnel de studio avec sa dextérité à la guitare, qu'il retrouve alors aux côtés de la sanza, du balafon ou de la flûte.
Nicolas Repac sort son premier disque solo, La Vile en 1997 chez Universal.
Quelque part entre Alain Bashung et Benjamin Biolay, entre chanson et rock industriel, le premier opus du Français obtient un vrai succès d'estime.
En 2004, il revient avec Swing Swing, album d'électro-jazz très efficace et addictif, qui sort cette fois sur le label No Format! Trois ans plus tard, Nicolas Repac surprend à nouveau avec La Grande Roue, un album plus classique et sombre de chanson, éclairé ça et là par quelques rayons qui ne sont pas sans rappeler le soleil de plomb africain ; manifestement hérités de sa première collaboration avec Mamani Keïta sur l'album Yelema, conçu et réalisé par le Français et sorti en 2006.
Assoiffé d'expériences nouvelles et de collaborations fructueuses, Nicolas Repac participe également à plusieurs albums d'Arthur H, dont L'Or noir, album lu de poésie noire, essentiellement caribéenne qui sort en 2012.