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Anggun Cipta Sasmi est née le 29 avril 1974 à Jakarta (Indonésie).
Fille du chanteur et producteur Darto Singo et bénéficiant par là d'un évident appui dans le monde du spectacle indonésien, elle commence à chanter à l'âge de neuf ans, en se produisant dans des spectacles pour enfants dans son pays d'origine.
Elle persévère et, à quatorze ans, devient une star dans le sud-est asiatique.
Vedette en Indonésie, en Malaisie et à Singapour, la belle plante, qui est également une femme d'affaires aussi précoce qu'avisée et gère sa propre carrière, ne souhaite cependant pas se limiter à un hémisphère et vise déjà l'Occident.
Lors d'un concert, elle rencontre un ingénieur français, qu'elle épouse, ce qui la motive d'autant plus pour conquérir l'ouest de la planète.
En 1994, elle s'installe à Londres et entame quelques projets, qui n'aboutissent pas.
Faisant ensuite escale à Paris, elle finit par s'établir dans la capitale française.
Apprenant la langue de Molière, elle fait une rencontre fructueuse en la personne de Florent Pagny, qui la présente à l'auteur-compositeur Erick Benzi.
C'est ce dernier qui lui fournit les textes nécessaires au lancement de sa carrière francophone.
En 1997, les singles « La Neige au Sahara » et « La Rose des vents » lui permettent de se faire connaître du public français, rapidement suivis de l'album Au Nom de la Lune.
Les auditoires hexagonaux font plutôt bon accueil à cette chanteuse séduisante, à la voix sensuelle et profonde et à l'accent exotique.
Anggun se lance également à la conquête du marché anglophone, avec les versions anglaises « Snow on the Sahara » et « Rose in the wind ».
La jeune femme mène dès lors une carrière sur un triple front, alternant des albums et des singles en versions française, anglaise et indonésienne, afin de ne pas se faire oublier de son public d'origine, tout en faisant la conquête de nouveaux fans.
Engagée sur les terrains civique et associatif (luttes contre la guerre, le sida, la pauvreté, etc.), Anggun devient même porte-parole de l'ONU dans le cadre de programmes liés au développement des micro-crédits, tout en enregistrant avec régularité dans plusieurs langues.
Elle entretient ainsi sa popularité en Indonésie (l'album Luminescence, soutenu par une intense tournée de promotion à partir de 2005, est ainsi numéro un des ventes dans le pays natal de la chanteuse), tout en remportant le succès dans d'autres pays, comme la Suisse ou l'Italie.
Trois ans après l'album Elevation et le simple « Si tu l'avoues » sur sa nouvelle maison de disques Warner, Anggun délivre Echos (2011) auquel participent Pierre Jaconelli, Vincent Baguian et le tandem Jean-Pilot et William Rousseau de Mozart l'opéra rock.
Ce nouvel album annoncé par les simples « Je partirai » et « Mon meilleur amour » contient également « Promets-moi le ciel » écrit par Axel Bauer.
En 2015, l'album Toujours Un Ailleurs est réalisé par Frédéric Château et trois de ses titres produits par les Belges de Metrophonic.
Il apporte notamment le duo « Nos vies parallèles » avec Florent Pagny, le single « À nos enfants » et les participations de Yuri Buenaventura, Angélique Kidjo et David Foenkinos.
Un exemple de carrière bien menée, avec autant de professionnalisme que de sensibilité pour celle dont le nom complet signifie, littéralement, « La grâce créée dans un rêve ».