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Martin Circus

Le saxophoniste Gérard Pisani a soufflé pour le compte de Johnny Hallyday : cela lui offre sans nul doute un argument nécessaire et suffisant pour rassembler autour de lui le batteur Jean-François Leroy, les chanteurs Paul-Jean Borowsky et Patrick Dietsch, et le bassiste Bob Brault.
Cette première mouture de Martin Circus passe le plus clair de 1969 à écumer festivals, maisons de la culture, et salle des fêtes (mais elle joue également pour la première fois à l’Olympia).
Le premier album (En Direct du Rock and Roll Circus) est salué par la critique, et le premier 45-tours du groupe (« Tout tremblant de fièvre ») recueille un honnête succès.Pas banal au SénégalA la fin de l’année, Borowsky, Leroy et Dietsch sont remplacés par le batteur René Guérin, et Alain Pewzner et sa guitare (tous deux en provenance du groupe Alan Jack Civilization), ainsi que deux transfuges du groupe Balthazar : le chanteur et guitariste Gérard Blanc, et le pianiste Sylvain Pauchard.
Leur manager est alors un certain Ticky Holgado (ex-secrétaire particulier de Claude François et des Chats Sauvages et ami du couple Hallyday-Vartan).C’est ce groupe qui enregistre, en 1971, Acte II, double album (en édition originale) qui inclut le 45-tours « Je m’éclate au Sénégal ».
Il se vend plus de 800 000 exemplaires du single, ce qui n’est que justice, surtout si l’on se remémore ces vers immortels : « Je vais me faire des tas de copines… de ch’val / Et j’irai prendre un bain de minuit / A poil sous la Lune ».
Cette poésie, contemporaine et débridée, séduit en un premier temps davantage le public que certaines grandes radios commerciales, effarouchées par la pauvreté des rimes (ou leur crudité).Par leur psychédélisme en folie douce et leurs chansons originales, le quintette séduit le plus large public.
Il répond présent lors de tournées incessantes, assurant également les ouvertures de soirée pour Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Claude François ou Claude Nougaro.
A ce stade de sa carrière, Martin Circus peut se permettre à peu près tout (et, parfois, n’importe quoi), en interprétant par exemple du Mozart lors de l’émission Le Grand Echiquier de Jacques Chancel…La Révolution en chantantEn 1974, et durant deux mois, les musiciens de Martin Circus incarnent Danton et les députés du Tiers-Etat dans la distribution de La Révolution Française, premier opéra rock français.
Ils partagent ainsi deux mois durant la scène du Palais des Sports de Paris avec Antoine (qui joue Bonaparte) et Alain Bashung (en Robespierre).
Le groupe a également participé aux arrangements musicaux du spectacle.Martin Circus enregistre ensuite N°1 USA-Hits des 60s (1975), catalogue de reprises de grands classiques des années 60.
La version française du « Barbara Ann » des Beach Boys (devenu « Marylène ») déroule un succès considérable et est suivie de chansons tout aussi roboratives (« Drague Party »).Après avoir ouvert les soirées de concerts pour Joe Dassin, Gérard Lenorman ou Michel Sardou, le groupe assure en 1978 la première partie de Dave à l’Olympia de Paris.
On célèbre la même année les premiers pas de Martin Circus au cinéma, grâce au tournage des Bidasses en vadrouille, film de Christian Caza (qui devait décéder l’année suivante, mais cela n’a aucun rapport), manifestement désireux de thésauriser sur le succès des films des Charlots.
Martin Circus signe également la musique du film, dont une chanson (« Disco Circus ») leur offre en 1979 un nouveau tube européen, puis américain (vingtième position des charts aux Etats-Unis).
Le groupe continuer de surfer sur la vague disco, grâce à d’autres imparables invitations à la danse, comme « Shine Baby Shine ».Parade finaleEn 1980, et à l’occasion de la sortie de leur nouvel album (De Sang Froid) renouant avec la sobriété de leurs débuts, Serge Gainsbourg signe avec Martin Circus la chanson « U.S.S.R./U.S.A.
».En 1985, Pewzner et Pauchard quittent le groupe pour rallier l’orchestre de Daniel Balavoine.
Le premier rejoint ensuite Jean-Jacques Goldman, alors que le deuxième plonge dans les délices de la production, par exemple du groupe Les Avions (« Nuit sauvage »).
Gérard Blanc entame alors une carrière en nom propre, avec « Une Autre Histoire » (1987), suivi d’un autre succès, « Du Soleil Dans la Nuit ».

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